{TOME 1} we have problems • jøshler

chapter sixty

[LE PREMIER CHAPITRE DU
TOME 2 SORT BIENTÔT]

THE END PART 2,
"you will die, but now your life is free"

les derniers jours de tyler furent ses meilleurs.

🌿{TYLER}

dimanche, 22:31.

le truc que j'avais pas réalisé, c'était qu'on en avait beaucoup trop pris, on était parti pour une nuit complète avant de s'en remettre.
je me réveillai en sursaut, toujours au sol, et toujours autre part. en me réveillant, je ne m'étais jamais senti aussi bien, parce que j'étais toujours défoncé. je voyais la vie d'une manière complètement différente, c'était surtout le fait d'être aux côtés de josh. d'ailleurs, lui, il dormait toujours. j'avais rigolé tout seul puis dit "anww mon mari". sur le moment, j'avais même pas chercher à savoir quelle heure il était, même combien de temps on avait dormi.
je m'approchai du visage de josh et lui murmurai "réveilles toi petit chaton".
il avait ouvert ses yeux puis sourit. lui aussi était encore complètement défoncé.
- l'amour de ma vie.
disait-il. j'avais souri. on s'était levés, puis on avait dansé sans aucune vraie raison. on imitait "les vagues". on parlait de mer et de coquillages. j'étais si bien.
on avait bu le reste de nos red-bull. on était vraiment pire qu'excités, comme des malades mentaux. on ne savait plus ce que c'était d'être sérieux et calme. on s'embrassait comme des sauvages, après on dansait, et on s'embrassait encore et encore. on avait du faire des choses ultra malsaines aussi.
on jouait aussi avec robert, on l'avait levé au ciel comme la fameuse scène du roi lion, et on en avait rigolé pendant bien 10 minutes.

je ne savais pas comment mais peut être vers minuit et demi, c'était comme si la "drogue" s'était évacuée de nos corps. on commençait à avoir légèrement mal à la tête et à se rendre de plus en plus compte qu'on faisait des choses vraiment stupides. nous étions dans la même situation et c'était presque drôle.
donc, on avait décidé d'aller se doucher.

01:03.

on était sous la douche, nos corps presque collés, avec l'eau chaude qui coulait sur nous. josh était contre le "mur", ses mains étaient sur mes hanches, ses pouces faisaient des légers vas et viens sur eux mêmes. on se regardait sans rien dire, comme si l'eau et le silence nous évacuaient la drogue. pendant ce temps la, mon esprit revenait peu à peu à la raison, c'était une sensation assez étrange.
le retour à la réalité avait été dur, ça m'avait donné envie de pleurer. je m'étais dis "si seulement je pouvais être défoncé toute ma vie". cette perspective d'être "défoncé" m'avait perturbé. j'y avais longtemps réfléchi. être drogué aurait pu m'aider plus souvent. je l'avais fait quelque fois, mais pas assez.
au moins, j'aurais vécu de bonnes heures complètement ailleurs, avant de mourir.
pendant quelques minutes, je m'étais vraiment forcé à me battre jusqu'à ma mort. en gros, je voulais vraiment être heureux, et rendre heureux josh, avant de partir. c'était tellement important pour moi.
c'était mes derniers jours, fallait pas que je fasse n'importe quoi, enfin si dans un sens fallait que je fasse n'importe quoi, fallait que je m'amuse. mais de la bonne façon.
fallait que je profite au maximum.
- tyler ?
la voix de josh me fit revenir à la réalité.
- mhh ?
- t'es de nouveau la toi ?
disait-il en rigolant un peu.
- ouais j'crois..
disais-je en souriant.
et on avait eu un fou rire, se rendant compte qu'on s'était réellement défoncés.

j'observais ses jolies lèvres.
je l'embrassai tendrement, il me colla à lui.
on s'était aimés, tellement que j'avais oublié.

02:22.

après de longues minutes chaudes et physiques, nous étions enfin sortis de la douche. josh avait donné à manger à robert, et on s'était tranquillement posés sur le lit.
josh et robert s'aimaient déjà beaucoup, c'était trop mignon. ça me rendait heureux.
je réfléchissais à demain, enfin techniquement aujourd'hui. mais aussi à mardi. j'avais décidé d'aller voir certaines personnes, assez importantes avant de ne plus jamais les revoir. je devais au moins faire ça, je ne pouvais pas partir sans avoir revu mes frères, ma sœur, ma mère.. et jenna. je voulais aller la voir une dernière fois. ça me tenait à coeur.
malgré ça, dans ma tête, j'avais vraiment l'impression de ne plus rien aimer, de plus aimer personne à part josh.
j'avais plus d'âme, je me considérais comme un simple corps, qui pouvait encore faire certaines choses avec un autre. pourtant j'étais heureux, un tout petit peu. c'était aussi le fait de partir pour de bon, qui me rendait heureux.
je pensais trop..
je clignai des yeux pour me "réveiller", et je vis josh s'approcher de moi. il s'assit sur le lit, face à moi. il était si beau. malgré la faible luminosité, je pouvais quand même bien le voir. j'observais son doux visage, si bien fait, si bien tracé, si parfait. c'était cliché, mais josh était parfait, il était la perfection en personne.
alors que je continuais de l'admirer, il prit mes mains dans les siennes. son geste était si doux, que j'en avais eu les frissons.
- chantes moi quelque chose.
disait-il calmement. je lui souris. j'avais pas trop cherché longtemps.
je chantai summertime sadness de Lana del Rey. c'était vraiment une chanson que j'aimais bien, et que je trouvais douce et puissante à la fois. certaines paroles décrivait ma triste situation. une certaine phrase me concernait particulièrement : "i'll die happy tonight". c'était ce que je ressentais, j'allais mourir heureux. c'était con, mais vrai.
pendant tout le long, j'avais pas arrêté de le regarder, et lui aussi, me regardait. il m'avait regardé d'une certaine manière, c'était intense et profond. pour moi, le regard voulait tout dire, il était parfois plus vrai que certains mots.
et le regard de josh, son regard à ce moment là, était vraiment fascinant.
- josh, je t'aime parce que t'as jamais arrêté de me montrer que tu m'aimais. et c'est beau.
disais-je. il me sourit, son sourire, mon dieu qu'est-ce que je l'aimais.
- je t'aime tyler.
notre vie ressemblait à un triste film d'amour, mais je m'en foutais. josh envahissait mes pensées, j'adorais ça.
et on s'était encore embrassés, et on était encore parti beaucoup plus loin.
la moitié de ma nuit avait été incroyable, le reste, beaucoup moins.