Haunted {TERMINÉE}

Haunted CHAPITRE 24

CHAPITRE 24: Have a cristal

Thomas regarda Newt s'installer sur son lit, soupirant fortement, comme si la conversation qu'il avait eu avec ses parents l'avait lassé. Thomas s'assit au bout du lit de son petit ami, la tête dans ses pensées. Il se demandait comment le petit blond encaissait cela, savoir qu'il avait eu un accident, qu'il avait perdu sa meilleure amie dans l'accident et que ses parents lui cachent ça pour soi-disant le protéger et l'empêcher de souffrir. Il trouvait ça relativement exagérer. Cacher un pan entier de la vie de quelqu'un pour l'empêcher de souffrir d'une perte était gros, bien trop gros pour qu'il n'y a rien d'autre de contraignant derrière. Même si la soi-disant Teresa et Newt étaient amis, presque comme des frères et sœurs, le brun était septique. Newt ne semblait pas s'en conformer plus que ça, mais l'esprit hyper réactif du brun obligeait ce dernier à trouver une réelle cause aux comportements des parents de Newt. Il se frotta l'œil, perplexe et décida de garder ses doutes pour lui, c'était sans doute assez dur à encaisser pour le petit blond. Thomas, cependant, étant loin d'être un idiot et totalement conscient de la complexité humaine, ne s'arrêterait pas là dans son investigation. Il observa un instant son copain fixer le blanc du plafond avec insistance, comme s'il était très loin dans ses pensées et que le ramener sur terre trop brutalement le fairait sans doute sursauter. Il était bien assez anxieux comme ça, bien trop apeuré.

Thomas se redressa, se penchant ensuite sur Newt pour l'embrasser doucement, et il lui souffla qu'il rentrait chez lui. Le blond semblait contrarié, il aurait voulu, visiblement que Thomas reste à ses côtés.

- Et tu vas faire quoi chez toi ? Demanda Newt en se redressant aussi.

Thomas enfila ses baskets, il n'en savait rien, en réalité mais il avait envie d'être un peu seul pour une fois. Non pas que la compagnie de Newt l'embêtait ou quoi que ce soit, mais tout ce qu'il se passait depuis plusieurs semaines lui prenaient la tête. Il avait besoin, un peu de réfléchir, d'écrire aussi. Les pages blanches de sont bouquin en attente l'appelaient. Et il avait besoin de mettre à l'écrit tout ce qu'il se passait dans ses méninges. Il embrassa doucement Newt et le blond se dégagea, visiblement vexé que Thomas ne lui donne pas de réponse valable.

- Newt, j'ai besoin de réfléchir, de faire du net dans mon esprit, c'est pour ça que je rentre...

- Et moi ?! Tu ne crois pas que j'ai besoin de réfléchir aussi ? De mettre au clair tout ça ? Commença à s'énerver le blond. Thomas comprenait la réaction de Newt mais il ne voyait pas en quoi ni comment, il pouvait l'aider.

- Je suis désolé Newt, mais je pense que t'as besoin d'être seul aussi... Vu comment tu t'énerves, c'est que t'es contrarié... Lui dit doucement Thomas en terminant de faire ses lacets. Le blond le foudroya du regard.

- Va-t'en ! Lui lâcha le blond. C'est assez facile, hein de fuir comme ça. T'as eu ce que tu voulais, toi, tu sais qui est Teresa maintenant et tu juges que c'est bon, tu peux te casser, t'as plus rien à tirer de moi. Le petit blond semblait vraiment hors de lui, mais aux vues du regard neutre, presque blasé de Thomas.

Thomas connaissait ses limites, il se dit que sans doute, Newt avait besoin de lâcher ses nerfs. Après, il n'aimait pas tellement être un punching-ball, surtout que ce que disait Newt là, était complètement crétin. Jamais il n'avait utilisé Newt juste pour assouvir sa curiosité. Il trouvait ça complètement insensé.

Il soupira et se détourna, laissant Newt s'énerver tout seul dans sa chambre, tout ce qu'il dirait serait mal interpréter par le blond et Thomas n'avait aucune envie de s'engueuler avec lui maintenant. Valait mieux qu'il dorme, qu'il réfléchisse à ça tout seul.

Thomas ne céda pas à la colère du blond, il claqua la porte d'entrée derrière lui, fendant le silence de sa maison et se dirigea vers la cuisine, il attrapa le reste de cookies qui traînait dans une boîte et se mit en route vers son bureau. Il était temps qu'il reprenne son livre, qu'il travaille dessus. Il fallait qu'il fasse fonctionner son cerveau, qu'il avance dans ses recherches. Il avait l'impression d'exploser de l'intérieur. L'histoire de Newt lui pesait sur la conscience.