Chapitre 7

300 21 1
                                    

Après un bon repas, m'avoir demandé mon numéro et, m'avoir donné celui de Donatello, ils étaient repartis, comme ils étaient venus. Donatello m'appelait tous les jours, pour savoir comment allait son frère. Ça n'empirait pas mais, ça ne s'améliorait pas non-plus et, ça ne changeait pas. Leonardo et Raphael, eux, venaient me rendre visite tous les deux jours. Raphael pour voir son petit-frère. Leonardo, simplement pour parler avec moi. Lui et moi, on parlait de l'état de son frère mais, aussi d'un peu de tout. Il me considérait comme une amie et, ça me faisait plaisir.

- Si tu pouvais être humain, qu'est-ce que tu ferais ? lui demandais-je complètement de but en blanc.

- Je ne sais pas vraiment, me répondit-il en posant ses magnifiques yeux bleus lumineux sur moi. Pourquoi ? me demanda-t-il en retour.

- Je voulais juste savoir, répondis-je en me blottissant sous ma couverture.

- Je vois, rigola-t-il doucement face à mon geste.

- Quoi ? lui demandais-je en lui lançant un regard de biais.

- Il fait dix-neuf dehors et, tu ressemble déjà à un esquimau, lança-t-il en me souriant moqueusement.

- C'est pas de ma faute ! me défendis-je vivement en reportant mon attention sur l'écran de ma télé. Au dernières nouvelles, même un médecin, a le droit de tomber malade !

- Elle a raison Leo, fit son frère depuis la chambre de mon patient.

- Merci Raph ! m'exclamais-je, vraiment reconnaissante de l'empathie dont le colosse faisait preuve envers moi. Au moins un, qui est intelligent ! Je suis qu'une petite humaine fragile, ajoutais-je en grommelant.

- Fragile, mes fesses oui ! lança le colosse.

- Ce genre de remarques, tu te les gardes ! lui répondis-je en fusillant le mur du regard.

Les deux frères rigolèrent, à mon plus grand désespoir. Ils étaient vraiment insupportables, quand ils s'y mettaient à deux. Mais, c'était comme ça, que je les préférais. Ça faisait presque un mois, qu'ils venaient régulièrement voir leur frère, me voir moi et, m'embêter au possible. Je me souviens qu'à un moment, ils m'avaient tellement énervée, que je les avais menacés avec un ridicule scalpel, de faire de ces deux-là de la soupe de tortue. Ils s'étaient moqués de moi, avant de comprendre que j'étais sérieuse. Depuis, ils disent que je suis une véritable terreur.

- Whouah ! laissais-je échapper en frissonnant incroyablement de froid, lorsque la porte s'ouvrit et se referma, laissant entrer Donatello. Si il continue à faire aussi froid, ajoutais-je en serrant un peu plus ma couverture contre moi, je vais rentrer en hibernation !

- Ce n'est pas possible, me contredit le nouvel arrivant sur un ton catégorique. Ton corps ne le supporterait pas.

- Merci petit génie, mais je le savais déjà ça, répondis-je sarcastiquement en levant les yeux au ciel déclanchant les rires de ses frères.

- Qu'est-ce que j'ai dis ? demanda-t-il avec une tête perdue.

- Désespérant ! soupirais-je en secouant la tête, tout en m'emmitoufflant un peu plus dans ma couverture. Bordel ce qu'il fait froid ! me plaignis-je juste après.

Ma plainte, déclancha à nouveau les rires des deux frères infernaux. Ils restèrent toute la journée chez moi, surveillant autant leur frère dans le coma, que mon état. Au fur et à mesure de la journée, j'avais fait une poussée de fièvre et, j'avais rendu plusieurs fois le contenu de mon estomac. Ça, pour être malade, je l'étais ! Mais, au moins, j'avais trois gardiens, pour prendre soin de moi, comme il le fallait. Bon, il avait fallu que je leurs explique tout mais, ils se débrouillaient tous pas mal. Leo se porta volontaire, afin de veiller sur moi. En même temps, dès que la nuit fut tombée, ses deux frères, étaient partis sans un bruit.

Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant