25 - Combat forestier

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Sans que je m'en rende compte, une larme coula le long de ma joue. La solitude ne m'avait jamais autant touché. Mais là en plus je me sentais trahie. J'avais cru à leur amitié. J'avais cru à leur sourire, à leur "t'inquiète". J'avais cru à leur "tu n'es plus seule".

Alors que j'entrais en dépression j'entendis un craquement de branche. Quelqu'un approchait de moi mais je m'en fichais, j'étais trop occupé à me focaliser sur ma tristesse et ma peine.

D'un coup je passai d'un trop plein d'émotion à un vide intérieur. C'était comme si on aspirait ces émotions qui me faisait mal mais aussi celle qui pouvait me réconforter. Je commençais à suffoquer et me leva pour faire face à la forêt.

Ce que je vis me glaça les sangs - enfin si c'était possible vu que je ne ressentais plus rien -.

Des formes noires. Des formes noires comme dans mon cauchemar. Elles m'entouraient. J'aurai dû être terrifiée et juste lorsque je me suis dit cela je vis des cristaux brillés dans ce qui devait leur servir de mains. Elles semblaient aspirées ce que je ressentais.

J'avais du mal à réfléchir. Les pierres brillaient de plus en plus. C'étaient peut-être débile mais elle me rappelait vaguement quelque chose. Alors que je m'écroulais à genoux je compris. Mon cerveau utilisait ses dernières forces pour faire des connections. Les pierres aspiraient les émotions et donc la joie. J'avais retrouvé une de ces pierres dans mon placard là où la Force aspirait la joie. Elle utilisait ces pierres. Ça devait être son point faible.

Je devais être forte et détruire les pierres. Je luttais contre le vide pour bouger et me saisir d'un stylo dans mon sac. Je dessinai une pierre, soufflai et l'écrasai. Ça marchait : une pierre venait d'être détruite. Je recommençai et recommençai jusqu'à ce que les ombres n'aient plus de pierres.

Elles étaient maintenant inoffensif - enfin je l'espérai -. J'allai me dessiner une batte de baseball - elles m'avaient énervée, c'est mes émotions, personne n'y touche - quand elles disparurent.

Je me retrouvai seule, dans la forêt avec toutes mes émotions quivse bousculaient dans ma tête. Je me sentais d'un coup si bête : mais qu'est-ce qu'il m'avait pris de sécher ?

Je rentrai chez moi mais au dernier moment je sonnai chez Steven. C'est son père qu'y m'ouvris. Il eut un choc lorsqu'il apprit que je cherchais son fils. J'imaginais très bien à quoi il pouvait penser : " Mais qu'est-ce que mon fils fait avec une folle qui vient chez nous faire une crise de nerfs ". Après tout je sonnais chez lui pour la première fois, le visage en larme et mes vêtements tâchés.

" Euh ... je suis désolé mais il n'est pas à la maison. Il doit traîner en ville avec son cousin. "

" Oh ... euh ... merci quand même. "

J'étais désespérée. Décidemment ils s'en foutaient complètement de moi. Son père du voir que quelque chose clochait puisqu'il ajouta :

" Si tu veux je peux lui transmettre un message. Tu es ? ... "

" ALIX !!! "

Je me retournai vivement et vis Slev' et Steven qui couraient vers moi. Je ne pouvais pas bouger, sûrement un contre coup de mon affrontement avec les ombres. Steven, lui, le pouvait. Il me prit dans ses bras sans se soucier de son père qui se trouvait juste à côté de nous.

" Plus jamais. Plus jamais tu nous fais ça. On étaient tellement inquiet. "

En effet Slev' semblait lui aussi avoir pleuré et Steven semblait reprendre vie. Alors ils s' étaient vraiment inquiétés pour moi. Ils m'avaient vraiment cherché. Je comptais vraiment pour eux.

" Je suis ... vraiment ... désolée. " dis-je entre deux sanglots. " Je n'aurais ... pas dû ... partir ... toute seule. Je ne ... suis pas ... assez ... forte. "

Slev' dû comprendre qu'il c'était passé quelque chose car il m'interrompus et me demanda de les retrouver au jardin. Il ne semblait pas chaud pour me laisser seule mais de toute façon je n'avais plus la tête à fuguer.

Ma mère ne sembla pas surprise de me voir pleine de terre et en larme. La seule chose qu'elle me dit fut : " Alix, ça fait à peine quelques jours que nous sommes ici et tu sèches déjà les cours. Mais qu'est-ce qu'il t'arrive bon sang ! Du dessin en plus. "

Je l'ignorai et courus jusqu'à mon havre de paix. Enfin courus, je devais lutter pour ne pas m'écrouler, après tout j'avais dû faire un marathon en revenant de la forêt.

*****

Bonjour tout le monde. Alors comme d'habitude : n'hésitez pas à laisser des commentaires et des petites étoiles.

Bye bye

Les Fantastiques (Tome 1) - L'Ombre dans le placard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant