34 - Union avec Steven

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Je me tournai immédiatement vers Slev', oubliant Laurian qui s'égosillait encore une fois en appelant « maman ». Slev' répondit à ma question muette « Pourquoi ?! »

« Ce sont les fées qui assurent la protection du lieu. Elles doivent être en train de faillir vu toute la puissance maléfique que dégage ces zombies. Il faut faire vite. Bientôt ils vont arriver sur nous. »

Super ! Je vais mourir, tuée par des zombies avec mon frère à côté qui beugle comme un porc. Non. Non pas de négatisme. Je vais appeler Steven et on va s'en sortir – ou mourir ensemble –.

Après cette minute de déprime – j'ai bien le droit de prendre une minute non ? – j'appelais mon ami et une fois raccroché je le vis sauter de l'arbre.

« Déjà ? »

« Bah oui, je n'arrivais pas à dormir donc j'ai fait une petite balade. Qu'est-ce que vous faites au portail à cette heure-là ? Et pourquoi ton frère est là ? Et pourquoi ... oh merde c'est des zombies ! C'est quoi ce truc de m**** !!! »

« Trop long à tous expliquer. Je vais résumer en cinq mots : « détruire la Force ou mourir ». Tu veux bien m'aider ? »

« Euh ... là tu vois je serai plus partant pour aller me réfugier sous ma couette et pleurer mais je t'apprécie et je n'ai pas envie d'avoir ta mort sur ma conscience donc ... qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? »

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On avait discuté pendant plusieurs minutes du plan à suivre. Malheureusement le temps filait et les pauvres petites fées se fatiguaient vite. Les zombies n'étaient qu'à quelques mètres de nous, pouvant presque nous toucher, quand je pris finalement la main de Steven.

Des étincelles crépitèrent au bout de nos doigts enlacés. Une chaleur étrange m'envahit. Et le plus étrange était mon corps. Ou plutôt mes sensations. En effet je me sentais présente en moi – normal – et en même temps ailleurs.

En un regard avec Steven je compris. On était connectés. Si je bougeais lui aussi, comme un miroir. Ce que je pensais lui aussi l'avait en tête. Et plus important encore nos pouvoirs ne faisaient qu'un.

Toute pensées négatives disparurent aussitôt. Je n'avais plus à m'inquiéter, c'était sûr maintenant Nous allions gagner.

Nous savions exactement quoi faire, c'était instinctif. Nous n'avions plus besoin de feuille ou de stylos. Pour quoi faire puisque Nous étions des Super Fantastiques.

Avec Nos index Nous touchions l'air, Steven inscrivant des mots et moi des formes. Nous ne savions pas exactement ce que Nous faisions, ce que Nous voulions créer. C'était comme si nous étions en transe, guidés par une force mystique.

Malgré cet état de transe Nous parvinrent à voir nos œuvres. Une armurerie toute entière se trouvait devant Nos yeux. C'était pour Slev' et Laurian qui jusque-là étaient restés les bras ballants et les yeux exorbités, étonnés de la scène qui se déroulait devant leurs yeux. Maintenant ils pouvaient se défendre contre les zombies.

Nous, on ne s'inquiétait pas d'eux. Seul la Force nous préoccupait. Les autres n'étaient que des sous-fifres. Mais bon, ils étaient peut-être un peu nombreux pour nos deux compagnons.

Pour les aider Nous imaginions un cercle de lumière détruisant le mal sur son chemin. Tous les zombies n'avaient pas été détruits mais au moins ils avaient moins de travail.

D'une voix unie sortant des abysses nous avons dit à Slev' et Laurian de s'armer et d'occuper les zombies pendant qu'on s'occupait d'une tâche plus rude.

Partageant mes pensées avec Steven il sû que la Force utilisait des espèces de cristaux comme celle que nous avions trouvés dans mon armoire pour aspirer nos énergies. Par télépathie – c'est tellement pratique d'avoir le même esprit ! – nous convinrent d'une stratégie pour aspirer son énergie négative et du même coup pour la rendre inoffensive.

Nous devions nous concentrer pour créer un lien entre elle et nous et la forcer à venir nous rejoindre. Oui c'était dangereux mais il fallait qu'elle soit dans notre champ de vision pour que notre plan puisse marcher.

Notre appât avait marché et elle se dirigeait vers nous. On ne la voyait pas s'approcher mais on la sentait. Une atmosphère sombre et étouffante remplissait petit à petit l'air. La nuit devenait de plus en plus noire, enfin si cela était possible. Et le bruit. On entendait comme un hurlement mêlé à de la foudre. Ça se rapprochait, devenant plus fort, nous broyant la tête.

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Salut.

Alors comme d'habitude : n'hésitez pas à laisser des commentaires et tous pleins de petites étoiles.

Bye bye.

Les Fantastiques (Tome 1) - L'Ombre dans le placard.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant