J'ouvris la porte,je tremblais, il était la dans la cuisine, les 2 mains sur le visage. Il leva la tète pour regarder, ces yeux étaient rouge, tellement rouge, je fis un pas en arrière de peur.
Il me fit un sourire mais un faux sourire, un sourire de tristesse un sourire de misère. Il se leva et vint vers moi.
Moi :... Shems... Tu te souviens... Itaqillah...
Shems : ... Je ... Je ne peux plus...
Inaya... Toi...
Moi : Allah en a décidé ainsi...
Shems : ... Il a décidé de nous voir souffrir.
Moi : Quand Allah te teste, ce n'est jamais pour te détruire. A chaque fois qu'Il retire quelque chose qui était en ta possession, c'est simplement pour vider tes mains pour y placer un cadeau encore meilleur.
Il s'adossa contre le frigo. Il pleurait, ça me faisait si mal de le voir comme ça. Je me suis avancée vers lui, lui est mis la main sur la joue comme pour lui donner mon énergie, le peu de force qu'il ma restait. Il me regarda dans les yeux
Shems : ... Reviens... J'ai tant besoin de toi.
Moi : ce n'est pas la meilleure chose à faire... On se détruit l'un l'autre à chaque fois. Va chez tata Zou ... Va vivre chez elle un moment tu verras tu iras mieux. Ne délaisse pas Allah... Il a pris notre fille, elle est près de Lui, Il est meilleur que nous et Il s'en occupera mieux que nous...
Shems : ... Je t aime Khadija... Tu ne sais pas à quel point je regrette.
Moi : ne regrette pas le passé... Vis le présent
Il tenta de m embrassait mais peut être parce que j'avais encore la haine contre lui j ai tourné la tète. Il baissa la tète. Je lui mis la main sur la joue, par pitié et je sortis fière de moi.
Je l'appelais pratiquement tous les soirs en pv pour savoir s'il allait mieux, et petit à petit il commençait à rigoler. Quand je vis qu'il allait mieux, je ne l'appelais plus, parce que dans le fond je me faisais violence pour lui parler, mais je n'en avais pas du tout envie.
Un jour, ce jour la, une belle après midi s'annonçait. Je n'avais rien à faire, j'ai donc proposer à mon ptit Sof d'aller faire un tour au parc, bien sur il accepta. Il faisait si bon, on prit des glaces à la boulangerie et on s'allongea sur l'herbe avec une grande bouteille de Tropico.
Il regardait le ciel et me dit.
Sof : khadija le tu vois toujours ?
Moi : non plus du tout, on fait notre vie un peu de notre coté...
Sof : ... Ah... Et tu l'aimes ?
Moi : ... Ben à vrai dire je sais plus trop...
Sof : si vous divorcez tu comptes te remarier ?
Moi : ben franchement j'en sais rien... Pourquoi ?
Sof : rien ... Rien...
Il eut un long silence. Puis il reprit.
Sof : si en faite, car j'aimerai t épouser...
Moi : sof...
Sof : attend écoute ce que j'ai à dire... Je crois de ma vie je n'ai jamais était autant attaché à une femme "tayu".
Moi : oui mais pour l'instant je suis mariée.
Sof : dis que tu ressens pour moi et je t en parle plus.
Il tourna sa tète vers moi pour me regarder, pour voir ma réaction et entendre ma réponse. Et je ne sais pas pourquoi aucun mot ne sortait de ma bouche...
Moi : ...
Sof : alors... ?
Moi : ... Je peux pas...
Sof : je vais appelé chez toi pour voir avec ton père quand est ce qu'il peut me rencontrer... Je veux faire les choses bien.
J'étais bouche bée, aucun mots ne sortait de ma bouche, comme ci on m avait coupé la parole, je me disais qu'il trouverait jamais mon numéro fixe...
... Grosse erreur le soir même, annuaire...
j'entendis mon père parlait au téléphone.
Baba : oui allô... Aleykoum salam... Oui... Oui ... Mais elle est toujours marié... Tu es ?... Sofiane... D'accord... Passe samedi on discutera... Salam aleykoum...
J'ai eu un de ces coups de chaud. J'avais honteeeee, je suis partie dans ma chambre m asseoir sur mon lit pour attendre... Comme une enfant qui attendait sa punition. Mon père vint 2 min après il me dit en speed.
Baba : khadija... Y a une garçon qui veut t épouser il passera samedi, il s'appelle Sofiane tu le connais ?
Moi : oui... Vaguement... (Quelle mito)
Baba : on verra ça demain.
Le lendemain grosse réunion de famille, comment faire en sachant que je suis toujours attachée à Shems par les liens du mariage.
Toit le monde parlait de moi, donnait son avis mais personne ne me demanda le mien. Au final ils ont conclus qu'il le recevrait avec sa famille et qu'on verra par les suites comment ça se passera.
Les jours passèrent, on préparait la rencontre.
Quand le jour arriva enfin, j'étais bizarrement très détendu, Sofiane arriva avec son père et un de ses frères. Je ne savais pas trop si je devais aller au salon jus qu a ce qu'on m appelle. Je fis un salam aleykoum générale et m assit près de ma mère je regardais mes pieds. Le père et le frère de Sofiane rigolaient ensemble. Moi je jouais sur mon portable et je faisais la serveuse. Sof lui était tout rouge lol comme une tomate, c'était trop mignon.
Bref tout le monde s'entendait bien, ils se sont mis d'accord que une fois mon divorce et le délais passait, je me marierai avec Sofiane. Ce qui me fait bien rire, c'est que personne n'avait demandé mon avis, c'était pas important sauf que ça me concernait quand même moi en priorité.
Comme le destin est une chose complexe, le destin voulut me rappeler que c'est lui qui commandait. Le lendemain, dimanche, en rentrant du marché, vers 14h quelque un sonna à la porte et je sais pas pourquoi quand cette personne sonna à la porte mon cœur fit un bond.
Drissa partit ouvrir, J'entendis une voix familière, une voix qui avait su me calmer, que j'avais entendu si souvent. Je sentais que quelque chose se passait. Drissa vint me chercher.
Drissa : viens répondre à papa et maman.
J'avais si peur, mes mains étaient moites, j'avançais le long du couloir comme un condamné qui traversait le couloir de la mort. J'arrive enfin au salon. Je n'osais même pas lever les yeux, je regardais le sol, j'avais si honte. Cette personne était la, me prit dans ses bras, devant mes parents, ça faisait tellement longtemps...
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L'histoire de ma vie : La haine dans le sang
General FictionJe me présente khadija ou dydy pour les intimes, je suis d'origine sénégalaise, j'ai 24ans,je suis un garçon manqué, j'aime bien tout ce que les garçons font, faire de la moto, me battre, cracher, rester en bas de la cité toute la soirée, peut être...