Chapitre 15

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Dans ma tête, c'était le chaos total. J'avais eu beaucoup de mal à fermer l'œil la nuit dernière. J'étais étendu telle une étoile de mer accroché à son rocher, regardant le plafond. Je guettais le moindre mouvement dans mon couloir pour être sûr que personne ne vienne me déranger. Si j'avais eu autant de mal à dormir ce fut d'abord par des réactions étranges de ma part. En effet, j'avais plusieurs frappés mon poing sur ma table de nuit et elle était en ce moment-même en piteux état. J'avais eu des poussées de fièvre, des tremblements, bref, tout les symptômes de la grippe avec des phases de violences. Je savais très bien d'où cela venait. Le sérum. Celui que m'avait refilé le Baron Blood. J'allais devoir le faire payer à tout prix si jamais quelque chose de grave m'était arrivé. Pour l'instant, mon père ne m'avait pas encore parler de ce qui s'était passé mais je savais déjà que ça allait très vite arrivé. J'hésitais encore à lui parler du sérum. Peut-être le connaissait-il ? Ou peut-être pourrait-il même utiliser une de ses machines dans son QG pour comprendre d'où ce liquide pouvait venir. Il coulait dans mes veines et il était trop tard. Heureusement pour moi, tout ce que contenait la seringue n'avait pas fini dans mon organisme. Mais je me sentais mal et jamais je n'avais autant transpirer de ma vie pendant une nuit. Toutes les fenêtres de ma chambre était ouverte. Je me trouvais au-dessus des draps et en plus de ça j'avais retiré la quasi-totalité de mes vêtements, ce qui m'arrivait très rarement. Je n'aimais pas exhibé mon corps, même à moi-même. Je vous passe les détails lors des douches. Mine de rien, j'étais plus coincé qu'autre chose, mais tout cela était surtout dû à mon éducation un peu trop strict.

La deuxième chose qui occupait mes pensées était Joey. J'avais la simple envie de le frapper en ce moment-même tellement il retournait mon cerveau de dix milliard de façon différente. Je n'arrivais pas à savoir quoi penser de toute cette situation, mais il me suffisait de repenser au baiser pour que mes crises de panique dû au sérum se calme. C'était peut-être totalement cliché et cul-cul, mais ça avait le don de marché et je n'allais pas craché dessus. Le problème, c'est que je ne pensais maintenant plus qu'à ça. Jusqu'à preuve du contraire, les garçons ne l'avait jamais intéressé, quand bien même il m'en aurait parler. Ou peut-être avait-il honte ? Ou peur ? Peur que je le rejette. Moi-même je ne comprenais pas ce qui m'arriver. J'avais déjà penser à certaines choses de ce genre, mais j'avais toujours enfoui ce genre de pensé au plus profond de moi, sans jamais en parler ni même y penser. Il m'était arrivé, alors que j'étais en couple avec une fille, de penser à ce que cela donnerait avec un garçon. Le baiser de Joey avait changer beaucoup de chose, j'avais l'impression de pouvoir penser à ça beaucoup plus librement. Je savais que cela ne voulait pas dire grand chose mais il avait dit quelque chose en rapport avec son attachement pour moi. Il avait clairement dit qu'il tenait plus à moi qu'il ne voulait le faire, et ce genre de réflexion ne tromper jamais personne. Il était vrai que depuis mon incident le soir où j'avais voulu jouer aux héros, nous étions devenu très proche. Parfois tactile, alors que ça ne m'arrivait jamais avec personne, pas même avec ma propre sœur ou ma propre mère. Avec lui, j'avais l'impression que tout était différent, beaucoup plus important. Jamais je n'y avais prêté attention, mais il m'était arrivé de passer des heures à chercher des vêtements adéquats juste pour aller chez lui et faire une partie sur un jeu. Quand ça le concernait, j'étais beaucoup plus attentif et réfléchis. J'avais toujours vu notre relation comme amicale, mais rien ne trompé et tout devenait évident maintenant, notre relation s'apparenté beaucoup plus à deux garçons se cherchant l'un l'autre qu'à deux amis. Nous étions toujours obligé de parler de nos problèmes de coeur ensemble et nous nous étions même rendu compte que nous n'étions jamais satisfait. La jalousie, le côté protecteur, rien ne tromper !

En me réveillant à 10h30 après avoir seulement dormi trois heures, j'avais remarqué qu'il m'avait envoyé un simple "Salut" par message. Je savais déjà qu'il voulait me parler de la veille mais en avais-je vraiment envie ? Même s'il y avait eu ce baiser, nous étions toujours en conflit sur bon nombre de choses. Je ne dirigeais toujours pas son départ et encore moins maintenant.

Union Jack [Marvel FanFiction] [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant