#AfterChro3. L'inutile poursuite

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*il ne reviendra surement pas*

Les jours passent mais ne se ressemblent, les jours précédents j'étais à la recherche de Shems, comme une mère qui cherchait son enfant. J'ai tout essayé, je psychotais en me disant que sa famille était de mèche. Plus rien n'allait. Je ne dormais plus la nuit. Je regardais 150 fois ma messagerie de Facebook, mais rien, toujours. J'implorais Allah, je lui demandais de l'aide, je ne savais plus quoi faire, j'avais les mains liées, liées par cette absence, liées par l'absence de Shems.

J'avais la haine contre moi même, j'avais comme une envie de m auto mutiler comme pour me punir.

Pourquoi avais je fais ça, je regrettais amèrement, me le regret est inutile, il fallait faire fasse. Mais comment faire fasse à quelque chose d'absent.

J'ai le cœur lourd, je ne sais plus vers qui me tourner.

En tout cas je tenais à toutes vous remercier pour vos messages parce que je vous jure que ça réconforte grave, et franchement ça ma grave aidé à tenir, parce que je pense sincèrement que sans vous, je serai partie en boulette, donc merci, du fond du cœur merci <3.

Hier vers 18h, j'en pouvais plus, il fallait que je respire, j'avais l'impression d'étouffer. J'ai donc pris les transport, il fallait que je retourne dans ma cité, voir ces gens qui me ferait surement retrouver le sourire.

J'arrive en bas de mes blocs vers 19h. Il y avait du monde, dont Is mon double, on lisait la faiblesse et la fatigue sur mes yeux, je me sentais mal, je leur fis un sourire, mais un sourire perdu, un sourire qui ne voulait rien dire mais qui devait être la pour montrer ma joie et mon enthousiasme de les voir.

Ils regardent et Is s'avança vers moi, comme pour être une béquille pour m aider à avancer.

Is : noooooon Dydyyyyyy wouahhhhh chokééèé !

Il me prit dans ses bras. Je tenais tellement plus que je me suis mise à pleurer dans ses bras. Je me sentais si seule....

Is : ohhhh il t arrive quoi la ?

Je ne voulais pas et ne pouvais pas répondre. Il me recula un peu pour me regarder.

Is : oh ma Dydy il se passe quoi, accouche la !

Je l'ai regardé sans pouvoir lui répondre, les mots ne sortait, je sentais qu'il commençait à s'énerver de cette situation. il se mit à crier.

Is : PUTIN DYDY IL T ARRIVE QUOI ?! PARLE LA !

J'étais comme morte, je ne pouvais plus parler j'étais à bout de force, je l'entend parler, je voulais lui répondre mais aucun mots ne sortaient.

Il me mit une gifle bam et je fus comme éveillé.

Moi : il est parti...

Is : QUI ? QUOI ? De quoi tu parles.

Moi : Shems... Il est partit...

Is : mais t es sérieuse la, ça fait combien de jour ?

Moi : depuis vendredi...

Is : putiiiiiiin on va le trouver wallah on va le trouver.

Moi :...

On prit sa voiture et on fit les 4 coins de ma ville d'enfance, cette ville qui m avait vu grandir.

Je regardais par la fenêtre, je le suivais mais dans le fond j'avais plus espoir.

On finit vers 23h, sans résultat bien sur. Il me prit dans ses bras comme pour me rassurer. Il me déposa de chez moi en me disant d'aller me reposer, que ça valait mieux pour moi.

Je marchais au ralenti, j'avais peur d'affronter la solitude de mon appartement. En rentrant dans le hall je reconnu un doux parfum familiers, mon cœur s'accéléra, il était passer la, j'en étais sur, c'était peu être mon état qui me faisait halluciner mais a ce moment j'en étais persuadée.

Je pris les escaliers, et je montais, lentement, j'étais si faible, cette déception de ne pas l'avoir trouver m avait achevé.

Aux 3ième quelqu'un était assis, je suis passée devant elle sans même la regarder. Mais je sentais qu'après l'avoir dépassé, cette personne me suivait, ça devait être un voisin. Il montait plus vite que monte, il ne tarda pas à me dépasser, et me barrait le passage, ce parfum... Je regardais ces pieds... Ce pantalon... Mes yeux se levèrent... Ces yeux... Sa barbe... Sa balafre. Après tant d'attente, de stress, de recherche, d'enquête, il était la devant moi... Shems. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça, mais je lui ai mis une gifle, une gifle comme pour évacuer toute mon inquiétude, une gifle de rage, de haine, mais surtout de soulagement.

Il me regarda dans les yeux. Aucun bruit, il n'y avait aucun bruit, ni l'un ni l'autre ne voulions casser ce silence nous étions donc la tous les deux dans les escaliers sans dire un mot.

Il me regardait comme s'il venait de me découvrir, puis il me prit dans ses bras, il m embrassa le front légèrement. Je n'arrivais pas à y croire...

Moi : ou étais tu ?

Shems : khadija il faut qu'on parle sérieusement...

L'histoire de ma vie : La haine dans le sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant