9 - Le monstre !

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Précédemment : " Eh ! Tu peux pas faire attention où tu vas ! Ah. Alix qu'est-ce que tu fais ici ? La salle d'histoire est à l'autre bout du lycée. Tu ne devrais pas encore être là. "

" Euh... Disons que je suis sortie un peu plus tôt que prévu. Euh... sinon avant que ça sonne tu n'étais pas en train de me dire un truc ? "

" Si, j'avais effectivement un truc à t'avouer. Ce n'est pas réellement une histoire, enfin pas seulement. En fait ce monstre éxiste vraiment. Ma grand-mère l'a vue, dans la chambre du haut, en train de bouffer ses chaussettes. Enfin c'est ce qu'elle m'a dit, j'aurai pu mettre ça sur le compte d'une autre de ses histoires mais j'ai cru le voir aussi, une fois, mais je devais être trop petit pour comprendre. J'ai... je n'ai pas voulu te le dire avant, pour ne pas t'effrayer et ... et puis j'avais trop peur que tu me prennes pour un fou. Ce qui doit être le cas maintenant, non ? " me dit-il les larmes lui montant aux yeux.

" Je n'en sais trop rien. C'est vraiment super bizarre comme situation. Y'a aucune explication plausible alors tu as le droit d'en trouver des improbables si tu veux. Même de croire à cette histoire. " lui répondis-je d'un ton plus virulent que je ne l'aurai voulu.

" Je ne peux pas te forcer à y croire mais réfléchi un peu : tes chaussettes qui disparaissent, la chose, dans ton placard la nuit, à minuit, ce que tu as pris pour un cauchemar, la lumière bizarre et la sacoche qui viens d'on ne sait où. Ça peut paraître dingue mais il n'y a que ça qui peut expliquer tous les trucs bizarre qui sont arrivés depuis ton arrivée. "

" Ouais bah... "

Je ne pus pas lui donner plus d'arguments. D'une parce que je devais me rendre au cours suivant et qu'ayant déjà séché les trois quarts d'un cours je ne pouvais pad loupée un autre cours, c'était amplement suffisant pour une première journée. Et de deux parce qu'au fond de moi je savais que son raisonnement tenait le coup. Toutes ces choses qu'il m'était arrivée était tellement étrange, tellement hors du commun qu'une explication tout aussi étrange et hors du commun pouvait être valable.

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Pendant tout le reste de la journée je n'avais fait que penser à ma semi-dispute avec Steven, à la façon à laquelle notre discussion c'était arrêtée. D'ailleurs je ne lui avais pas adresser la parole depuis celle-ci. Je me sentais légèrement stupide de mettre brouillée de cette manière avec le seul ami que j'avais. Mais vu que j'avais du mal à accepter l'existence du monstre je me voyais mal aller chez Steven pour m'excuser et lui dire que je le croyais, ce qui aurait été un mensonge et je déteste les mensonges. Je rentrai donc chez moi avec ce dilemme en tête.

À la maison l'atmosphère avait été pesante. Je n'avais pas dit un seul mot depuis mon retour et Sylvia et Laurian en avaient fait de même. Il n'y avait même pas eu l'indémodable " comment c'est passé votre journée ". Une fois le repas terminé, je suis montée dans ma chambre, ai fermé la porte et ai réfléchi à voix haute. C'est vraiment une très bonne méthode pour mettre les choses au clair quand ça bourdonne trop dans sa petite tête.

" OK, si et seulement si Steven a raison et que la sacoche était vraiment au monstre et qu'il l'a perdu, il va probablement revenir le chercher. Je n'ai pas vraiment envie de revivre le cauchemar d'hier soir mais si je veux que Steven me reparle il faut que je lui apporte une preuve pour lui montrer qu'il a tort. Donc je vais attendre toute la nuit s'il le faut pour avoir la preuve que ce n'est pas un monstre qui s'invite dans ma chambre. Ouais mais comment je pourrais lui montrer. Quoi que je dise il ne me croira pas. Il faut que je lui montre sur un support visuel. Je sais, je vais filmer l'armoire et demain je n'aurai qu'à lui montrer la vidéo. "

Je m'étais décidée et je m'étais placée en face de l'armoire, le dos contre le mur, mon téléphone dans les mains en mode vidéo. Cette position n'était pas vraiment agréable et c'était le but, je ne voulais pas m'endormir comme hier soir. Mais bizarrement je ne ressentais aucune fatigue, c'était sûrement dû à l'adrénaline.

Je restai ainsi pendant au moins trois heures assise dans le noir à fixer l'armoire avant d'entendre le moindre bruit. Anxieuse à l'idée de me retrouver une nouvelle fois avec cette main autour de mon coup je m'approchai doucement de l'armoire en tenant toujours fermement mon portable pour ne rien louper, ouvris la porte et... restai tétanisée face à ce qui se tenait devant moi.

Je me tenais nez à nez avec une créature, très différente de celle à qui j'ai été confronté durant mon cauchemar, une créature tirée d'un roman de science-fiction. Je me tenais en face d'un... satyre. Un vrai satyre identique à celui que je dessinais depuis quelques jours.

Il me regarda et je vis ses yeux. Ils brillaient. Ils brillaient comme ceux du monstre. Mais d'une couleur différente. Au lieu du bleu envoûtant je pouvais voir deux points dorés, me faisant regretter d'avoir ouvert le placard. En fixant ces points dorés je me rappelais de la fin de l'histoire de Steven : normalement quand les enfants voyaient ces yeux c'était le signe que le monstre allait me dévorer.

Je serrai les poings et rassemblai tout mon courage pour partir en courant vers la porte. Mais pourquoi est-ce que je l'avais fermé ?! Pourquoi ! J'aurai dû la laisser ouverte vu que je savais qu'un psychopathe viendrait me rendre visite. OK ce n'est pas très logique mais j'étais légèrement en panique et quand je panique je m'engueule. Une fois que j'ai réussi à l'ouvrir je descendis les marches quatre à quatre. Je sortis de chez moi et courus vers le petit jardin, là où mon insinct me disait d'aller, le seul endroit où je me sentais en sécurité. Mais étant donné qu'il était environ vingt-trois heures il faisait nuit noire et je devais traverser toute la " jungle " avant de l'atteindre.

Je courrais comme une dératée au milieu des hautes herbes qui me fouettaient les cuisses. Pendant que je filais à travers cette mini forêt, j'entendais des chouettes hululer, des branches craquer, comme dans les films d'horreurs. J'étais la jeune fille blonde poursuivi par le tueur. Comme elles je regardais derrière moi pour vérifier si ma mort était à un mètre de moi ou plutôt à cinq. Comme elles j'étais en panique totale. Je pouvais ressentir leur peur, ma peur, parce que ... un monstre me poursuivait !!

Durant ma couesr effrénée je trébuchai sur une racine et me retrouvai au pied d'un arbre. Par un réflexe je me retournai et vis une ombre qui avançais vers moi. A ce moment-là je perdis le contrôle de mes nerfs. C'en était vraiment trop pour moi et bien sûr en réunissant tout mon courage je me mis à hurler de terreur comme une gamine au réveil d'un horrible cauchemar.

*****

Désolé pour cette publication tardive j'étais un peu prise ces dernier temps.

J'espère que ce chapitre vous a plu.

Alors d'après vous est-ce vraiment un monstre qui pourchasse Alix ? Ou seulement son imagition ? Et que va-t-il se passer pour elle si c'est réelement un monstre ?

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaire et à laisser des petites étoiles (ça pourra peut-être repousser le monstre ^-^).

Bye bye mes fidèles lecteur (et les autres aussi)

Les Fantastiques (Tome 1) - L'Ombre dans le placard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant