Risk It All

Chapitre 20

Après avoir pris une longue douche, Rebelle se changea et sortit de la salle de bain. Elle s'arrêta net en voyant son frère qui pointait son fusil en direction de la porte, la mâchoire contractée. La brunette suivit le regard du jeune homme, qui s'arrêtait sur Zayn, les mains levées, une cigarette entre les dents.

-Hunter, ça va il est de notre côté, s'écria Rebelle. Hunter fronça les sourcils.

- Qui est-il ? Interrogea Hunter qui pointait toujours le Bazané.

- On peut lui faire confiance, il est... heu... une connaissance, mentit la jeune femme.

- Disons plus un ami... parceque, on travaille ensemble... ouais c'est ça on travaille ensemble, ajouta le jeune homme, un rictus aux lèvres. Rebelle sourit  pour la première fois depuis plusieurs jours... et à  cause de celui qu'elle craignait depuis des mois. Le   regard soucieux de Hunter se promena de Zayn à Rebelle.

- Merde, Baisse ton arme, s'il te plaît, suplia Zayn. Après être certain qu'il n'était pas armé, Hunter baissa son arme.

- Je tiens d'abord à t'avertir, j'ai été employé par James , et mon but était de vous tuer, mais j'ai réalisé que j'en étais incapable, son regard se tourna sur Rebelle.

Hunter fît  de gros  yeux et fronça  les sourcils, incertain.

- Wow, c'est  tellement rassurant... pourquoi ne l'as   tu pas fait? Demanda froidement Hunter la main agrippée à son arme argentée.

- J'ai déjà fait ça dans le passé des dizaines de fois, mais jamais avec des personnes innocentes, avoua le jeune homme. Hunter plissa des yeux. Si James ne sait pas que vous êtes ici à l'instant même, il le saura dans peu de temps, et croyez-moi, il est près à tout pour vous avoir. Il vous suivra jusqu'au Texas s'il le faut, mais il ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas eu ce qu'il veut. Il fît un courte pause, et attendit que Hunter hoche de la tête pour recommencer. Il a des dizaines d'employés, et il y a de bonnes chances qu'il vous trouve d'ici demain soir.

Hunter le scrutta du regard plusieurs secondes avant d'ouvrir la bouche.

- Et Qu'est-ce qui me dit que ce que tu dis est vrai ? Qu'est-ce qui me dit que je peux te faire confiance ?

Zayn haussa des épaules et se retourna vers la porte.

- J'en sais rien, mais maintenant, c'est à vous de décider ce que vous faites... Tu verras bien vite que ce que je dis est vrai, lança le jeune homme avant de sortir. Rebelle voulait sortir avec le Bazané, mais son frère l'en empêcha.

- Je ne lui fait pas confiance , Rebelle, avoua le jeune homme. On ne sait pas son intention. Rebelle haussa les sourcils.

- J'en ai rien à foutre de ses intentions, rendu Où on en est, les risques ne m'importent peu, dit Rebelle en se dirigeant vers la porte. Dehors, il pleuvait à boire debout. La brunette rattrapa le jeune Bazané dans la stationnement désert.

- Attend ! S'écria-t-elle. Le jeune homme pivota, les sourcils froncés. Ses cheveux noir de jais lui collait au visage et ses iris aussi noir ressemblaient  à une tâche d'essence reluisante sur l'asphalte. Où vas-tu ?

Le jeune homme sourit.

- Tu t'intéresses vraiment à moi ?

- Bah... heu... pas du tout... c'est juste que... je veux savoir, c'est tout, bafouilla la belle brunette. Zayn haussa un sourcil et sortit une clé de sa poche.

- Je vais à ma chambre.

Rebelle hocha de la tête.

- Ouais... euh... je voulais te dire merci, pour... pour les informations que tu nous as données...

Zayn secoua la tête de gauche à droite.

- J'ai fait des choses atroces, je ne mérite pas tes remerciements, tu es une personne beaucoup trop Bien. Il se retourna aussitôt et entra dans la chambre A2, laissant Rebelle confuse. Elle resta quelques minutes sous la pluie à fixer la porte, puis rentra  à  sa chambre. Elle précipita  dans les bras  de son frère  si réconfortant.

Tout ce dont elle avait  envie en ce moment, c'était  de retrouver  ce qu'elle  avait avant  toute  cette  histoire, mais c'était  impossible.

Rebelle  cligna des yeux, et une fraction  de seconde  plus tard, un homme s'était  infiltré dans leur chambre  et se précipitait  droit  sur eux. Il lui donna  un coup  de poing  au visage.

Puis le noir.