Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]

Chapitre 1

Je m'approcha un peu plus de lui. Je l'étudiais. Non pas, parce que c'était une forme de vie, que je ne connaissais pas mais, parce que je cherchais ce qui était la cause, de toute cette perte de sang. Et, ce que je voyais, ne me rassurait pas le moindre du monde. Je toucha son bras. J'eus le droit à un nouveau gémissement de douleur, cette fois encore plus pitoyable, que le précédent. Il était visiblement cassé et, en plusieurs endroits. Je sortis immédiatement mon téléphone de ma poche. J'appela mon dispensaire. Il avait besoin de soins et, c'était extrêmement urgent.

- Chef, ça va ? demanda la voix inquiète de Max.

- La ruelle par laquelle je passe à chaques fois, tu vois où elle est ? lui demandais-je en ignorant complètement sa question.

- Oui, répondit-il d'une voix de plus en plus inquiète. Qu'est-ce qui ce passe ?

- Demande à Diane d'y ramener le van, dis-je d'un ton sans appels. Dis-lui aussi d'y mettre du matériel de premier secours d'urgence. Je vais aussi avoir besoin de l'aide de Marcus. Et dépêche-toi.

J'avais raccroché, sans même attendre sa réponse. Je savais d'avance, qu'il ferait ce que je lui avais demandé, le plus rapidement possible. Je rangea mon téléphone dans ma poche puis, me reconcentra sur mon nouveau patient, qui m'était littéralement tombé du ciel. J'essayais de le garder éveillé mais, ce n'était pas gagné. Il était dans un mauvais état catastrophique.

Je n'avais jamais vu quelqu'un, dans un tel état et, y survivre. J'avais toujours sauvé la vie de mes patients. Il n'allait pas être le premier, à mourir entre mes mains. J'enleva ma veste en cuir puis, j'enleva mon t-shirt, avant de la remettre. Je n'avais rien de mieux sous la main sur le moment et, plusieurs de ses blessures, nécessitaient un traitement d'urgence.

Je n'eus pas à attendre bien longtemps, avant qu'un van gris, ne se gare avec les portes arrières face à la rue. Enfin, je dis van mais, il avait servi à livrer de la farine, la majeure partie de sa vie. Marcus ouvrit les portes en trombe. Il savait, que si je n'avais pas donné d'explications, c'était que c'était urgent. Il parut choqué lui-aussi, lorsqu'il vit mon nouveau patient et aussi, lorsqu'il remarqua ma tenue. J'avais laissé ma veste ouverte. Il était hors de question, que je mette du sang sur cette veste.

Il se ressaisi rapidement puis, il passa doucement ses bras sous ceux de l'homme tortue, alors que je passais les miens au niveau de ses genoux. On le leva le plus doucement possible puis, on l'installa comme on put dans le van. Ce qui était bien, c'était que Diane, a peur du sang. Le point négatif, c'est qu'elle est la seule, à avoir son permis. Elle avait fermé la trappe, séparant l'avant de l'arrière. Je soupira. Elle ne devait, en aucuns cas, voir mon patient tombé du ciel.

- Diane, quoi qu'il arrive, ne regarde pas ce patient, dis-je à voix basse.

J'avais presque murmuré ces mots mais, j'étais sûre, qu'elle m'avait entendue. Marcus me promit, de ne parler à personne, de mon patient. Il avait l'habitude de recevoir des ordres, étant un ancien membre haut placé et, armoire à glace, d'une mafia assez influente des environs. Je me reconcentra sur mon patient. Marcus m'aida à lui reboiter l'épaule droite, tout en l'empêchant de bouger.

Dans son état, même si j'ignorais complètement ses origines, je savais pertinemment, que son état pourrait lui être fatal. On arriva assez rapidement au dispensaire mais, au lieu de demander à ce qu'il soit déposé avec les autres, je demanda à ce qu'il soit amené directement dans mes appartements. Personne n'allait y entrer. Personne ne veut y entrer. Après tout, c'est dans mes appartements, que sont opérés les grands blessés.

Marcus, m'aida à l'installer sur la table d'opération. Il compressa ses plaies, alors que je me préparais à l'opération et, me mettais en tenue. Une fois que ce fut fait, je demanda à Marcus d'en faire autant. Maintenant qu'il l'avait vu, il allait m'aider d'un bout à l'autre. Le pauvre géant, avait déjà beaucoup tué. Il avait beaucoup sacrifié, pour pouvoir rester avec moi, après qu'il ai vu ce que je faisais réellement.