~ Hey ! Je ne suis pas très rapide, et j'en suis désolée, mais j'espère que ce chapitre, un petit peu plus long, vous satisfera ! Bonne lecture ! ~
Simon se réveilla de ce qui lui sembla être une sieste interminable. L'ombre de l'olivier l'empêcha de se prendre les rayons du soleil en pleine pupille. Même allongé sous ce qui était censé lui apporter un peu de fraîcheur, Simon ressentait la chaleur comme s'il était dans un four, en train d'être cuit sans assaisonnement. Il se redressa.
Un doux vent venait lui caresser les joues et s'amusait avec ses petites mèches volatiles. Le silence, pour une fois, ne lui était pas pesant, mais reposant.
Au loin, la petite maison de ses parents était exposée à tous les rayons. Les champs de blé qui l'entourait lui donnait un air plus conviviale et serein. Elle reposait près des moulins de la campagne de Tolède, où ses parents avaient décidé de passer leur retraite.
Simon pouvait apercevoir sa mère, assise sur la balancelle du jardin, en train de trier les légumes. Elle cachait ses cheveux gris sous un bandana floral. Son expression était douce, rassurante. Elle commençait à avoir des rides marquées, notamment au coin des yeux. Pour Simon, c'était signe qu'elle avait passé une vie ponctuée par la joie, et ça le mettait de bonne humeur.
Soudain, sa paix intérieure se brisa lorsque son téléphone sonna. Simon regarda l'écran. Light l'appelait, encore. Et Simon l'ignora. De nouveau. Simon soupira.
– Depuis que tu es là, tu ne fais que faire la gueule, hijo. Qu'est-ce qui te tracasse?
Simon sursauta. Son père était adossé contre l'olivier, les bras croisés, et observait l'horizon. Cependant, Simon savait que ce n'était qu'une façade. Ce qu'il observait réellement, c'était lui.
– C'est rien, répondit le jeune homme.
Son père partit dans un rire moqueur.
– T'as toujours été un cancre en mensonges, ça date pas d'aujourd'hui ! Si tu te confiais à ton vieux père ? J'ai plus aucun ragot à raconter aux pauvres campagnards dont les seules activités sont de travailler et de boire, et pas forcément dans cet ordre.
Il s'assit à côté de son fils et lui décoiffa gentiment les cheveux.
– Ça va faire trois jours que tu es ici, et on sait toujours pas pourquoi. Je crois qu'il est temps, hijo, que tu nous dises quelque chose.
– La raison est idiote, vraiment. C'est juste que ... que votre fils est un putain de trouillard, pas un Sherlock Holmes, pas un Iron Man. De toute façon, j'ai pas de deerstalker, pas d'armures, juste un cerveau en miettes – comme les biscuits elfiques–, des petits bras spaghettis et ... bordel, et des putain de sentiments.
– Ce que tu veux dire, c'est que tu as fui ?
– Quand tu le dis comme ça, c'est encore plus pathétique.
– Qu'est-ce que tu as fui ?
– Je peux te faire une liste, rit nerveusement Simon. Voyons voir ... mes responsabilités, mes peurs, mon travail, mon passé ... Light.
– Celui qui t'appelle depuis trois jours ?
Simon hocha la tête. En effet, Light n'avait pas arrêté d'essayer de le joindre. Il avait bel et bien été impliqué dans un accident, mais Simon avait décroché si vite qu'il n'avait pas entendu la suite, à savoir qu'il s'était pris le rebord d'un véhicule en marche, parce qu'il ne regardait pas où il allait. Plus précisément, Catherine l'avait ensuite informé que Light s'était stoppé en plein milieu de la chaussée pour réfléchir. Il s'en était sorti avec le bras gauche dans le plâtre.
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Light [MxM] T1
Подростковая литератураSimon Cortez réalise enfin son rêve d'entrer dans l'AMAC, l'Agence des Meurtres et Affaires Compliquées. Un rêve vite écourté lorsqu'il intègre l'équipe du mystérieux et agaçant Light, qui n'a de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues. Le me...