Mine

•18•

En sortant du lycée, je cherchais Evan du regard. Je le trouvais enfin, adossé à une magnifique voiture noire. Je me dirigeais vers lui et me plantais face à lui.
- Salut. Me dit-il, un petit sourire en coin.
- Salut. Répondis-je avec le même sourire. Je crois qu'on a des choses à se dire.
Il releva, ouvra la portière de sa voiture et m'invita à entrer. Je m'éxecutais et quelques secondes plus tard il s'installa à la place du conducteur et démarra. Une dizaine de minutes plus tard, nous arrivions devant une belle maison, la même que celle dont j'étais sortie après ma rencontre avec Evan.
Il ouvrit la porte et nous montâmes directement dans sa chambre. Je m'asseyais sur le lit pendant qu'il refermait la porte. Il se tourna ensuite vers moi.
- Tu voulais me dire quelque chose? Me demanda-t-il en s'approchant de moi.
- Oui. C'est toi celui qu'on appelle le "Faucheur"?
Son visage se décomposa.
- Comment sais-tu ça?
- Alors j'en conclus donc que c'est vrai.
- Oui, mais d'où tiens-tu ces informations?
- Ton ami Brandon est plutôt bavard. De plus que sa nouvelle petite amie n'est autre que mon amie Léna.
Il sourit avant de s'asseoir à côté de moi.
- Et... tu n'as pas peur?
- Tu me l'as dit, je n'ai pas à avoir peur de toi.
Il me sourit de nouveau. Je fonds...
- Léna a dit que vous alliez nous aider... C'est vrai?
- Je déteste les oppresseurs, peu importe qui ils sont, et Kyle et son gang profitent bien trop de leur pouvoir. Moi, en contrepartie, je m'en sers pour faire régner la justice. Alors oui, bientôt cette ville sera débarrassée du gang des Tueurs.
- Et après? Vous partirez?
- Je ne sais pas. Cette ville a l'air sympa. C'est tranquille...
- Oui, c'est vrai.
- Et sinon, ça se passe bien chez toi?
- Si par chez moi tu veux dire Kyle, il ne m'a pas reparlé mais ça ne va pas tarder. Et quand il reviendra, ce sera ma fête...
Il attrapa délicatement mon menton et le tourna vers lui.
- Tant que mon coeur battra, il ne te touchera pas. Je te le promet.
Il rapprocha son visage du mien et m'embrassa. C'est toujours aussi intense que la dernière fois.
Quand nos visages se séparèrent, mes joues virèrent au rouge et je baissais la tête, il me prit le menton et le remonta doucement, et planta son regard dans le mien. Je devais être de plus en rouge car il sourit d'un seul coup.
- Pourquoi tu rigole?
- J'adore quand tu rougis.
Je souris gênée.
Soudain, mon téléphone sonne: c'est mon père, il veut que je rentre.
- Je vais te raccompagner. Dit gentillement Evan.
Je le remercie et nous partons.
Arrivés devant chez moi je remarque mon père à la fenêtre, et apparemment Evan aussi puisqu'il me prend à la taille et m'embrasse tendrement.
- Au revoir. Dis-je timidement.
- Au revoir. Me sourit-il.
Puis je rente chez moi pleins de papillons dans le ventre.