L'histoire de ma vie : La haine dans le sang

#38. Un besoin de loin

Et il se stoppa. Il ne manquait qu'une syllabe qu'il ne prononça pas. Je restais la à attendre comme une enfant qui attendait son jouet, il pris sa veste et était prés à partir, mais je ne l'entendais pas de cette oreille. Je lui ai bloqué la route.

Moi : finis ce que tu as à commencé.

Shems : ...

Moi : FINI PUTAIN

Shems : je ne peux pas...

J'ai commencé à pleurer, à vrai dire, c'était des larmes de soulagement. Soulagée qu'il n'y arrive pas. En me voyant pleurer il me prit dans ses bras et me chuchota

Shems : ne pleure pas... Je suis la khadija... Je suis la...

Je n'ai même pas cherché à me dégager, j'étais si bien dans ses bras. Peut être tout CA c'était de la peur, parce que dans le fond je commençais à être très attachée à Shems. On resta comme ça quelques seconds puis je me suis dégagée pour sortir. Je suis descendu et direct j'allume une cigarette. Je marchais dans la rue seule, il fallait de toute façon que j'aille récupérer ma voiture en bas de chez Faiza, je pris la voiture et je me suis lancée à l'aventure. Je suis partie chez ma cousine à Orleans. Il fallait que je me ressource, que je vois d'autres paysages. De toutes façon je n'avais nulle part ou aller. J'avais aucune affaire avec moi à part celle que je portais. Sur la route j'ai passé un coup de fil à ma cousine Nyma pour la prévenir de mon arrivée. Elle était super contente, un peu surprise mais contente.

Arrivée après un long moment sur la route elle m accueillis comme il se doit. c'était la campagne. Rien de mieux pour me refaire, pour réfléchir.

J'ai pris la décision de rien lui raconter pour Shems.

Je l'aimais beaucoup cette cousine mais elle parle trop et c'est sur que mes parents auraient été au courant.

Alors je vous explique Nyma, c'est le genre de renoi très francisé, elle fut marié un temps avec un français, mais ils ont divorcé, elle a 27ans, et vit dans une grande maison, seule.

Tous les matins j'allais m assoir devant le lac pour écouter la musique tranquillement. Un de ses matins la quelqu un vint m interrompre.

... : tu es la cousine à Nyma toi non ?

Moi : oui, comme tu sais ça ?

... : tu apprendras que tout se sait ici.

Moi : et toi t es qui toi même ?

... : je suis David, j'habite 2 maisons plus loin

Il me tendit la main pour me la serrer mais il s'est mangé un vent royal, j'ai tourné la tête en disant :

Moi : palpitant...

... : chez vous on répond pas aux salutations

Moi : et chez vous on vous apprend pas à fermer vos gueules ? Je t emmerde je viens pas de la jungle, ma mère m a toujours appris à pas parler aux inconnus

David : okkkk... comme ça, ça c'est dit.

Moi : oui c'est dit c'est confirmer, c'est validé et revalidé, maintenant ça te dit d'aller suivre tes vaches la ou grimper à un pommier et me foutre la paix.

David : wouaaaahhh t es sèche toi.

Moi : ... C'est mieux je te réponde même pas je veux pas choquer ta petite vie.

David : ... Bon bah bonne soirée, on aura surement l'occasion de se voir.

Moi : ouais c'est ça ! Espère toujours.