Chapitre 14

182 20 14
                                    

Heyyy!
J'ai écrit ce chapitre en ayant la chanson Mama de Jonas Blue aux oreilles! Vous me direz si elle vous plaît! Une petite photo de Mylan? On est rendu là je crois... encore là, c'est l'image que j'ai globalement de lui! Donc voici Mylan imagé par Jay Stevie.
Bonne lecture a todos! 
************************************

L'espace d'un instant, je me sens légèrement mal pour le chandail, il était réellement beau et semblait confortable. Par contre, rendue là, il le mérite amplement. En tournant l'angle pour sortir de la pièce, je rencontre un mur de toutes pièces. Contrant mon désir premier, il me contraint à reculer avec lui. Je pénètre donc à nouveau dans la salle de bain, le corps dirigé par la force qu'il exerce sur mes épaules. Une fois totalement à l'intérieur, il ferme la porte à l'aide de son pied. Relâchant progressivement le côté droit, il verrouille derrière nous.

Je pourrais presque croire qu'il me séquestre.

Croyant à un instant de répit, mon corps se détend avant d'être férocement pousser vers le mur du fond.

Férocement ou furieusement, les deux sont très en contexte. Usant de ma patience, je tente de conserver un maximum de calme possible. Par contre, de son côté, je peux sentir la colère.

- William, enlève tes mains de mon corps.

Il rigole un peu et j'ai cette vague impression qu'il a eu quelques idées en tête par rapport a cette phrase du genre « tu ne disais pas ça l'autre soir ».

Il se détend et le côté sauvage de son regard disparait. J'ai du talent quand même! Une seule réplique et monsieur est déjà plus calme. Par contre, ses mains ont troujours cette place de choix sur mes épaules. Je me tortille sur moi-même afin de l'inciter à me relâcher. J'obtiens l'effet escompté.

- Il y a une chose, non plusieurs mais surtout une, que je ne comprends pas avec toi.

- Arrête moi ça, je me sens spéciale.

- Merde, tu n'es pas capable de la fermer toi!

- Bien sûr.

Prenant un air légèrement arrogant, je fixe son regard en reproduisant le geste d'une fermeture éclair. S'il tient tant à mon silence, il va être plus que comblé.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, Myk.

Je lui fais un prompt clin d'œil en gardant notre contact visuel solidement accroché.

- T'es pire qu'un enfant. Je voulais juste que tu m'écoutes, pas que tu commences à m'ignorer.

Il m'observe, attendant impatiemment que je daigne lui répondre. C'est qu'il me sous-estime le petit William!

- Putain, tu n'es pas possible à gérer.

Comme si j'étais « gérable ». Même ma mère a compris qu'à un certain niveau, il ne fallait plus me chercher. Sans que je ne le vois venir, il s'empare de mon poignet.

- Tu veux tellement me pousser à bout, j'admire presque ton initiative permanente.

Un sourire qui se veut victorieux borde alors mes lèvres. De ma main libre, je m'accapare de sa main gauche. Sa droite monopolisant la mienne.  Chacun a le contrôle sur la moitié de l'autre.

Peut-être que je n'ai pas d'allure, que je pousse le bouchon trop loin, mais quand je pense qu'il a passé du temps avec Miss Grosfauxseins, toutes les excuses sont bonnes pour le faire marcher.

Et je tiens à préciser qu'il n'y a aucune jalousie là-dedans. Il cherche la merde en jouant le vagabond. Je suis, de mon côté, relativement possessive sur les bords.

Ultimement.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant