C'était la maman à Shems, a vrai dire, je n'avais répondu à aucun de ses appels...
Maman shems : Salam Aleykoum benthi, j'ai essayé de t appeler à plusieurs reprises, tu répondais pas.
Moi : désolé tata, tu sais le travail, la maison, le dodo y a que ça dans ma vie...
Elle : je te pardonne ma fille.
Elle s'installa au salon, je fit le thé puis on discuta de tout et de rien, quand bien Evidemment vint le sujet shemseddine.
Elle : ma fille tu sais, il arrive qu'on se dispute avec son mari, mais la ça dure quand même longtemps... Tu ne penses pas
Moi : ah il t a raconté...
Elle : il ne m'a rien dit, il est partit chez sa sœur.
Moi : c'est vrai ?
Elle : oui il appelle tous les jours mais ne veut pas entendre parler de toi... J'ai essayé de lui parler, il ne veut rien entendre.
Moi : ... Je peux rien y faire
Elle : si, appel le toi
J'avais envie de lui dire non mais main prirent le téléphone.
Elle me regardait comme ci j'allais parler au président, j'avais mis ma fierté de coté, truc de ouf.
Bip... Bip...
Shems : ... Salam aleyki yemma, ça va ?
Moi : ...
Shems : allo... Allo...
Moi :...
Sa mère me fit signe de parler, mais aucun mot ne voulait sortir. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas entendu sa voix grave.
N'ayant aucune réponse il finit par raccrocher.
Sa mère me regarda, d'un air décourager, mais elle gardait espoir.
Moi : désolé c'est plus fort que moi, j'y arrive pas.
Elle : on a qu'une vie, je suis persuadée qu'il sera fou de joie de t entendre. Aller aller
Moi : ok
Bip...
Shems : Yemma ?
Moi : ...
Shems : Allo
Moi : Allo...
Il y eut un long silence, je suis persuadé qu'il avait reconnu ma voix, j'entendais son souffle, le même que j'avais ressenti sur mon corps il y a quelques moi. Il raccrocha sans même me laissait le temps de lui dire ce que je voulais lui dire, même si je n'avais pas réviser mon texte.
Moi : ... Il a raccroché. J'avais encore le téléphone collait contre la joue. Je voulais qu'une chose, fondre en larme, mais comment était ce possible, je l'avais détesté, mais la je voulais lui reparler...
Elle : rappelle ça a dut coupé.
Elle est mignonne, elle cherchait des excuses pour me réconforter... Mais ça ne marchait absolument pas. Je restai la immobile sans dore un mot.
Elle : aller ma fille rappelle.
Moi : laisse tomber tata. Il ne veut plus me parler.
Elle : essaie une dernière fois.
Comme on dit qui ne tente rien à rien, et la 3ieme c'est la bonne.
Bip... Puis messagerie, dans min elan je rappelle une 2ieme fois, peut être il n'avait pas fait exprès de raccrocher, je rappelle pareil, une sonnerie a sa raccroche. Je tendis le téléphone a Zoubida, qui me regardait comme ci elle attendait une réaction de ma part, mais je ne réagit pas, j'étais comme déchirer, c'est d'être ignoré qui me faisait le plus mal, comme ci je n'existais pas. Des mots sortirent tout seul de ma bouche, Zoubida n'avait pas compris
Elle : parle plus fort ma chérie
Moi : ... Je divorce...
Elle : tu dis ça ma chérie parce que t es dans l'émotion il faut réfléchir a ce genre de décision
Moi : ... Je divorce...
Elle : je lui parlerai, encore une fois
Moi : non, c'est comme ci c'était déjà fait, je divorce.
Ça n'était pas dans mon habitude de courir derrière les gens, il veut jouer, on va jouer. Et j'étais jeune, je pouvais refaire ma vie facilement. De toute façon, on avait rien d'un couple, donc après tout pourquoi rester coincé ensemble.
Zoubida me dit en partant :
Elle : réfléchis bien, ne fais pas d'erreur.
Moi : merci pour tout tata, elle me pris dans ses bras et partit avec son petit sac.
Je la regardais s'éloigner, quel courage, j'avais beaucoup de respect pour cette femme surtout après tout ce qu'elle a enduré dans sa vie. Je sentais son amour comme celui d'une mère, elle m a toujours soutenu, aidé, conseillé, un amour quoi, je l'admirai dans le fond, j'aimerai tellement lui ressembler, mais à coté je n'étais rien... J'étais seule... Moussa lui, avec le temps nos chemins se séparèrent non pas à cause d'une dispute ni autre, mais il se disait pas prés à assumer une fille trop dans le dîne... Je voyais ce que ça voulait dire, on s'envoyait juste des petits messages de politesse et c'est tout.
Un jour comme je me suis décidée à sortir, rester à la maison ça allait un moment. Je mis donc un slim noir, des adidas montante un haut un peu long noir une veste en cuir marron et un hijab noir. Je pris l'ascenseur et comme d'habitude, hijab ou pas, je faisais mon petit rituel, je me mirais pour voir si j'étais bien.
La porte de l'ascenseur s'ouvrit je ne m en rendit même pas compte.
Puis une odeur familière. Je me suis retournée, sur qui je tombe... Shems , après un mois d'absence je le revoyais, nos regards se croisèrent à peine 10 secondes puis il appuya sur le 14, j'étais tellement déstabiliser que je ne sorti même pas de l'ascenseur.
Il fit comme si je n'existais pas. Au bout d'un moment je ne pouvais plus me retenir.
Moi : tu peux me dire à quoi tu joues la ?
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L'histoire de ma vie : La haine dans le sang
General FictionJe me présente khadija ou dydy pour les intimes, je suis d'origine sénégalaise, j'ai 24ans,je suis un garçon manqué, j'aime bien tout ce que les garçons font, faire de la moto, me battre, cracher, rester en bas de la cité toute la soirée, peut être...