Elle appela immédiatement le pauvre homme. Elle s'énerva sur lui, alors qu'il ne lui répondait pas. Elle l'appela une bonne dizaine de fois, s'énervant de plus en plus, jusqu'à ce qu'il finisse par décrocher. Elle se mise à lui hurler dessus. Je ne l'avais jamais vu, ni énervée, ni hurler sur quelqu'un et, honnêtement, je donnerais n'importe quoi, pour ne plus la revoir ainsi. Je savais que, l'énerver, n'était pas une bonne idée mais, l'énerver, comme elle l'était maintenant, était quelque chose de bien trop flippant, pour être retenté.
- Reparle de moi encore une fois, finit-elle par dire en un grognement, reviens me voir encore une fois, et je m'occuperais de ton cas, comme jamais personne ne l'a déjà fait.
Elle racrocha, dès qu'elle eut finit sa phrase. Je souris. Elle avait peut-être l'air fragile et, était incroyablement gentille mais, il ne vallait mieux pas la chercher. Ce fait, me rendait fier. Certes, elle faisait un peu - beaucoup - peur mais, c'était ça, le plus important. Elle laissa échapper un soupire énervé, avant de fermer les yeux et, de se mettre à faire de plus en plus longues et lentes respirations. Je me demanda ce qu'elle faisait mais, la réponse, ne tarda pas à me sauter aux yeux. Ce n'en était qu'une ébauche mais, elle était en train de méditer.
- C'est pas vraiment comme ça, qu'on médite pour de vrai, laissais-je échapper.
- Je sais, fit-elle doucement en ouvrant ses magnifiques yeux maintenant complètement dépourvus de toutes traces de colère. Mais, ajouta-t-elle avec un léger sourire, je ne cherche rien d'autre, qu'à calmer mes émotions et, à réussir à me contrôler. Je ne sais pas vraiment qui ou, quand, j'ai appris quelque chose comme ça. Mais, aussi loin que je m'en souvienne, je l'ai toujours fait.
- Pourquoi ? demandais-je avec curiosité.
- Comme tu le sais, expliqua-t-elle tout en attachant ses cheveux en chignon avec un élastique sortit de je-ne-sais-trop-où, mon coeur était assez fragile, lorsque j'étais plus jeune.
- Oui, soufflais-je en baissant le regard sur ses genoux.
- Faire ça, continua-t-elle en posant doucement ses mains sur ses cuisses, m'aidait grandement, à contrôler les battements de mon coeur. Dès que ça n'allait pas, je faisais ça. Dès que quelqu'un me cherchait, je faisais ça. Dès que je devais me concentrer, je faisais ça. À force de le faire, au fil du temps qui passait, c'est devenu ma meilleure habitude. Je le fais, à chaques fois que je vais travailler, plusieurs fois dans la journée si nécessaire. Et, je le fais, avant mes opérations. Ça me permet de me concentrer et, de visualiser l'opération à réaliser.
- Je vois, soufflais-je en souriant.
- Même si je n'ai pas la bonne position, finit-elle par dire en me faisant un magnifique sourire, c'est quand-même, de la méditation en pleine conscience.
- C'est vrai, rigolais-je.
On continua de discuter de tout et de rien, pendant un très très très long moment. Mais, avec elle, le temps avait l'air de filer et, à peine avions-nous eu le temps de grignoter un truc rapide, que toute ma famille, se pointait dans son salon. April et Casey, avaient même finit leurs journées. Tout le monde prit une chaise, avant qu'elle ne se mette à expliquer, la situation dans laquelle se trouvait Mikey et, ce qui avait déclanché cet état justement. Tout le monde l'écoutait parler, leurs attentions, complètement concentrées sur elle. Elle avait même réussi l'exploit, de garder Raph concentré, tout au long de son discours.
- Tu veux dire, que mon fils, s'est non-seulement fait capturé, mais aussi torturé ? finit par résumer mon père et maître.
- Oui, répondit-elle avec une certaine gravité. Et, il en veut incroyablement à ses frères, ajouta-t-elle en serrant les poings. J'ai déjà pu, par de nombreuses fois, observer le véritable lien qui vous unit. Deviner par la suite qu'il vous en veut, parce qu'il a attendu que vous veniez le sauver, mais que vous n'êtes jamais venus, n'est pas bien compliqué.
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Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]
FanfictionJe m'appelle Alicia. Je menais une vie monotone, jusqu'au jour où, j'ai découvert l'impensable. Il était là. Enfin, il était plutôt tombé du ciel, non loin de moi. Je m'étais jurée, de ne plus jamais m'attacher à quelqu'un, émotionnellement parlant...