Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]

Chapitre 8

Ça faisait maintenant pratiquement deux mois, que l'imposant homme tortue, était couché sur ma table d'opérations. Il m'empêchait de sortir de chez moi, de m'occuper correctement de mes patients. Je ne pensais qu'à lui. Lui et, son coma. Coma, que je ne m'expliquais pas vraiment. Il réagissait, comme si il allait se réveiller mais, ses yeux étaient fermés et, son coeur battait bien trop lentement, pour qu'il le soit vraiment. Je n'avais pas non-plus, eu de nouvelles de sa famille.

Je me posais des questions, quand à ce qu'ils pensaient réellement de lui. Et si, en réalité, ils en avaient quelque chose à faire. Je secoua la tête en appelant Max, pour qu'il bande correctement la tête de la petite. L'annonce de la mort de Molly, nous avait tous touchés. La mafia qui dirigeait notre quartier, avait entièrement payé son enterrement. D'ailleurs, il avait vraiment été magnifique.

Beaucoup de gens, avaient été présent. Des gens, que je n'avais jamais vu de ma vie, pour la plupart. En tout cas, il y avait eu tellement de monde, qu'on aurait dit une foule de journalistes, réunis pour le dernier évènement, d'une star inter-planétaire. Ce qu'elle était, pour tous ceux qu'il la connaissait. Elle était notre pilier à tous. Sa perte, avait ébranlé une bonne partie de la ville. Et, nous sommes à New-York. C'est pour dire ! Notre deuil, conformément à ce qu'elle voulait, avait duré une semaine et, c'était terminé par une grande fête au soir.

Beaucoup de gens portaient du noir et, même les enfants, faisaient le deuil de cette mamie d'exception. Mais, maintenant que c'était fini, la vie reprenait doucement son court. Difficilement certes mais, il le fallait. Personne ne m'en avait voulu, de ne pas avoir pu la sauver. La leucémie qui la travaillait depuis des années, ainsi que son cancer généralisé, avaient eut raison d'elle. La médecine, ne pouvait rien faire pour elle. Tout le monde le savait.

- Ça va doc ? demanda le père de la petite fille.

- Oui, repondis-je en lui souriant doucement. C'est juste quelques petits problèmes personnels. Rien de bien grave.

- Vous êtes toujours là pour nous, fit la mère de la petite avec un sourire qui illumina la pièce. On peut bien être là pour vous.

- Merci, dis-je avant de retirer mes gants pour prendre ses mains dans les miennes. Je vous remercie infiniment de votre offre. Je vous promet, que je vais y réfléchir.

Je leurs serra la main une dernière fois, avant de passer à mon patient suivant. Je me noyais dans le travail. Tout le monde, était capable de le dire maintenant. Mais, ça m'évitait de me consoler.... comme je le fais d'habitude. Je continua ainsi, jusqu'à ce que mon téléphone sonne. Je regarda le numéro. C'était celui du frère scientifique, de l'homme-tortue dont je m'occupais. J'en étais sûre et certaine. Je soupira, avant de le rediriger sur ma messagerie. Ils ne m'avaient pas donnés signe de vie pendant près de deux mois et, ils croyaient qu'ils pouvaient revenir ainsi ? Ils ne doutaient vraiment de rien ceux-là !

Au moins, notre fournisseur avait recommencé à livrer tout ce qu'il faut, normalement. C'était surprenant mais, je m'en fichais. Tout ce qui comptait, était le fait que je pouvais reprendre mes activités tranquillement. Je regarda par la fenêtre. Je demanda à Diane, de me remplacer pour la nuit. Je savais, qu'elle prendrait son service la nuit, comme elle le fait normalement mais, je ne pouvais m'en empêcher.

Après avoir salué tout le monde, je pris la direction de chez moi. Grace à la substance que sa famille m'avait faite lui injectée, ses blessures avaient guéries en un temps record. J'avais passé toute la nuit précédente, à lui enlever ses points de sutures. C'était dingue mais, ses blessures, n'en avaient déjà plus besoin. Sauf une ou deux, qui étaient plus profondes que les autres. En tous cas, le fait qu'il guérissait aussi vite, m'arrangeait beaucoup. Parce que, s'il aurait été humain, j'aurais dû continuer de le surveiller.