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NDA:
Vous vous doutez bien de se qu'il est sur le point de se passer si vous ne souhaitez pas lire se passage, ce que je comprend tout à fait, faites défiler jusqu'aux étoiles comme ci dessous:
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Je suis terrorisée. Son regard rempli de haine semble me transpercer toute entière. D'un geste sec il me retourne et me plaque face au mur. Il me maintient en place par une clef de bras bien appuyée. Je n'ai aucun moyen de m'enfuir, la douleur m'immobilise totalement le buste. J'essaye de donner des coups de pied au hasard mais ça n'a pour conséquence que de le faire rire. Un rire mauvais. Un rire qui me terrorise.

De sa main libre il descend mon jean d'un coup sec et caresses mes fesses mise à nus.

Ethan: t'as jamais voulu par là hein ?
Moi: s'il te plais Ethan...
Ethan: c'est plus toi qui décide.

Je le sent s'enfoncer violemment dans mon rectum. La douleur me pétrifie. Mes points se serrent et mes ongles s'enfoncent dans ma chair. Des larmes coulent sur mes joues. Je n'arrive pas à crier. J'essaye ma voix semble éteinte. Mon corps tout entier de me répond plus. Bientôt je ne sens plus rien.

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Je me réveille allongée sur le bitume froid d'un parking désert. Je me lève avec difficulté, la douleur est atroce.

La voiture d'Ethan a disparu, celle de Stéphane aussi. Il n'a certainement pas du me voir, seule évanouie sur le sol derrière le bâtiment.

Chaque pas est une torture supplémentaire, mais j'atteins tous de même l'arrêt de bus. Me m'assoie mais le relève aussitôt, la douleur est trop forte. Quand le bus arrive, je me sens enfin en sécurité, je vais rentrer chez moi. Une fois sortie du véhicule je sais qu'une longue et éprouvante marche m'attend mais quand j'atteins enfin ma maison le soulagement est total.

Je m'étale sur mon matelas et m'endors aussitôt.

Une ombre me suis. Il fait tellement sombre, je ne voit pas où je pose mes pieds. L'ombre ris. Je cours, mais mes chevilles semblent retenues par une force invisible. Ma course m'essouffle. Je n'en peux plus. Je me retourne, il n'y a personne. J'entends des bruits de pas. L'ombre, elle revient, elle ris. Je me remet à courir mais un mur se dresse devant moi. L'ombre est dessus. C'est moi, c'est ma propre ombre. Elle me sourie et m'enveloppe toute entière.

Je me réveille en sursaut, il fait jours. Beaucoup trop jour pour que je sois à l'heure pour le lycée.

10:16

C'est bien ce que je pensais je descend manger quelque chose à la cuisine et remarque un post-it, cela me fait sourire en pensant que Isaac est venu ici ce matin pour m'emmener au lycée, mais ce n'est pas son écriture.

J'ai appelé le lycée pour dire que tu étais malade ce matin mais tu y vas cet aprèm d'accord ? Gros bisous maman.

Moi: Dieu te bénisse maman !

J'hésite entre retourner me coucher ou faire un tour au skatepark, j'opte pour la deuxième option. Une fois habillé, je monte sur mon fidèle destrier et roule.

Isaac et là, Ethan aussi. Pardon ?! Qu'est-ce que Ethan fou ici à parler avec Isaac ? Mon Isaac ! Je cours vers eux malgré la douleur intense que je ressens toujours au rectum.

Moi: tu fou quoi ici ?!
Ethan: laisse va, je lui ai tous expliqué ! Comment t'as pu me faire ça alors que je t'aimais ?! Je croyais qu'on étais un couple Elz et là j'apprends que tu sort avec lui aussi.

Je tombe dénue, mais quel salaup ! Alors il disait vrai, il était vraiment décidé à me prendre tous ce qui me restais...

Ethan: regarde moi quand je te parle ! Tu m'as trompé ! Et apparemment tu as trompé Isaac aussi puisqu'il n'étais pas au courant pour nous ! Je pense parler au nom de nous deux en disant que t'es une belle salope Elza.

Et il s'en va. Et il se casse comme ça me laissant dans ce merdier alors que pour une fois je suis innocente. Isaac me toise sévèrement il y a tellement de dégoût dans son regard que je n'ose même pas ouvrir la bouche.

Moi: tu... tu vas quand même pas croire ça hein ..?

Il me tend un papier et commence à rouler vers la sortie du skatepark.

Tu es l'incarnation même du Diable. Je ne veut plus jamais avoir à faire avec toi. Mais sache que je t'ai aimé salope.

Moi: ISAAC ATTEND !

Et là, c'est comme si tous ce déroulait au ralentis. Isaac s'élançant sur sa planche dans la grande descente menant au lac. Trop vite, beaucoup trop vite. Un camion arrive dans le virage en face de lui, il ne le voit pas encore. Et moi depuis mon point de vue en hauteur, je vois la scène dans son intégralité. Quand il aperçoit enfin le véhicule il saute de son skate et amorce sa course vers le côté de la route. Mais c'est trop tard, beaucoup trop tard. Le camion le percute de plein fouet. Son sang se répand sur le bitume. Le liquide sanglant glisse sur la sfalte à une vitesse irréelle, je le vois même depuis ma position.

Un cris stridents se fait entendre. Un cris de détresse. Je crois que c'est moi qui ai crié. Je tombe à genoux. Mais qu'est-ce que j'ai fait ?

SérotonineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant