Les Fantastiques (Tome 1) - L'Ombre dans le placard.

20 - Le Conseil

Précédemment : Il ne restait que moi et Steven et nous nous regardâmes comme si l'on venait de nous abandonner dans un monde inconnu. Ce qui était le cas.

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Bizarrement je n'étais pas inquiète malgré le fait de me retrouver perdu dans une forêt magique qui m'était complètement inconnue. J'aurai dû péter un câble, partir en courant ou même hurler mais non, je restais là à regarder tranquillement les fresques.

" Ne t'inquiète pas. " me dit Steven en se rapprochant de moi. " Slev' va revenir nous chercher. "

" Oh mais je ne m'inquiète pas. " lui répondis-je en m'asseyant finalement sur l'une des souches. " Je sais très bien qu'ils vont revenir. C'est toi qui n'as pas l'air convaincu. "

" Euh... non pas du tout. Tu dis n'importe quoi. Je sais très bien qu'il n'y a aucun risque. " déclara-t-il peu rassuré, tremblant presque.

Après plusieurs minutes d'un silence malaisant Steven tenta d'entamer une conversation.

" Et sinon tu penses qu'il est en train de faire quoi Slev' ? "

" Il doit sûrement être en train de parler aux Vénérables du Conseil. "

" Ah ouais. Et tu les imagines comment toi, ces anciens ? "

" Je n'en sais rien. "

" Moi je les vois bien vieux, très vieux même. Et avec pleins de rides et une très longue barbe sur laquelle ils trébuchent. " dit-il en riant.

Je ne pus m'enpêcher de rigoler à mon tour mais pour une toute autre raison : derrière lui se tenaient les Vénérables.

" Vous devriez garder votre langue dans votre poche si vous voulez la garder. " dit un dragon de trois mètres de haut.

Il portait effectivement une petite barbichette qui lui arrivait en dessous des mâchoires mais ne semblait pas vieux pour autant. Il brillait dans ses yeux noirs une lueur que seul un jeune homme - ou un jeune dragon - pouvait avoir. Et son rictus inquiétant m'annonçait qu'il serait vraiment capable de lui arracher la langue.

" Calme-toi Sffulf, Mr McRide ne connait rien à ce monde. " lui intima une magnfique jeune femme.

Elle avait une chevelure claire comme de l'eau pure. Sa peau était semblable à du cristal. Elle portait une robe bleue qui semblait faite de gouttes d'eau et laissant apparaître ses longues jambes. Sa tenue était complétée par une paire de botte qui semblait constituée d'écailles et par une ceinture de coquillage.

Les autres Vénérables confirmèrent ce qu'avait dit la jeune femme mais un vieux boucs - au sens littéral, ce devait être un satyre - ajouta que la politesse devait être commune à tous les mondes.

Je sentis Steven très mal à l'aise : il ne parlait plus et regardait ses chaussures. La jeune femme, avenante, se rapprocha de lui et le prit par les épaules.

" Je pense qu'il a compris mes amis. Nous devrions peut-être leur expliquer la situation ? "

Le vieux satyre fit un signe de la tête et retourna d'où il venait. Tout le monde le suivit.

Ils nous emmenèrent sous un autre dôme végétal. Les Vénérables s'installèrent sur des roches qui épousaient parfaitement leur corps et Steven, Slev' et moi nous asseyons sur des souches en face d'eux. Sofia voletait au-dessus de nous.

Je pus enfin identifier les Vénérables et voir à quelles espèces ils appartiennent. En plus du dragon, de la jeune femme - qui devait être une sirène - et du satyre je vis une fée, un lutin, un gnome, un géant et une espèce d'oiseau géant avec une queue.

La fée était beaucoup plus grande que Sofia. À vue d'oeil je dirais qu'elle était aussi grande qu'une gamine de huit ans. Elle avait de grandes ailes rouges, brillantes comme des miroirs et portait une couronne de fleurs sur la tête.

Le lutin et le gnome se ressemblaient beaucoup : ils mesuraient la même taille, portaient les mêmes vêtements. Seul leur posture et leur expression me permirent de faire la différence. Le lutin souriait, coquin et semblait sur ressort. Même son chapeau pointu tremblait. Le gnome, lui, semblait roulé en boule et faisait une grimace comme si on lui avait dit qu'il n'aurait pas de goûter.

L'oiseau géant ne s'était pas assis comme les autres. Il s'était allongé par terre et se grattait les plumes de son coup avec une de ses pattes. Une patte ! Avec des griffes ! Et non une serre ! Ce n'était pas un simple oiseau. C'était un griffon. Un vrai griffon ! Je ne sais pas combien j'ai pus en dessiner tout au long de ma vie - une énorme quantité en tout cas -. Mes yeux brillèrent de joie : j'étais devant un vrai griffon. C'était encore mieux que les satyres, mieux que les Fantastiques, mieux que mes pouvoirs, mieux que les portails, que les fées, que les dragons, que les sirènes, que les lutins et que les gnomes. C'était tout simplement INCROYABLE !!!

Je fus ramenée à la réalité et ma joie redescendit d'un coup lorsque le vieux satyre évoqua la Force Maléfique.

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Désolé pour ce chapitre un peu cours fait uniquement de description. Je n'avais pas beaucoup d'inspiration. Mais je vais me rattraper la prochaine fois ^-^

Vous faites partie de quelles teams : team fée, team satyre, team lutin, ou team griffon ?  Dites-le-moi en commentaire.

Bye bye mes petits lutins.