Mykayla Roger, une grande femme dans un petit corps, emménage en résidence avec un groupe de gars.
La vie de rêve? Peut-être pas toujours...
Cette cohabitation agitée mettra tout le monde à vif.
Puis vient ce gars. William. Une relation tumultueu...
Heyy! Alors voici comment je vois, plus ou moins, William, soit Jack Gilinsky ! Vous pouvez bien sur garder en tête l'image du personnage que vous avez déjà! Je vais remettre l'image ici parce que le média me montre la photo de la robe de Myk alors que j'ai mis William !
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Bon. 47 minutes est le temps que ça me prennait, au printemps passé, pour me lever de mon lit. Ma première alarme sonnait environ 30 minutes avant que ma radio parte. Puis, il y avait une alarme par dizaine de minutes. La vraie joie. Surtout quand on pense que c'était ma mère, au final, qui avait pour habitude de me crier de me lever...
À l'instant, je dois me préparer pour ce gala. Je suis quand même sceptique face à cet événement. J'imagine que ça vaut le coup pour que William y porte autant attention!
Je retire mes vêtements puis entre dans la douche. En voyant les bouteilles de shampoing et de savons pour le corps, je réalise que je n'ai rien apporté avec moi. Quelle intelligence!
Je commence à ouvrir les bouteilles qui sont restées dans la douche et sens les fragrances.
Je retiens de ma mère lorsqu'il est temps de parler de l'odeur d'un homme. Lorsqu'on allait à la pharmacie ensemble, on prennait plaisir à aller sentir les nouvelles odeurs disponibles dans la section des hommes. Ça pourrait paraître fou, et ce l'est peut-être, mais rien ni personne ne me fera changer de camp, le parfum masculin c'est la petite touche parfaite.
J'hésite entre deux. Après une longue délibération –je parle ici du fameux « ma petite vache à mal aux pattes » – je finis par me servir.
Je vois le shampoing qui s'agence avec le gel douche que je viens d'utiliser. La joie dans mon cœur! Je termine cette étape de ma préparation et sors en m'essuyant. Mes cheveux essorés, je mets soutien-gorge et culotte avant d'attraper le séchoir et tenter quelque chose avec ma crinière.
Si je laisse mes cheveux lâchés, ça devrait donner un résultat potable. Je termine le séchage et les place. Je me maquille légèrement et enfile ma robe.
Je parviens à atteindre la fermeture éclair, mais je ne suis pas capable de la fermer complètement.
C'est la chose la plus désagréable d'une robe. À chaque fois tu veux faire forte impression, épater la galerie, et ça fonctionne à moitié parce qu'en sortant, quelqu'un doit venir monter les petits centimètres inaccessibles par soi-même. Comment gâcher l'effet en une étape! Je sais bien que ce n'est pas la fin du monde, mais présentement, ça me frustre. Parce que je vais devoir demander à quelqu'un et par le même fait, sortir de la salle de bain en tenant ce qui me cache bien fermement. Je ramasse ma petite trousse et ouvre la porte. Un gars attendait. Oups.
Je me retourne et il soupire.
- Pourrais-tu monter la fermeture éclaire, s'il te plaît?
