Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]

Chapitre 24

Au final, décidant qu'elle avait la flème de cuisiner et, vu que je ne savais rien faire, on s'installa tranquilement dans son canapé, avec un paquet de céréales et, une bouteille de lait. Enfin, j'étais allongé dans son canapé et, elle était allongée sur moi. Enfin, être allongé, était un peu prétentieux de ma part. Son canapé, étant bien trop petit pour moi, j'étais seulement avachi dedans, me servant de l'un des acoudoirs, comme d'un dossier. Mes jambes étaient pliées et, même si cette position était assez inconfortable pour moi, elle semblait être assez à l'aise.

- Leo, tu es bien comme ça ? me demanda-t-elle avec inquiétude, en se levant légèrement sur mon torse, pour planter ses yeux magnifiques dans mon regard. Ce n'est pas inconfortable pour toi ?

- Ne t'inquiètes pas, lui répondis-je en lui souriant tout en posant ma main de libre sur sa joue. Temps que toi tu es bien, je suis bien aussi.

Elle soupira, tout en reposant front contre ma gorge. Je souris. Elle n'allait pas tarder à s'endormir, maintenant qu'elle avait mangé. Elle se blottit un peu plus contre moi, tout en se recroquevillant. Je rigola légèrement. Je ne savais même pas, comment elle faisait, pour tenir dans cette position, sans qu'elle ne lui soit inconfortable ou, qu'elle ne lui fasse mal au dos. Qu'elle ne lui fasse pas mal tout court. Je passa un bras autour de ses épaules, avant de passer l'autre autour de ses hanches. Je me laissa un peu plus aller, dans son canapé vraiment trop petit.

- C'est mieux comme ça, soupira-t-elle en se recroquevillant encore.

- Tu sais, rigolais-je doucement, tu ne réussira à rien, à essayer de te faire de plus en plus petite.

- Mmh, répondit-elle en hochant la tête contre moi.

- Et, soufflais-je en la serrant légèrement plus fort contre moi, tu es déjà endormie.

Je soupira, tout en posant ma tête contre l'acoudoir. Je ferma les yeux, me concentrant, sur le contact de son corps sur le mien. Elle était tellement légère, que je la sentais à peine. Mais, j'avais tellement conscience de sa présence, qu'il m'était difficile, d'oublier qu'elle était roulée en boule sur mon torse, ainsi que mon ventre. Je n'osa plus bouger, afin de ne pas la déranger. Elle avait besoin de sommeil plus que quiconque, avec la journée qu'elle avait passé. Bercé par sa respiration ample, je finis par m'endormir aussi.

*

Je me réveilla en sursaut, alors que le poids plume qui dormait sur moi, se mettait soudainement à gémir douloureusement. Je caressa doucement son dos, tout en posant une main sur sa joue. Elle sembla se détendre. Je soupira de soulagement, avant de grogner. Elle s'était calmée mais, à peine un petite minute plus tard, elle recommença de plus belle. Je tenta de la réveiller doucement mais, ça ne fonctionna pas. Je l'appela mais, toujours pas de réponses, ni de résultat concluants. Je finis par la secouer vivement.

- Mikey arrêtes ! cria-t-elle avant de se réveiller d'un coup et, se mettant à paniquer.

- Hey ! Hey ! Tout va bien ! soufflais-je en prenant son visage entre mes mains, en essayant de la rassurer comme je le pouvais. C'est moi ! C'est moi ! Tout va bien ! C'est moi !

- Leo ? me demanda-t-elle en me regardant, le visage ravagé par la peur et les larmes. C'est vraiment toi ?

- Oui, répondis-je en rapprochant son visage du mien pour poser mon front contre le sien. C'est moi Al. Tout va bien maintenant. Tu es en sécurité maintenant. Je suis là.

- Leo, murmura-t-elle alors que ses larmes redoublaient. Leo ! s'exclama-t-elle avant de se jeter sur moi.

Elle percuta mon corps avec force, tout en me serrant désespérément contre elle. Je la serra contre moi, tout en lui caressant le dos. Je n'avais pas l'habitude, de faire ce genre de choses. Normalement, je n'ai personne à rassurer. Alors, je manquais grandement d'expériences, pour ce genre de choses. Elle continua de pleurer et, de trembler de peur, pendant un long moment. Moment, qui m'avait parut durer une éternité. Jamais, le temps ne m'avait semblé sécouler aussi lentement. Même une fois qu'elle fut calmée, elle refusa de me lâcher.