32 - Course poursuite avec des zombies

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J'avais peur. Forcément vu qu'un immense bras décharné s'avançait vers moi. Mais je savais que cette peur n'était pas réelle. Elle avait comme un gout d'artificiel.

Tandis que je me préparais au combat, Laurian hurla, désignant du doigt ... une horde de zombie venant du couloir. Je crus comprendre : son cri avait vraiment réveillé les morts ou du moins c'est ce qu'elle voulait me faire croire. En effet ma pire hantise c'est justement les morts-vivants.

Alors que je pensais que tout était fini, qu'on finirait tous transformer en zombie, une lueur d'espoir apparu. Une pensée essentielle venait de me revenir : je suis une Fantastique. Une Fantastique entraînée.

Je me mis à penser à ce qui pourrait repousser les zombies tout en repoussant la Force. Une arme de préférence, là je me sentais assez faible. Je sais ! Une épée lumineuse, renfermant assez de lumière et de bonté pour la Force et bien affutée pour les zombies. Bon, je sais que ça n'existe pas mais ça peut le devenir grâce à mon imagination et mes pouvoirs.

« Laurian. Il faut faire vite. Passe-moi ma planche de dessin ! »

« ... »

Aucun mot ne sortait de sa bouche pourtant grande ouverte.

« Laurian ! Je sais que tu as peur mais aide-moi ! Vite ! »

Par je ne sais quel miracle, Laurian réagit, me lançant mon matériel. Malheureusement pour moi il atterrit au sol à quelques mètres de moi. Je plongeai, évitant de justesse le poing de la Force qui allait se refermer sur moi.

Je dessinais le plus vite possible, sans me soucier des détails. Seul sa capacité m'intéressait. Je me concentrais, attendant que mon dessin se matérialise devant moi. Et hop, un petit souffle plus tard j'avais mon épée dans les mains.

Suivant mon instinct, je tranchais dans le vide, faisant reculer les zombies qui ne s'étaient pas effondrer. La lumière s'échappant de l'épée tenait en difficulté la Force. Ça l'affaiblissait, et malheureusement pour elle, je n'avais plus peur.

Mais moi aussi je commençais à fatiguer.

« Laurian. Laurian range tout dans mon sac et prend ça. » lui dis-je en lui tendant une seconde arme que j'avais dessiné entre deux attaques.

« Eh ! Ne me donne pas d'ordre OK. »

« Tu te fous de moi ou quoi. J'essaye de te sauver la vie et par la même occasion la mienne également. » dis-je toujours en repoussant les attaques ennemies. « Alors tu fais ce que je te dis de faire, sauf si bien sûr tu as une autre idée. »

Laurian allait me répondre d'aller me faire voir mais changea d'avis en me voyant couper la tête d'un zombie un peu trop ambitieux.

Une fois mon premier ordre accompli, j'empoignai mon sac, le mit sur mes épaules et ordonnai à Laurian de rester bien derrière moi.

Tandis que je nous créais un chemin à travers la horde de zombie, la Force se retrouvant en face de Laurian, toujours aussi terrifié, regagnait peu à peu ses forces. Je l'entendis hurler. Un cri indiquant le combat, la volonté de tuer.

Je ne sais comment je sus qu'elle nous sautait dessus, voulant ma peau. Ni une ni deux je me retournais, juste à temps pour bloquer son ... épée. Elle n'avait pas d'épée tout à l'heure. Ah non en fait ce n'était que son bras transformé en épée.

Après plusieurs coups contrés de chaque côté je réussi à lui asséner un coup plus puissant qu'elle n'avait pas vu venir. Ce coup lui transperça l'épaule et projeta par la même occasion une lumière qui l'assomma, elle et tous ses petits amis les zombies.

Je pris Laurian par l'épaule et l'entraînai dans le couloir.

« Ça va ils ne t'ont pas blessés ! Bon, suis-moi. Cours et ne pose aucune question ! »

« Mais ... »

« Chut j'ai dit. Tu pourras rouvrir la bouche quand on sera en sécurité. »

Je vis dans son regard qu'il se demandait si on pourrait réellement être en sécurité. Et bien oui. Il y avait un endroit, un seul, où seule les créatures pacifistes peuvent entrer : le petit jardin protéger par les fées.

En passant devant la chambre de Sylvia je me demandai si je devais la réveiller pour l'emmener avec nous. Elle me prendrait sûrement encore une fois pour une folle et refuserait de venir. Et puis c'est moi que voulait la Force, pas ma mère. Je ne pouvais pas prendre de risque en la faisant repérer.

Ainsi je la laissai dormir dans l'ignorance du chaos que nous devions traverser.

« Euh ... Et maman ?! » cria mon crétin de frère.

« Chut ! Mais t'es con ou quoi. Ils ne savent pas qu'elle est là alors avance et tais-toi. »

*****

Salut.

Alors comme d'habitude : n'hésitez pas à laisser des commentaires et tous pleins de petites étoiles.

Bye bye.

Les Fantastiques (Tome 1) - L'Ombre dans le placard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant