Chapitre 7

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Je me réveille éblouis. On est déjà le matin? Je me frotte les yeux, personne n'est levé, il fait noir mais je peux voir qu'une petite partie de mur est éclairé.

Je me lève délicatement en essayant de ne pas faire de bruit, prend ma lampe torche dans ma trousse et m'avance vers le mur. Le sol craque. J'atteins le mur. Il est recouvert d'un papier peint banale bleu très clair presque blanc. Je le tâte à l'endroit légèrement éclairé. Je sens comme un léger écart entre deux parois, je toque légèrement pour entendre des bruits de creux.

*Ça m'a l'air vide*

Je retourne à mon lit et prends mon couteau suisse. La lumière n'est plus là, mais je suis bien décidé à voir ce qu'il y a derrière. Je mets le couteau entre les deux parois et coupe le papier. Je suis la fente jusqu'à découper comme une fenêtre dans le papier peint. Je l'enlève et je découvre un petit coffre. Je tâtone la porte pour pouvoir l'ouvrir, je trouve une serrure.

*Merde il faut une clés... Peut-être que je pourrais l'ouvrir en cassant la serrure?*

Je la regarde, donne des coups de couteau dedans pour voir si elle est encore résistante. Je gratte la serrure pendant plusieurs minutes, mais je ne perds pas espoir, et miracle la porte s'ouvre. Dedans, il n'y a rien... Mais à part un vieux carnet.

*Quoi? J'ai fait tout ça pour ça? Je suis dégoûté, je pensais pouvoir trouver un trésor. Mais au fait d'où venait la lumière? Il y a rien d'autres*

Je prends le vieux carnet qui, à l'air de partir en poussière, ferme la porte qui ne peut plus être verrouillé et le range avec mon journal intime. Déçu de ma trouvaille et intrigué par la provenance de la lumière, je me recouche.

*- Ethan? Ethan, c'est toi?
- Naya?

Au loin, je vois une ombre qui est tête baissé.

- Oui, c'est moi Ethan!
- Qu'est-ce qui as? Tu as l'air paniqué
- J'ai besoin de toi! Aide-moi!
- Naya? Qu'est ce qui as?

Elle relève cmça tête, des larmes rouges coulent sur des joues. Elle rebaisse la tête, cache son visage dans ses mains. Un soupir effrayant me fais douter sur ma sœur.

- Naya?
- Ce... N'est pas... Naya!
- Qui... Qui êtes-vous?
- Jade... 49... Journal... 5... Octobre...

Elle relève la tête, elle a des yeux rouges sang, le visage blanc en décomposition, les lèvres de travers. Ce... Ce n'est plus ma sœur... Je recule d'un pas, elle se rapproche d'une vitesse surhumaine, puis elle disparaît. Je pense pourvoir être tiré d'affaire, mais voilà qu'elle réapparaît, me saute dessus et m'étrangle.*

Je me réveil en sursaut, plein de sueur. Les garçons dorment. 6h50, la sonnerie va bientôt retentir. Je sors de mon lit, regarde le sol, relève la tête. Le coffre est bien là, ce n'était donc pas un rêve.

Un réveil sonne et Mathys l'arrête à coup-de-poing. Il se lève in extremis et remarque le trou que j'ai fait dans le papier peint.

- Tu m'expliques, c'est quoi ce coffre?
- Tu ne savais pas qu'il était là?
- Bas non si te pose la question.
- Bas je ne sais pas, j'ai senti qu'il y avait un truc derrière le papier du coup, j'ai coupé.
- Y avait un truc dedans?
- Non rien, mais on pourra ranger des affaires.
- Mouai...

Je préfère lui mentir à lui et le dire à Lola et à Jules. Je demanderai à Lola si elles en ont un aussi de coffre.

J'ai laissé passer la journée avant de pouvoir montrer le carnet, il est maintenant 19h. J'entre dans la chambre, met le carnet dans mon sac et rejoins Lola et Jules dans un coin du bâtiment pas fréquenté.

- C'est donc ça le carnet?
- Oui, il est vieux, mais il peut peut-être renfermer une carte au trésor.

Je tourne et retourne le carnet, il est écrit en gros "Don't Open".

- Vous... Vous... Vous êtes sûr qu'on craint rien?
- Jules enfin, c'est juste un carnet, je sais que tu aimes beaucoup le paranormal, mais t'inquiète on ne risque rien, on est pas dans un château hanté.
- Mais il est écrit de ne pas l'ouvrir...
- T'es une chochotte toi! Bref Ethan, tu l'ouvres là? Je veux voir ce qu'il y a dedans moi!
- Patience Lola! Il est verrouillé...
- Passe le moi.

Elle enlève une barrette de ses cheveux et déverrouille le cadenas.

- On l'ouvre?

Je lui fais un hochement de la tête. Elle l'ouvre délicatement par peur et...

Don't Open [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant