Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]

Chapitre 3

Je me réveilla brusquement. Quelqu'un tambourinait à ma porte. Je grogna, avant de me lever doucement et, de me décider à aller ouvrir. J'avais passé une bonne partie de la nuit à stresser et, j'avais extrêmement mal dormi. Lorsque j'ouvris, deux personnes étaient devant ma porte. Quatre formes énormes, entrèrent de force chez moi. Je me figea, lorsque je me retrouva à terre, un homme tortue moins grand mais, plus musclé que mon patient, me maintenait contre le sol, en me fusillant de son regard bleu, étrangement lumineux.

Je le laissa faire. Si il voulait me tuer, qu'il le fasse. Après tout, la vie de leur ami ou, de leur frère, reposait sur mes épaules. Temps que je ne jugerais pas qu'il peut partir de chez moi, il ne partira pas. Un rat de taille humaine, habillé en vieux moine bouddhiste, posa sa main sur son épaule, en lui demandant de se calmer et, de me lâcher. Il se calma mais, ne me lâcha pas immédiatement. Il me lâcha précipitamment, lorsque mon patient émit un gémissement de douleur pitoyable.

- Mon patient m'attend, dis-je en me dirigeant vers la cuisine. Faîtes comme chez vous mais, ne touchez à rien. Vous pourrez y aller un par un, lorsque je vous le dirais et, pas avant.

- Sous ordre de qui ? demanda en un grognement l'un des hommes-tortues, avec un espèce de bandana de couleur rouge.

- Sous ordre du médecin, dis-je simplement en le fusillant du regard.

- Donc, c'est toi, qui a sauvé la vie de mon fils, fit le rat.

- Oui, soupirais-je en mettant l'ananas dans le mixeur. Mintenant, l'un de vous va s'occuper de ça, pendant que je vais me préparer. J'ai besoin d'une douche et, de me changer. Une fois que ce sera fait, mettez ça dans un saladier. Je m'occupe de mon patient. Après seulement, je serais sociable.

Je partis me doucher, avant même, qu'ils ne répondent quoi que ce soit. Une fois sous l'eau, je soupira. Ils étaient cinq. Quatre hommes-tortues de près - ou plus - de deux mètres et, un homme-rat. Je ne jugeais pas les gens, mais là, ça dépassait clairement, ce que ma conscience pouvait gérer. Ce fut dans un état second, que je sortis de la douche et, que je m'habilla. Je m'attacha grossièrement les cheveux, avant de retourner dans mon salon.

Je prit le saladier, ainsi qu'une cuillière, avant de retourner dans ma salle d'opération. Je monta sur la table et, réitéra mon rituel, de toutes les trois heures. Ça me renseigna aussi, sur le temps que j'avais passé à dormir. Je savais qu'ils me regardaient faire et, qu'ils étaient grandement choqués. Mais, je n'avais pas le matériel nécessaire, pour le nourrir artificiellement. Ni, pour lui donner des anti-douleurs. Une fois que ce fut fait, je me mise à désinfecter ses plaies et, à changer ses pansements.

- Merde, murmurais-je alors que je me rendais compte, que l'une de ses plaies supurait légèrement. Et merde ! grognais-je en sortant de quoi défaire ses points de sutures, lui désinfecter la plaie, ainsi que remettre d'autres points. Pourquoi tu me fais ça maintenant ? Tes plaies était jolies ! Il n'y avait qu'à attendre qu'elles guérissent !

Une fois sa plaie correctement nettoyée, je passa à toutes les autres. Je grogna, en constatant qu'il y en avait trois autres, qui étaient dans un sal état. Je leurs accorda un soin extrême. Elles n'étaient pas très graves mais, si l'infection empirait, ça risquerait d'être dangereux pour lui. En fait non, ça ne risquerait pas. Ça serait dangereux pour lui, de toutes façons. Je soupira de soulagement, lorsque je finis de lui poser le dernier pansement.

Je me rinça les mains, avant de lui passer un nouveau bout de tissu humide dessus, seulement sur le visage cette fois. Je remarqua, une légère fièvre. Ce n'était pas bon signe. Je fouilla dans mes affaires, afin de trouver de quoi lui faire une prise de sang. Mon cerveau carburait, pour essayer d'identifier, ce qui aurait pu causer son état. Je grogna, avant de courir dans mes appartements. Je retourna mes affaires, afin de trouver le matériel nécessaire. Puis, je tilta. Je jura. Je ne suis qu'un médecin. Je ne peux pas savoir, ce qui cause ça.