L'histoire de ma vie : La haine dans le sang

#AfterChro10. Les liens conjugaux

car tout n'est pas tout rose

Quand je lis tous vos messages çà me fait chaud au cœur. Mais sachez que je n'ai pas une vie parfaite loin de la, ne pensez pas que ma vie est toute rose, j'ai passé des nuits à pleurer, j'ai pensé de nombreuses fois à la mort. Je sais pas si vous rendez réellement compte, imaginez vous du jour au lendemain votre père vous conseille d'épouser un homme qui n'est pas d'votre tasse du thé, j'en ai pleuré, j'avais une haine morbide envers celui qui allait détruire mon petit quotidien, c'est pas facile de s'habituer à quelqu'un qu'on aime pas, en sachant que chacune de ses habitudes nous énerve. J'en ai souffert, et je l'ai fait souffrir, je n'ai jamais rien demandé.

Y en a aussi qui pense que ma journée c'est la folle journée des bisounours, à mon grand désespoir ce n'est pas le cas, je vous raconte certaines parties de ma vie, celle qui m ont le plus marqué mais entre temps y a du vide lol, donc mon mari est au travail toute la journée des fois il rentre tard, je suis loin de ma famille à 20min en voiture et environs 2h en transport, donc je peux vous dire que chez moi seule, je m ennuis royalement, désolé de briser le rêve lol mais je veux pas faire croire des choses qui sont fausses. Je dis juste elhamdullah. Je ne suis pas à plaindre. Avec le temps je me suis habituer et l'amour est venu. Je vous écrit tous ça car aujourd'hui je réfléchis, je réfléchis à cette vie, je ne comprends plus, je ne me ressemble, je ne suis qu'une ombre enfermé dans une routine qui me lasse, tous les prétextes sont bons pour me disputer avec Shems, je sens qu'il craque lui aussi, je sens qu'il étouffe, que je l'étouffe, je ne suis pas le femme dont rêve tous les hommes, je ne suis que Dydy. Comme si cette flamme s'était éteinte, je le regarde sans passion, ce n'est plus mon Shems, c'était le Shems envers qui j'avais tant de haine. Je sais que ça ne se fait pas, mais j'essaie de m en empêcher, puis je le regarde, ses mains me dégoûtent, je ne peux plus sentir son parfum qui m avait si longtemps envoûter.

Ce jour la, il a craqué, j'avais trouvé un nouveau prétexte pour l'engueuler, et j'hurlais toute ma haine, il resta calme, mais l'une de mes phrases déclencha en lui une colère rouge.

Moi : je te déteste putain, t as gâché ma vie, je regrette d'être ta femme, j'aurais préféré mourir.

Son regard a changé d'un coup, et il me mit une gifle d'une force, j'ai basculé vers la gauche. J'avais encore la main sur la joue. Mes larmes coulaient, je pleurais comme un bébé.

Moi : ... C'est à moi que tu fais ça.... MOI CELLE QUI PORTE TON ENFANT...

Il ne me répondit même pas, il ne me regarda même pas. Il prit ses clefs et il sortit sans même se retourner.

Je me retrouvais de nouveau seule, j'ai appelé Fayza, pour lui parler de mon ressenti, de ma haine, elle prétend que ce sont les hormones, peut être ou peut être est ce tout simplement moi qui en a marre de cette routine, de ce quotidien qui m étouffe j'avais besoin de m' évader, de partir loin très loin.

Shems revint environs 2h plus tard. Il ne me lança pas même un regard, j'étais comme un fantôme, il traversa le couloir et partit s'enfermer dans notre chambre. Il en sortit 10 minutes plus. J'avais fait à manger comme d'habitude, mais ce soir la il ne mangeât pas. Il prit un bout de pain et le grignota, je l'observais de loin en rangeant ces chaussures, de le voir comme ça assis comme un pauvre enfant me briser le cœur, j'étais un monstre malgré tout ce que je lui avais fait il est toujours resté, et il m a toujours tiré vers le haut.

Pourquoi lorsque l'être humain est heureux, toujours mécontent de ce qu'il a, rien est assez bien. J'ai fondu en larme, il ne m a pas adressé un seul regard. Il s'est levé brutalement et il est partit se coucher, pas de câlin, pas de bisou pour me réconforter, je le comprenais, après tout ce que je lui avais dit je le méritais amplement. Cette nuit la je me suis endormie sur le canapé. Le lendemain matin, il était assis sur l'autre fauteil, des que j'ouvris les yeux il me dit