Mafieuse

Prologue

NA : 

Je voulais simplement vous écrire ce petit message, pour tout d'abord vous remercier pour tout ! Et également vous informer que j'ai commencé à écrire ce livre en 2017, alors je voulais m'excuser pour les incohérences présentes. Malgré tout je souhaite donner une fin à ce livre car l'histoire me tient beaucoup à coeur. 

Alors n'hésitez pas à me donner vos retours, et j'espère que mon histoire vous fera rêver et voyager autant que moi ! 

Merci encore pour tout le soutien, les lecteurs, et les votes que j'ai pu avoir. 

Bonne lecture !! 

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- June tu dois partir maintenant !

- Laura je ne peux pas te laisser toute seule.

- Tu sais très bien que je m'en sortirai ils n'ont jamais vue ma tête alors que toi tu mourras si tu restes une minute de plus ici.

Mon cœur se déchire à l'idée de quitter Laura. J'ai tellement peur pour elle.

- Je t'en pris viens avec moi.

- Je ne peux pas il faut que je reste pour te couvrir et j'ai ma vie ici.

- Je t'en pris ne te fais pas tuer.

- Très bien mais alors toi aussi essayes de rester en vie. Je viendrais dès que possible.

- Promis ?

- Promis.

Après ces paroles elle me prend dans ses bras. Je sens bien que c'est des adieux pour un long moment mais il faut que je parte même si je ne veux pas l'accepter.

Elle s'écarte de moi et me fait un regard qui veut dire : "Va si avant que je change d'avis."

Je me retourne avec ma valise et mon sac sur le dos prête à m'en aller direction le Brésil. Je fais quelque pas. C'est trop dur, je me retourne une dernière fois. Une larme coule lentement le long de mes joues.

- Puissions nous un jour nous retrouver.
Chuchotons en même temps à quelque mètre l'une de l'autre.

Puis je me retourne pour de bon. Pour un nouveau départ. Pour sauver ma vie.

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Je suis enfin dans l'avion après tout les contrôles de sécurités que j'ai dû passer. Mais pour commencer je pense devoir vous racontez comment j'en suis arrivée là.

Tout à commencer il y a 6 ans je crois. J'avais 12 ans, je vivais une vie heureuse avec mes parents et mon grand frère, Lucas qui avait 16 ans à l'époque. On était très heureux jusqu'au jour où mes parents sont morts. Lucas m'a racontée qu'ils sont morts dans un accident de voiture mais je ne l'ai jamais vraiment cru. Je ne sais pas un pressentiment peu être.

Enfin bon, juste après leur mort, on m'a séparée de Lucas qui est allé vivre dans une famille d'accueil à... je ne sais même pas où. Ils n'ont jamais voulu me le dire. Alors nous ne nous sommes jamais revue depuis ce jour et je pense que c'est mieux comme ça. Ma vie est devenue bien trop dangereuse et je pense qu'il est bien mieux loin de sa petite sœur qui ne lui apporterait que des problèmes.

Quant à moi, je suis allée vivre avec Laura et ses parents pendant trois ans. J'ai continué mes études. À mon entrée au lycée ils m'ont jetée dehors même si Laura a tout fait pour les convaincre de me garder. Ils disaient que j'emmenais Laura vers le bas, que je n'étais pas stable, perturbée, que je n'étais qu'un boulet sur pattes et que je ne méritais pas leur hospitalité. Vous imaginez le traumatisme pour une jeune fille orpheline de 15 ans.

Je suis donc partie. J'étais dans la rue le soir avec mes affaires. Un homme d'une quarantaine d'années, Antonio, m'a recueillit. Il était le chef de la mafia de Los Angeles. J'ai donc grandie dans ce milieu. Je suis devenue plus forte qu'avant, je sais me battre, parler plusieurs langues, me faire à toutes situations et toutes les choses qui concerne les affaires, la drogue les armes et tout ça.

Vous pouvez me prendre pour une bad girl ou je ne sais quoi mais je ne suis pas une fille sans cœur. J'ai sans doute un fort caractère mais je ne suis pas non plus la pétasse que tout le monde déteste dans les films ou les livres. Je suis...moi.

Enfin vous allez bien me comprendre au fil de l'histoire. Tout ce que vous devez savoir c'est que j'ai beaucoup d'alliers certes mais j'ai aussi beaucoup d'ennemis.

C'est pour ça d'ailleurs que je me retrouve dans cette avion. Antonio a une amie qui habite dans les favélas du Brésil. Il dit quand attendant qu'il extermine le problème (les gens qui veulent me tuer), je serai très bien là-bas.

Alors me voilà arrivée au Brésil pour vivre ma vie sans me battre pour survivre, enfin j'espère...

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Je descends de l'avion et vais chercher mon bagage. Après cela je me dirige vers la porte de sortie où je sens immédiatement l'air chaud du Brésil.

Je regarde la foule pour voir si je ne vois  pas...comment elle s'appelle déjà ? Claudia ! Mais j'y pense je ne sais même pas à quoi elle ressemble. Bravo June.

- June ?

Une voix de femme me sort de mes pensées. Je me retourne et découvre une femme de la quarantaine, assez petite je dirais 1m60 avec de longs cheveux noirs et des yeux marrons.

- Oui ? Vous êtes bien Claudia ?

- Oui c'est bien moi. Antonio m'a tellement parlée de toi. Il n'a pas mentit. Tu es splendide.

A ça remarque je baisse la tête mal à l'aise. Claudia s'en rend compte et change de sujet.

- Suis moi on va à la maison.

"À la maison" je me répète cette phrase dans ma tête en suivant Claudia jusqu'à sa voiture. Cela me fait bizarre de dire que je vais avoir un nouveau chez moi. Loin de Laura dans une nouvelle ville. Mais bon il va bien falloir que je m'y habitue.

La route se passe très bien. On discute de tout et de rien. De la vie, enfin tout se passe très bien jusqu'à ce qu'elle dise :

- Ecoute, il faut que je te dise quelque chose. Antonio ne voulait pas te le dire mais je pense qu'il faut que tu sois au courant.

- Je t'écoute.

- Je n'habite pas dans une villa comme Antonio, mais je pense que tu t'en doute.

Elle fait une pause avant de reprendre avec un ton plutôt calme même si ça ne colle pas avec se qu'elle dit.

- Dans les favélas, c'est un gang ou une mafia comme tu préfères, qui dirige. Ils sont nombreux et dangereux alors je t'en pris tu es sous ma responsabilité alors ne t'approche pas trop d'eux. Tu veux bien ?

- Je ferais de mon mieux.

Antonio m'a menti ? Cela ne m'étonne pas des masses, mais quand même !

- Merci ma belle.

Après cette révélation j'avoue que la plus part des gens seraient en panique, apeurer de devoir vivre avec ces personnes. Mais je ne suis pas la plus par des gens je suis June Martinez. J'ai vécu dans ce milieu un bon bout de temps pour bien le connaître. Je dois dire que je suis heureuse qu'il y ai un peu d'animation dans cette ville. Rien de mieux qu'une mafia pour s'occuper.