*rien ne disparait totalement*
A peine je vis son visage, une tonne de souvenir revint, il n'avait pas changer, il s'appelle Issa c'est un senegalais, c'est mon ex, on est restait ensemble 2 ans et demi, notre histoire était compliquée, on se battait tout le temps, il m avait trompé à plusieurs reprise car je ne voulais pas coucher avec lui. Le voir ici me faisait trop bizarre, ça faisait près de 5ans que je ne l'avais pas vu. Je vais vous le décrire : il est grand ni gros. Ni mince, le teint clair, les cheveux bouclés, c'est un peul, un bon style. On s'est rencontré lorsque j'étais au lycée. Il avait envoyé un gars de ma cité pour me parler puis on s'est mis ensemble. Il n'a jamais réellement était dans le dine, il sortait tous les samedi soirs, il buvait, il fumait un peu de tout. Il est en parti la cause de l'ancienne moi. Toute cette haine je lui devais. Toute ma violence c'était lui qui l'avait réveillé, il m avait tellement déçu dans ma vie. Il voulait toujours qu'on se voit tard le soir, donc je sortais en cachette de chez moi, mes parents pétez des capables, il n'en pouvait plus.
Issa : ohhhh Dydyyy, j'arrive pas à y croire.
Moi : qu'est ce tu fous la ?
Il était parti en prison, voilà comment notre histoire c'était fini.
Issa : ben je suis sorti, walalala comment t as changé ...
Moi : oui el hamdoullah.
Issa : ben putain... Alors tu deviens quoi ?
Moi : je me suis mariée, j'habite plus ici.
Issa : non dit wallah ?
Moi : wallah
Il me chuchota à l'oreille
Issa : dommage... Tu me lâche ton num, comme ça on se revoit ?
Moi : ni compte même pas je suis mariée.
Issa : non mais tranquille on a partagé tellement de chose ensemble, on se voit tranquille, on passe l'aprem à l'hôtel.
Moi : va te faire oui, y a écrit reine des putes sur ma tete ?
Issa : et mais tranquille, arrête de faire la meuf, crary maintenant tu porte le voile tu fais la soeur.
Moi : bon... J'ai même pas mon temps pour salam...
Issa : attends on va prendre un verre.
Moi : plutôt mourir !
Je pris Faiza on partit ensemble chez elle, bien sur elle me demanda des explications, je lui ai tout raconté.
On passa le reste de l'aprem tranquil.
Vers 20h je suis rentrée Shems était déjà la.
Shems : t etais ou ?
Moi : j'étais Faiza
Shems : tu pouvais pas prévenir ?
Moi : avec quoi ? T as oublié que t as pris mon portable ?
Shems : Faiza elle a pas de tel ?
Moi : je n'y ai pas pensé. Shems faut je te dise un truc.
J'avais la ferme intention de tout lui dire, on devait plus rien se cacher et je voulais pas prendre le risque qu'il le découvre et qu'on se prenne la tète comme la dernier fois.
Je lui ai donc tout raconté sans mentir, au début il ne réagit pas.
Shems : ... Je vais le monter en l'air
Moi : non Shems, calme toi tkt même pas.
Shems : t es sah toi, il te parle comme si t était une pute, il manque de respect à ma femme, je vais l'égorger comme un mouton gah.
Je lui mis la main sur la joue.
Moi : wallah tu feras rien, ça fera des histoires pour rien.
J'ai passé la soirée à le calmer, mais rien.
Le lendemain, samedi (hier), on est allé chez tata Zou, il y avait Yousra et Aicha, c'est pas pour dire, mais j'avais un peu de rancœur envers Yousra, ça me faisait mal qu'elle m est cachée la vérité, elle me regarda, elle dut comprendre que j'étais au courant, elle baissa les yeux, elle avait honte. Je pris place près de tata Zou. On discuta ensemble. Shems partit faire un tour.
Vers 18h il vint me récupérer. On descendit à l'épicerie du coin pour faire quelques courses, quand on eut fini je partit en direction de la voiture le laissant parler avec l'Épicier.
Un homme d'une cinquantaine d'année parlait sur moi. J'en suis que c'était par rapport à mon jilbeb. Et bien sur avec ma grande gueule je pouvais pas laisser passer ça.
Moi : y a un problème ?
L'homme : c'est interdit en France votre accoutrement, si vous voulez habiller comme ça retournez dans votre pays.
Moi : hey mais c'est quoi ton problème, tu préfère voir le cul des meufs sale pervers.
Shems sortit de l'épicerie. Il me vit en pleine embrouille.
Il m attrapa par le bras.
Shems : oh dydy viens on rentre, pourquoi tu parles ? On rentre c'est bon khlass, c'est pas le comportement d'une musulmane.
J'ai baissé la tète directe.
L'homme : t as vu la soumission, ils vont rendre toutes nos femmes comme ca.
Shems me lança un regard, puis il se tourna vers l'homme.
Shems : il t arrive quoi le daron ? Wallah reste tranquille. Je vais te démarrer tu vas voir qui sera soumis. (Comportement musulman disait il... -_-')
L'homme : vous me menacez ? Vous êtes même pas chez vous ici
Shems : et mais khadija je vais le dérouler.
Moi : vas y viens on sbarre laisse le ce bouffon.
On allait partir quand il prononça quelque chose.
L'homme : écoute ta connasse va, elle a raison.
Shems se stoppa direct,je l'observais, il serra son poing, je pouvait sentir la haine traverser toutes les veines de son corps.
Il s'est tourné et s'est dirigé vers lui comme ci plus rien n'existait.
Il lui mit une de ses balayettes le mec il est tombé direct. Il l'a pris par la gorge, il l'étranglait, j'étais derrière lui et je lui disait d'arrêter, il avait oublié le comportement du musulman...
Shems : EXCUSE TOI BÂTARD, EXCUSE TOI !
L'homme était en train d'étouffer, j'essais de toutes mes forces de desserrer les mains de Shems, mais en vain. L'homme réussi à murmurer un pardon, Shems le lâcha et se dirigea vers la voiture. Je regardais l'homme, il toussait, il avait les marques des mains de Shems. Je partis rejoindre Shems dans la voiture.
Moi : MAIS T ES COMPLÈTEMENT MALADE T AURAIS PU LE TUER !
Shems : ...
Il ne parlait pas, je voyais qu'il avait encore le seum.
Moi : RÉPOND PUTIN
Shems : ferme la khadija.
Moi : HÉ MAIS PARLE BIEN SHEMS JSUIS PAS TA COPINE.
Shems : FERME LA JTAI DIT.
Je l'ai fermé direct, j'étais vénère dans mon coin, lui était vénère dans son coin. On rentra à la maison, c'était tendu toute la soirée.
Ce matin je suis allée voir Faiza, j'avais piquer la voiture de Shems, j'allais me faire niquer au retour mais je m en fou, on discuta ensemble tranquillement de tout, de rien, et arriva le sujet Sof... Elle l'avait vu, il lui avait dit qu'il voulait me parler. Et vu que Dydy ne recule devant rien je suis aller en bas de chez lui vers 17h en espérant le croiser, il fallait qu'on soit confronté face à face, fallait qu'on parle pour faIre le deuil... C'est peut être une erreur de ma part mais il fallait que je le fasse... Quand Shems l'apprendra...
... La suite bientôt
VOUS LISEZ
L'histoire de ma vie : La haine dans le sang
Aktuelle LiteraturJe me présente khadija ou dydy pour les intimes, je suis d'origine sénégalaise, j'ai 24ans,je suis un garçon manqué, j'aime bien tout ce que les garçons font, faire de la moto, me battre, cracher, rester en bas de la cité toute la soirée, peut être...