Un médecin d'exception [Tmnt fanfic]

Chapitre 13

Petits mots de l'auteur : ce chapitre et les suivants, peuvent ou/et vont contenir des scènes osées, capables de heurter la sensibilité des âmes sensibles. Donc, âmes sensibles, s'abstenir ^^

Donc, bon matin, midi, après-midi, soir, ou nuit et, bonne lecture ^^

Mes larmes devinrent incontrôlables et, avant que je ne tombe au sol, le leader de cette fratrie impossible, me prise dans ses bras. Une fois ma surprise passée, je passa mes mains sur ses côtés et, agrippa les bords de sa carapace. J'enfouissa mon visage contre son torse, avant de laisser libre court à mes larmes. Je n'en pouvais plus. Il fallait que ça s'arrête. J'allais finir par devenir folle. Ou pire encore ! Il finit par me serrer contre lui, tout en me caressant le dos. Je retrouva bien vite cette sensation de bien-être, qui m'envahissait dès qu'il était près de moi.

Je ne pouvais nier, que j'étais bien, entourée de ses bras protecteurs comme je l'étais. Le fait qu'ils ne soient pas vraiment humains, ne me faisait plus grand-chose. Je finis par me calmer doucement mais, j'avais encore besoin de réconfort. Réconfort, que ses bras m'apportaient, avec une facilité déconcertante. Comme d'habitude. Comme avant. Il sembla le comprendre et, après avoir arrêté les mouvements de sa main, il me serra plus fort contre lui. Je me laissa complètement faire. Après tout, Leo est celui en qui j'ai le plus confiance, pour pouvoir nous protéger, son frère, mon hôpital, et moi.

Je me blottis un peu plus contre lui. Certes, il ne dégageait pas la chaleur réconfortante d'un humain mais, j'avais toujours aimé être dans ses bras. Certes, ce n'était pas la même sensation d'avec Mikey dans mes rêves mais, c'était encore mieux que lui. Certainement, parce que l'un est réel et, l'autre non. Je soupira d'aise. J'étais vraiment bien dans ses bras. Puis, tout à coup, il me lâcha rapidement, avant de séparer nos corps d'une distance raisonnable, tout en me tournant le dos. Je rougis doucement, avant de me mettre à sourire. Finalement, ils étaient bien plus humains, qu'ils ne le pensaient.

- Leo, ça va ? demandais-je en m'approchant de lui et, posant une de mes mains sur sa carapace, tout en sachant très bien, ce qu'il se passait.

- Je.... déso.... je.... bredouilla-t-il, en essayant de se faire plus petit, ce qui, vu sa taille et sa corpulence, était grandement impossible.

Je rigola doucement, avant de prendre entre mes doigts, les sangles retenant sa carapace. Je le tira doucement vers la deuxième porte de la pièce. Elle donnait sur une salle de bains, donnant elle-même à ma chambre. Je le tira derrière moi et, malgré qu'il aurait facilement pu refuser de me suivre, il me laissa le guider. Ce qui était bien avec mes appartements, était le fait que les murs et les portes, sont insonorisées. Je pouvais donc y faire ce que je voulais. Il n'était pas humain entièrement mais, ça m'importait peu. Si c'était lui, encore moins.

- Je vais prendre soin de ça pour toi, déclarais-je en le faisant s'asseoir sur le bord de mon lit.

- Alicia, tu n'es.... commença-t-il en tentant de cacher son entrejambe.

- Chut, soufflais-je doucement en posant mon index sur ses lèvres. J'ai besoin de quelque chose, qui me dise que c'est bel et bien ici, la réalité, murmurais-je contre sa joue. Je suis désolée, que ce soit tombé sur toi, ajoutais-je avant de m'éloigner de lui.

- Je.... je suis désolé, fit-il avec une mine pitoyable alors que je fermais mes portes à clefs.

- Ce serait plutôt à moi, de te dire ça, répliquais-je avant de le rejoindre. Leo, soufflais-je en posant mon front contre le sien, sais-tu seulement, ce que j'ai vais faire ? Ce que je besoin de faire ?

- Tu vas te servir de la situation, répondit-il en fermant les yeux, à ton profit.

- Je ne vais plus être moi-même, ajoutais-je en approchant un peu plus mon visage du sien. Et, je risque de t'appeler souvent, pour que tu puisse rester mon pilier. Leo, tu ne sera pas le premier. Je me suis servis de bien autres hommes, afin de me.... consoler.