Don't Open [Terminé]

Chapitre 10

Je retourne la photo, il y a une date au dos.

- 10 septembre 1987
- Et bein! Ce n'est pas tout jeune!
- Tu l'as dit... Mais cette date... Oui, c'est 5 jours après que la fille est commencée à écrire dans son journal
- Mais comment tu peux savoir une date de quelques choses que tu n'as pas lus?
- Lola, je ne suis pas fou, j'ai lu une page pleine d'encre et de sang, fais-moi confiance
- D'accord, mais moi, je ne suis pas dans vos affaires, c'est trop bizarre tout ça!

Lola s'écarte de nous pour bien nous faire comprendre qu'elle ne voulait toucher à rien et que ce ne sera pas elle le problème.

La nuit tombe et j'ai peur de ce que je vais voir ce soir. J'ai demandé à Jules s'il pouvait rester éveiller une partie de la nuit au cas où il se passerait quelques choses pendant que je dors. Je m'endors donc pendant que Jules lui reste éveillé, pour voir si avec lui aussi, des phénomènes étranges se passent.

Je fus réveillé vers 1h du matin par Jules qui lui été fatigué. Je restai éveillé jusque 2h42 du matin pendant que Jules lui dort depuis qu'il s'est allongé. Là, du sang se met a coulait des lettres inscrites sur le journal comme la première fois. Je l'ouvre met cette fois, je n'ai que la lumière aveuglante.

- Jules... Jules, réveille-toi! Wouwou!

Je me lève, le secoue un peu. Aucune réaction. C'est comme s'il était plongé dans un sommeil tellement profond qu'on ne peut le réveiller. Je retourne donc au journal et lis la page qui s'est ouverte.

"Le jeudi 27 septembre 1987, Cher Journal. Je me sens mieux ici. Loin de ma sœur qui m'humilier, loin de mes parents trop naïfs pour croire ma sœur qui disait que je la frapper, loin de ma sœur qui était leur petit protégé, loin d'eux qui me faisait temps souffrir! Mais je vais devoir rentrer, passer le week-end avec ma sœur. Je l'emmènerais à la falaise pour changer d'air, peut être ça tout se réconcilier?"

*Jade devait être une fille vraiment triste dans sa vie passé. Mais maintenant, elle doit sûrement vivre une vie meilleure quelques part aujourd'hui.*

Le journal se ferme tout seul avec une lumière qui m'aveugle, mais celle-ci plus forte que tout à l'heure, plus forte qu'hier. J'attrape une migraine. Je retourne dans mon lit et pense, réfléchis de tout ce qui s'est passé mais je m'endors.

Je me réveille, on est jeudi aujourd'hui grosse journée. Que des matières importantes et lourdes, je suis à bout de forces. J'ai toujours cette affreuse migraine que m'a provoquée le journal hier. Lola ne me voyant pas dans ma forme s'approche de moi.

- Hey, t'as bus hier où ça se passe comment?
- Non j'ai juste une forte migraine a cause du jour...
- Non ne dis pas de sottise, ce journal n'a rien d'exceptionnel! C'est juste que tu entre dans une nouvelle vie, des nouveaux lieux et ça ne va pas trop, tu as repris les cours, c'est rien, c'est la fatigue. Tu veux aller à l'infirmerie?
- Non non elle peut rien y faire à part donner un morceau de sucre
- D'accord

Ma journée fut longue et ennuyeuse. Cette après-midi, j'avais trop mal à la tête pour suivre les cours, alors je suis quand même allé voir cette dame qui m'a donné un sucre.

La nuit tombe, le soleil se couche, des voix se lèvent dans ma tête et me parle de choses insensé. Il faut que je trouve ce moyen d'arrêter tout ça... Mais comment? Lola ne me croit pas ou du moins plus et Jules est trop sensible. Les autres garçons, je ne peux pas leur fait confiance... Mathys ce n'en est même pas la peine!

Je me couche dans mon lit en espérant ne pas trop être bousculé et embêter cette nuit. Je prie pour que la nuit de passe dans la meilleure des cas. Mais je fus réveillée, je ne pourrai même pas vous dire l'heure. Le journal est là, devant les pieds...

*Je l'ouvre? Je ne l'ouvre pas? Bon Dieu vient moi en aide!*

Je pris la décision de l'ouvrir qu'allais-je trouver à l'intérieur? Je ne serais pas si je ne décolle pas les yeux du mur en face de moi. Qu'est-ce que je risque de plus après tout? J'ai déjà un esprit qui veut déjà ma mort. Et puis le lire pourrait m'aider à arrêter ce calvaire, qui a commencé juste en ouvrant ce journal par curiosité...