Chapitre 15

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Il continua de me fixer avec cette lueur étrange dans les yeux...c'était comme si il attendait une réponse de moi mais je ne savais pas quoi répondre, j'étais comment dire, complètement perdu.

Il m'ébouriffa comme pour me rassurer puis il afficha son sourire habituelle.

- Tu n'as pas à répondre, l'important c'est que maintenant, je sais que j'ai des sentiments pour toi.

Je rougis puis Kris me releva afin que je m'assois.

Il enleva soudainement son t-shirt suite à ce geste, je fermais instantanément mes yeux.

- S'il te plaît...regarde-moi...dit-il d'un ton sérieux

Je l'écoutais...et je regrettais dès que mes yeux rencontra son torse.

Mes mains se reprochèrent de ma bouche et je pleurais...comment pouvait-on nous retenir face à cela...cette cicatrice...était énorme...j'avais l'impression qu'on avait ouvert son corps en deux avec une épée, fallait le voir pour le croire.

- Arrête de pleurer...tu vas te rendre malade dit-il en souriant tristement

- Pourquoi est-elle si énorme? dis-je en pleurnichant

-  J'imagine que c'est la première fois que tu vois une cicatrice?

- Non...mais j'ai jamais vu une cicatrice aussi énorme...C'est...

- C'est laid...dit-il en continuant à sourire.

Pourquoi ne montrait-il pas ses sentiments? ça me perturbait ...je m'approchais alors de sa peau meurtris...et Je traçais de mes doigts sa cicatrice.

( Pov Kris)

Sa main tremblait, était-elle si horrible que ça?...biensûr qu'elle était.

En faite, cette cicatrice était ma punition, elle me rappelait sans cesse, ce que j'avais fait.

- Elle n'est pas laide.

- S'il te plaît...j'ai pas besoin d'être rassuré

- Elle fait désormais partie de toi...donc pour moi, elle n'est pas laide dit-il en caressant mon torse.

Xiumin m'avait contaminé, mes larmes coulèrent suite à sa phrase.

- Ne pleure pas dit-il en essuyant chaque larme de mes joues.

( Pov fini)

Je le pris dans mes bras...ça faisait longtemps que j'en avais envie et là...je n'avais pas pu résister.

Je le serrais très fort et je sentis un souffle chaud sur la nuque.

Il n'avait plus à s'inquiéter, j'étais là maintenant.

- Je me sens tellement bien dans tes bras

Je souris intérieurement et je le caressais le dos.

- Si...si tu te sens mal, tu sais ou te réfugier

Il s'éloigna de moi et me fixa en souriant

- Et toi qui disais que tu ne me câlinerai jamais

Je rougis et on se mit tous les deux à sourire





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