Chapitre 5

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J'avais demandé à Marcus, si il pouvait dire pour moi à Diane et Max, de ne pas compter sur moi quelques temps. Je devais surveiller mon patient constamment, dont l'état global se déteriorait, à une vitesse folle. J'avais besoin de plus de matériel aussi. Du matériel de pointe cette fois. Mon patient, était passé en l'espace de quelques jours, d'un état à peu près normal, à celui de dangereusement critique. Je ne savais ni quoi faire, ni ce qu'il ce passait avec lui. J'avais besoin de son frère scientifique mais, j'avais trop d'orgueil, pour lui demander de l'aide.

Je soupira, tout en vérifiant ses constantes. Je grimaça. Elles n'étaient pas bonnes. Pas bonnes du tout. Le téléphone de mon patient, sonna pour la énième fois de la matinée. Je respecte la vie privée, mais là, ça devenait grave énervant. Après deux jours d'un silence radio total, son frère scientifique, avait rappelé. Je n'avais pas décroché. Après tout, mon patient allait bien et, je leurs avais dit de déguerpir. Il avait appelé toutes les deux heures, en laissant à chaques fois un message différent. Il s'inquiétait pour son frère. Je pouvais parfaitement le comprendre.

Mais, j'étais en colère et, j'étais en période de deuil. C'était parfaitement normal, que j'envois chier des inconnus. Mais, depuis la veille au matin, il appelait le téléphone de son frère, toutes les demies-heures. Comme je ne savais pas comment mettre le téléphone en silencieux et, qu'il était hors de question que je le casse, je le laissais sonner. Je sortis pendre l'air. J'en avais marre. J'avais besoin de matériel soffistiqué, que j'étais loin de pouvoir me payer. Mon fournisseur n'acceptera jamais, de me livrer un matériel aussi cher gratuitement. Sans compter les risques, que ça représente.

Pour éviter les vols de ce matériel médical là, les hôpitaux ont fait installer des puces GPS. Hors, il était hors de question, que les autoritées soient mises au-courant, de ce qu'il ce passe dans mes deux bâtiments. Je soupira, en fixant le ciel, qui arborait les couleurs d'un couché de soleil, tout en passant une nouvelle fois une main dans mes cheveux. Ce patient, allait finir par me rendre dingue. Entre son frère qui appele tout le temps sans relâches et, lui qui nécessitait plus que ce que j'étais capable de donner, il va forcément y avoir un moment où, je vais finir par craquer.

L'alarme de son cardiographe, qui se mettait soudainement à chanter, me tira brusquement de mes pensées. Je me précipita à l'intérieur. Il ne manquait plus que ça ! Je courus chercher le défibrilateur et l'adrénaline, avant de le faire charger et, de la lui injecter. Bordel ! Pourquoi il me faisait ça ? Je dégagea. Rien. Merde ! J'augmenta la dose d'adré, tout en poussant la puissance du défibro. Encore rien. Je poussa encore. Toujours rien. Je poussa le tout au maximum. Un bip. Puis un second. Et un troisième. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que son pouls, redevienne normal. Je soupira de soulagement, tout en me laissant glisser au sol.

Il m'avait fait peur. Je ferais quoi moi, si je le perdais soudainement ? Je me leva et, décida de laisser l'adrénaline et le défibrilateur non loin de lui. Je regarda, combien de temps son coeur c'était arrêté cette fois. Moins de deux minutes. Je grogna. Ce n'était pas bon. Entre cette fois et, la fois datant de son opération, ce n'était pas bon. Certes, son coeur c'était arrêté moins longtemps que la dernière fois mais, si il s'arrête une nouvelle fois, je doute qu'il y survivra. Décidant de ravaler mon orgueil, j'attendis patiemment, que son frère le rappel. Ce qui, ne tarda pas à arriver.

- Je.... commença-t-il après avoir soupiré de soulagement.

- Si je vous fais une liste, le coupais-je directement, seriez-vous capable de m'apporter le matériel que je vous demande, tout en faisant bien gaffe à désactiver les puces GPS ?

- Ça dépend de ce que tu veux, me répondit la voix de son frère qui m'avait agressée.

- C'est pour Mikey, déclarais-je en soupirant. Il ne va pas bien. Son état c'était amélioré puis, il a soudainement dégringolé. Je ne suis plus capable d'assurer sa survie, sans un matériel spécifique. Matériel, dont je ne dispose pas. Je n'ai pas les moyens de les acheter à mon fournisseur et, j'ai bien trop peur que l'on localise mon hôpital clandestin, pour demander à des amis de les voler.

Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant