Don't Open [Terminé]

Chapitre 15

"Cher Journal, nous sommes le 5 octobre 1987. Quelques choses d'étrange se passe, je n'ai plus l'impression de me contrôler. Je ne suis plus moi-même. Je crois que Lila s'amuse à prendre possession de mon corps. Je crois que mon heure va arriver et elle va commettre l'irréparable, ma mort. Je vais mourir ce soir, je le sens. À dieu. Si quelqu'un trouve ce journal, donnait lui ce qu'elle a toujours voulus, ce qui était presque impossible pour moi de lui donner, l'am..."

*La suite est impossible à lire, mais pourquoi cette page a été attaché et mise derrière ce faux mur? Ça ne peut pas être Jade, ceci fait partie de son journal et elle ne l'aurait pas arraché pour le cacher.*

La fin de journée approche et pour une fois cette nuit, je vais pourvoir dormir, pour récupérer toutes mes heures de sommeil perdu. Il est environ 18h quand le bus nous prend et nous ramène chez nous. Je passe le seuil de la porte, personne n'est encore rentré. Je lance mon sac dans le canapé et monte dans ma chambre. J'allume la télé et regarde "Chronique criminelle". Il parle d'un jeune fille assassiné par son demi frere, et ils ont interviewer la soeur de la victime. 

*Je ne comprend vraiment pas son geste. Comment peut-on tuer un membre de sa famille? Comment en est-on arrivé là? Ma sœur me manque même après 3 ans, je n'arrive pas à faire son deuil. Je lui ai jamais dit "je t'aime", on n'a jamais était proche et je regrette de ne pas lui avoir donné à l'amour sororal...*

Je prends alors mon téléphone, j'ai une idée.

• Salut Lola, tu reviens lundi en cour?
• Oui, je rentre chez moi demain
• D'accord, je ne voudrais pas t'embêter, mais... On a vraiment besoin de toi...
• Pfff... Encore votre histoire de journal! Vous m'énervez avec ça!
• Lola s'il te plaît... Il faut que tu le lises cette lettre, je crois savoir comment arrêter tout ça 
• Ne dis pas de bêtises comment veux-tu arrêter un esprit? Elle va tuer bientôt et on pourra rien faire
• Lola écoute, tu disais que tu as toujours voulu avoir une sœur?
• Oui et alors?
• Je crois que tout ce que veut Lila, c'est être aimé
• Tu veux que je fasse ami avec un esprit?!
• Non au moins de faire montrer que tu la comprends, et qu'elle a de la chance d'avoir une sœur et le mieux serait qu'elle lui pardonne
• Non mais... Je ne sais même pas comment le dire... Un esprit Ethan! Un esprit! Comment veux-tu que je lui parle en plus?!
• C'est un problème à résoudre, mais je suis sûr que si elle pardonne sa sœur, tout s'arrangerait fais moi confiance
• ... Ok... On se voit lundi
• D'accord à lundi

Je raccroche, j'espère juste qu'elle a compris que mon plan pourrait nous amener à arrêter tout cela. J'espère qu'elle libéra ma sœur et qu'elle pourra rejoindre l'autre côté. Mes parents rentrent enfin de leurs travails respectifs. On passe a table et comme d'habitude, ma mère me pose des tas de questions.

- Alors ça a été ta semaine?
- Globalement, ça a été
- Et aujourd'hui? Tu as fait quoi?
- Avec mon pote Jules, on a été voir Lola à l'hôpital
- Lola? La fille que tu m'as parlé la dernière fois? Pourquoi elle est à l'hôpital?
- Elle a fait une mauvaise chute dans les escaliers et elle avait perdu connaissance
- À mince, elle a l'air tellement gentil la pauvre, elle y reste longtemps?
- Non, elle sort demain
- À d'accord, tu peux lui offrir un cadeau pour sa sortie, non?
- Bas non-pourquoi? N'oublie pas que c'est une pote m'an hein
- Oui oui... Je sais...

On termine de manger tranquillement, j'entre dans la salle de bains pour prendre ma douche. La marque de morsure sur mon bras et toujours là et j'ai l'impression qu'elle est de plus en plus voyante. Je décide de l'ignorer étant donné que je ne peux rien faire pour la faire partir et que je ne veux pas mettre le parent au courant. Je m'installe dans mon lit froid, et je réfléchis sur le "comment faire pour que Lila écoute Lola?".

Il est bientôt 3h40 du matin et je n'ai toujours pas trouvé le sommeil. Mes yeux coulent, mais il est impossible pour moi de dormir. Je prends mon journal intime et commence à relire mes quelques moments de joie de mon enfance, avec à chaque fin de page: tu me manques énormément Naya.