Don't Open [Terminé]

Chapitre 8

- Quoi? Alors attend, c'est un vieux carnet tout bidon?
- Il doit avoir une explication Lola, il était quand même dans un coffre, je te rappelle
- Oui, mais tu vois bien qu'il est vide?!

Jules feuillette les pages, il ne trouvent que des pages blanches, vide, pleine de poussière, jaunie par l'humidité.

- Bon... Je crois bien qu'il n'y a rien à en tirer...
- Mais non ne dis pas ça Jules il y a forcement une explication!

Je le retourne et le secoue un peu.

- Fais gaffe à tes gestes quand même, il va finir en poussière sinon!

Rien n'en tombe.

- Bon, je vais le ranger dans mon sac, si je trouve quelques choses, je vous le dis
- Ok, tu m'envoies un message pour me mettre au courant?
- Oui ne t'inquiète pas Lola

On retourne dans notre chambre respective. Les garçons sont dans la chambre, ils jouent aux cartes. Je passe le plus vite possible devant eux et range le carnet. J'espère qu'ils ne l'ont pas vu.

- Vous faisiez quoi les gars?
- Rien de spécial, Jules m'a montrer quelques endroits qui m'étaient encore inconnus
- A ok cool

Ils détournent leurs regards vers leur jeu. Je me retourne vers Jules et penche mes lèvres à côté de son oreille.

- Ne leur dis rien, pas un mot

Il est maintenant l'heure de se mettre au lit. Je range mes affaires qui commençaient à être un peu éparpillé et me couche.

*Je pense retourner voir le coffre et le journal pendant qu'ils dormiront et au pire je peux compter sur Jules pour monter la garde*

Mes paupières me tombent sur les yeux, je tente de rester éveiller, mais j'ai beaucoup de mal. Mon téléphone vibre. Je me réveille par le pénible bruit que fait mon téléphone sur la table de chevet.

*3h du mat... Merde, je me suis endormi...*

Je regarde en direction du coffre, aucune lumière comme la nuit passer, mais une forte odeur, mauvaise, danse sous mon nez.

*Quel horrible odeur! D'où peut-elle venir? On dirait qu'il a un rat crevé dans la chambre!*

Je me lève, prends ma lampe torche et, marche jusqu'au coffre. Plus je m'en rapproche plus l'odeur est immonde. Je l'ouvre.

*Ho mon dieu! C'est dégueulasse! Qui a pu faire ça! Je vais vomir!*

Dedans se trouve le corps d'un chat, tête attaché, les yeux persés en sang, la chair décomposé. Écoeuré, je referme le coffre.

*Comment a-t-il pu arriver là dans cet état! Je ne vois vraiment pas qui aurait put faire une tel chose!*

Des nausées me montent et je sens un truc me gêner à la gorge. Je commence même à m'étouffer et à avoir du mal à respirer. Je sens alors comme un truc long, fin, visqueux sur ma langue. Je le prends entre mes deux doigts et le sens remonter ma gorge.

*Poua c'est quoi ca?! Un rat crevé?! Ho, je vais vomir, je crois, j'en peux plus là. Qu'est-ce qui m'arrive encore?! C'est un cauchemar, je vais me réveiller de toute façon*

Je me tape la tête pour me reveiller mais en vain. En repensant au rat mort qui était dans le fond de ma gorge, je vomis mon repas du soir.

*Je ramasserais demain, si c'est un cauchemars je vais bien finir par message me réveiller dans quelques minutes, non?*

À ce moment, je n'ai juste qu'une envie, me coucher. Mais le journal m'intrigue et je décide de le prendre malgré les trucs affreux que j'ai pu voir. Je le prends dans mes mains, l'écriture m'a l'air differente. Il y a toujours la même chose écrite, mais le "Don't Open" est d'une couleur rouge vive. Je le touche du bout de mes doigts, du sang glisse sous les lettres. Pris de stupeur, j'hésite à l'ouvrir. Je prends la couverture, je sens un courant d'air froid me glacer le sang. 

- Tu n'as pas le droit de l'ouvrir, c'est mon journal...

Je me retourne pour voir si quelqu'un me parle. Mais personne... J'ai rêvé, je retourne à mes affaires quand j'entends ces paroles, mais plus fortes.

- ARRÈTE! TU N'AS PAS LE DROIT! Ce sont MES secrets!

Je prends peur et je pousse le journal en dessous de mon lit. Que se passe-t-il? Je perds la boule? Ou est ce un mauvais tour? Je décide de le laisser là et de me recoucher. Je vais avoir énormément de difficulté à me rendormir, mais il le faut.

Des voix me rôdent dans la tête, plusieurs, mais tous le disent la même chose "tu n'as pas le droit".