Chapitre 8

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Je la pousse quand elle retire ses mains, elle m'empêche ensuite de bouger et je la regarde m'embrasser puis elle me regarde.

Draly : Je comprends la peine.. J'en ai parfois aussi.. Je comprends les sentiments.. Ce n'est pas spécifique à l'être humain.. Emy a peur d'avoir des sentiments.. Maintenant que j'ai appris.. Étudier.. Suffisamment communiquer.. Je vais partir.. La décision de revenir ne m'appartient pas.

J'essaye de bouger mais je n'y arrive pas.

Emy : S'il te plaît ?

Draly : Regarde moi.. Tu vas m'oublier.

Emy : Je vais t'oublier.

Draly : C'est bien Emy.. Je suis désolé.. Tu te souviendra de moi quand je le voudrais.. Je ne sais pas si je vais revenir.. C'est mieux pour ton avenir.

Emy : Je me souviendrais si tu le veux.

Draly : Nous pourrons concevoir des enfants très intelligents si tu le voudra.. D'après mes calculs ils auront un nombril.. Je te souhaite une longue vie Emy.. Ferme les yeux.. Maintenant tu peux m'oublier.

J'ouvre les yeux pour voir mon ancienne chambre remplie de livres, je suis chez mes parents alors je range avant de retourner chez moi. Je cherche quelque chose mais je ne sais pas quoi, je passe ma journée à ranger, pour essayer de trouver quelque chose mais je ne sais plus. Je réponds à ma mère qui semble aussi perdue que moi, nous rigolons puis je raccroche. Je vais me coucher peu de temps après, je me réveille toujours avec cette sensation que j'oublie quelque chose.

Ce qui finit par partir quand la police de New York m'appelle, je prends l'avion pour rejoindre la ville. Je travaille durant des jours pour mettre la main sur un chauffeur de taxi, je parle avec un tueur en série qui me compare à ses nombreuses victimes. Alors je rentre rapidement à Los Angeles, j'écris mon compte rendu sur l'ordinateur avant de l'envoyer au procureur.

Mais je regarde dans mon salon quand j'ai terminé, je cherche la télécommande de ma télévision avant d'aller en acheter une autre. Ce qui m'occupe un peu plus, je passe les fêtes de fin d'années avec mes parents. Il se passe bien six mois avant que je ne vois mon ordinateur affiché un message, pourtant l'écran est noir. Je m'approche, je le lis avant de me souvenir de quelque chose.

Emy : Draly.

Le téléphone sonne, je sursaute avant d'aller répondre. Je n'entends pas grand chose à part le vent, jusqu'à ce que je reconnaisse sa voix.

Draly : As-tu retrouvé la mémoire ?

Emy :.. Où es-tu ?

Draly :.. Très loin.. Chez moi.. J'ai construit un satellite.. Un téléphone.

Emy : Tu n'aurais pas du effacer ma mémoire.. Tu n'avais pas le droit de le faire.

Draly : C'était mieux pour Emy.. Emy est toujours en colère ?

Emy : Je serais en colère quand je vais te voir.. J'ai besoin de te voir.

Draly : Amélioration du vaisseau en cours.. Emy va bientôt me voir.. Je dois ramener des choses Emy.. Je suis obligé.

Emy : Tu n'aurais pas du rentrer.. Tu étais libre.

Draly : Personne n'est libre Emy.. Vous êtes esclaves d'un système.. Moi aussi.. Les soleils eux sont libres.. Libre de s'éteindre.

Emy : On en parlera quand je t'aurais devant moi.

Draly : Ce soir.

Je raccroche puisque je n'entends plus rien, j'attends toute la journée sur mon canapé avant d'entendre du bruit. Je vais dehors mais je ne vois rien, je recule vite quand un vaisseau noir apparaître sur ma pelouse. Je me cogne contre le mur, elle sort par un escalier métallique puis elle s'avance vite vers moi, elle sent mes cheveux avant de me regarder, ses pupilles sont fendues.

Cyan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant