15. La guérison

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Je respire un bon coup et rentre dans la chambre. Je le retrouve allonger sur le lit, il demande :

« C'est qui ? »

« C'est moi »lui répondis-je en fermant la porte

« Qui moi ? »

« Tu ne me reconnaît pas ? »

« C'est mon bébé »

« Oui »dis-je avec un voie d'enfant

« Aller viens à côté de moi »

Je m'approche du lit et il s'assoit. Je lui demande :

« Tu n'aurais pas pu le faire avant ? »

« Non, je n'avait pas envie »

« Méchant »

Je m'assoit à côté de lui. Il met son bras autour de moi, et me sers vers lui. Je lui dis :

« Sam, je me sens prête pour mieux te soigner »

« Ne te sens pas obliger »

« Je veux le faire, je veux que tu n'ai plus mal »

« D'accord, alors fais le »

« Tu peux te coucher, s'il te plaît »

« Mais je viens de me relever »

« S'il te plaît »le suppliais-je

Il se recoucher. Je me concentre et me met à califourchon au dessus de lui. Il me demande :

« Mais qu'est ce que tu fais ? »

« Tu verra une fois que ça sera fini. Maintenant ne bouge pas s'il te plaît. Je ne voudrais pas encore te blesser »

« D'accord je vais essayer de ne pas bouger »

Je me concentre et met mes mains au dessus de sa blessure qui ne se voit pas mais dont je sens qu'il y a encore quelque chose. Je sens le pouvoir monter dans mes mains. Je ferme les yeux, pour me concentrer.

Très mauvaise idée, je me revoit morte. Je met mes mains vers mon visage et je me laisse tomber, doucement, sur lui.

Il me sert contre lui et me demande :

« Qu'est ce qu'il y a ? »

« Rien, c'est juste... »

« Ce que tu as vu tout à l'heure. Steve m'a raconter qu'il avait vu quelque chose, il n'a pas voulu me dire quoi. Mais il sait que toi aussi tu as vu quelque chose de dérangeant, il ne sait pas ce que c'est. Moi non plus d'ailleurs. Mais il t'a retrouver en position fœtus en train de pleurer. Alors, dis-moi tu as vu quoi ? »

« Je t'est vu, on se battais, et je... je...»commençais-je à pleurer « Je me suis fait tuer »

« Tant que je suis là, tu ne pourra pas mourir. Je te protégerais »

Je sourit, et il me fait :

« Et de toute façon, tu es infatigable »

Je sourit, à nouveau, c'est vrai qu'il a raison.

« Tu veux vraiment le faire ? Tu t'en sens capable ? Ou tu veux que je t'aide ? »

« Je veux le faire. Je m'en sens capable. Mais j'ai une question, comment tu va m'aider ? »

« Tu veux vraiment que je te montre comment je vais t'aider ? Assis toi, s'il te plaît »

« D'accord, mais pourquoi ? »

Un secret bien cachéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant