Le grand jour du mariage arriva.
Fayzou était vraiment magnifique. Vu qu'elle n'a pas pu se marier avant, on lui a organisé une grosse fête, avec ma famille. Pour l'occasion on avait loué une petite salle.
Elle avait une superbe takchita blanche et dorée. Moi j'avais une robe longue rouge et Shems avait mis une tenue de chez moi (qu'est ce que ça lui allait bien). Ce soir la j'étais décidais à m amuser, je dansait comme une folle. Shems me guettait de loin ou cas ou je ferai un pas de travers. il était assis avec ses potes de mosquée.
Je fus coupé par une vision magnifique. Il était la, il me regardait sans dire un mot, il avançait vers moi, je ne savais ou me mettre, il avait mis une belle djellaba grise, c'était la 1er fois que je le voyais comme ça, il dégageait tant de charme. J'étais stoppée, comme ça, sur la piste de danse. Il me fit un grand sourire. Mais moi je ne bougeai pas, c'était Sofiane. Il arriva à mon niveau et me prit la main, avec son sourire et sa dent cassée. J'en ai des frissons rien qu'en en parlant. Il me regardait dans les yeux, et c'est comme ci plus rien exister. Ni fayza, ni Fousseny, ni la fête, ni Shems... Shems... Je l'avais presque oublié. Quelqu'un m attrapa violemment l'autre bras, il ne fus pas longtemps pour me rappeler de lui.
Shems : C EST FINI CETTE MASCARADE ON RENTRE.
Il me tira, et ma main se détacha de celle de Sof, j'avais mal, si mal
Dehors, il me balança contre la voiture.
Moi : MAIS IL T ARRIVE QUOI LA ? TA CRAQUÉ ?
Shems : ferme ta gueule et rentre dans la voiture !
Moi : je rentre rien du tout ta craqué ton slip...
Shems : RENTRE J'TAI DIT
Je vous explique, quand il cris c'est super impressionnant, surtout la il avait l'air d'avoir le seum de ouf ! Je me suis donc exécutée et je suis rentrée dans la voiture, bien sur en fermant ma gueule.
Il pris place au volant.
Shems : on s'barre
Moi : t es malade ou quoi ? L'ambiance vient à peine de monter tu rentres tout seul.
Shems : m obliges pas a t en décoller une, on rentre !
Moi : je peux savoir j'ai fais quoi.
Shems : t as fait quoi ? Hein qu'est que t as fait ? tu danses comme une pute sur la piste et un mec te tient la main devant tout le monde. HEIN ! J'ai fais quoi à Allah pour avoir une salope comme femme.
Moi : Shems t es sérieux la ?!
Shems : ...
Moi : JTE PARLE SHEMS , T SÉRIEUX ?
Shems :...
Moi : t'sais quoi va te faire foutre, t es qu'un vieux mec, je t emmerde ! LA SALOPE ELLE T EMMERDE !!!! C EST TOI LA SALOPE !!!!
Je sortis de la voiture en claquant la portière, il démarra la voiture en furie.
Je me suis donc retrouvée seule comme ça dans la rue, il faisait nuit. Je ne voulais pas gâcher la soirée de ma princesse Fayzou. Je suis donc retournée la bas pour faire bonne figure, mais on lisait très clairement sur mon visage que ça n'allait pas.
Je cherchais partout du regard Sof mais je ne le trouvais pas.
La soirée se termina très bien. Mon pere me demanda : "ou es Shems?" Je lui ai inventé un mito en 2 2 en disant qu'il était fatigué. Il m a donc pris, de toute façon c'était le même immeuble donc ça changeait rien.
Arrivée à la porte de chez moi, je ne réussis pas à l'ouvrir, quelqu'un avait mis la clé de l'autre coté pour que je ne puisse pas rentrer, ça en était trop. J'ai sonné comme une folle pour qu'il m ouvre, mais rien il me laissa la comme un chien sans maître. Je ne pouvais pas monter chez mes parents ils allaient se douter de quelque chose. J'étais destinée à dormir dans ma voiture, avec ma robe de soirée... Heureusement il faisait pas froid. Je me suis donc aménagée un petit lit sur la banquette arrière.
Je me mis à réfléchir en regardant le plafond de ma voiture, que dois je faire ? Mon mari m en voulait à mort, je le comprenais, mais que faire ? Je me mis à sa place une seconde, et la j'ai compris, j'avais mal pour lui, il devait souffrir le pauvre...je pris mon tel pour passer un coup de fil à Shems en pv.
Bip... Bip...
Shems *qui apparemment ne dormait pas non plus* : Allo
Moi : Shems ne raccroche pas, parlons comme des adultes stp... Je suis désolé, excuse moi le mal que je t ai fais. Je n'aurais pas du m exposer surtout que ça n'était pas séparé, Shems, depuis que tu es entré regarde ce que je suis devenue, j'ai grandi...
Shems : ... Monte on va parle en face à face.
Ni une, ni deux j'étais en haut, on discuta une bonne partie de ce qui restait de la nuit à discuter.
On pouvait plus continuer comme ça, il m aimait, mais il souffrait de mon comportement. Tout en parlant, on pleurait tous les 2, depuis la fausse couche plus rien allait.
Shems : fais les bons choix dans ta vie, je t aime, mais je peux plus, je t offre mon pardon à chaque fois, mais tu me provoque sans cesse.
Moi : c'est parce que j'ai besoin de ton attention ...
Shems : tu es la seule qui occupe ma tète et mon cœur, tu es tout pour moi... Change khadija, on fonce droit dans le mur...
Moi : peut être que le mur c'est la seule solution ...
Shems : le mur, c'est que quand y a un accident qu'on y fonce, sinon on peut toujours le dévier.
Je lui pris ses mains en le regardant dans les yeux.
Moi : Shemseddine, pardonne moi, o nom d'Allah pardonne moi...
Shems : je te pardonne mais t excuses pas, tu vas devoir faire tes preuves.
Moi : ... Et comment Shems ?
Shems : à toi de le trouver.
Il se leva et partit pour la salat fajr, moi je la fis à la maison, comme d'hab quoi.
Après je suis retrouvée seule au lit. Il fallait que je coupe contact avec Sofiane. Allah m a offert un homme qui m aime, qui se plie en 4 pour moi, c'était fini les jeux de gaminerie. Ne plus lui parler, il fallait plus lui adresser un mot, j'étais marier, je n'étais plus une gamine, il fallait que j'assume, si mon père me l'avait conseillé, c'était pour une bonne raison.
Quand Shems rentra du travail, je le serra dans mes bras comme ci c'était la dernière fois que je le voyais. Je sentais son cœur battre
Il mit ses mains sur ma tète, il fallait qu'on remonte la pente à deux. Mais quel homme pardonnerai comme ça sa femme ?
Il m aimait, sincèrement, ça j'en suis sure, il me le montrait chaque jour. On restait la enlacé un petit moment comme ci on s'était manqué, comme ci on ne s'était pas retrouvé depuis des années, puis il m embrassa. Je sais pas pourquoi à chaque fois qu'il m embrasse ça me fait cette effet la, je sais pas comment le décrire c'est trop bizarre. Il était si doux et si gentil, je versais des larmes, je pouvais pas me retenir, je sentais son parfum, son si doux parfum qui m ensorcelait. On était si proche, pourquoi étais je comme ça avec lui, il m offrait tout, il me faisait tout le temps de beau cadeau. Je ne manquais de rien avec lui, il me posait toujours vers le haut, mais je m obstinais à aller vers le bas...
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L'histoire de ma vie : La haine dans le sang
General FictionJe me présente khadija ou dydy pour les intimes, je suis d'origine sénégalaise, j'ai 24ans,je suis un garçon manqué, j'aime bien tout ce que les garçons font, faire de la moto, me battre, cracher, rester en bas de la cité toute la soirée, peut être...