Chapitre 17

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Musique: Desire de Tove Lo et Years and Years
Image: Madison Beer, alias Myk
(Elle est à l'épicerie et le seul lien de cette photo, c'est que j'ai faim et que c'est mon estomac qui l'a choisie)

Holaaaa! Faisons comme s'il n'est pas actuellement 4:27 am...
Je vous propose ce "matin" un chapitre peut-être un peu osé disons ...
Alors le contenu est plus mature, je conseille peut-être à ceux que ça n'intéresse pas de passer le chapitre, ils ne manqueront rien de flagrant!
Sur ce, je souhaite une excellente lecture à tous!
*Peut-être relire le chapitre précédent pour se mettre dans l'ambiance un peu!

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Une analyse préliminaire m'indique son état de plus en plus enclin à la découverte de nouveaux endroits de l'anatomie humaine. Sincèrement, je suis de moins en moins déterminée à respecter ma consigne des bisous. Ou en d'autres termes, je commence à l'envisager d'une différente manière qui vient joindre l'utile à l'agréable. Et puis, à ce point, est-ce que ça vaut encore la peine de contrer des pulsions qu'il n'est pas le seul à ressentir? Je ne crois pas...

C'est ainsi que s'en suivis une succession de moments intimes et explicites qui ne seront point dévoilés par soucis de confidentialité.

Non, je rigole. Ce serait bien trop affreux de ne pas laisser ces moments imprégner mes pensées ni de les dévoiler.

Je suis subjuguée par ce que je ressens. Je ne comprends même pas comment il est possible qu'une relation aussi naissante me mette dans un tel état. Je ne croyais pas ressentir quelque chose d'aussi puissant pour lui, ou personne d'autre, bien que je ne puisse distinguer réellement ce que j'éprouve. Et il le sait pertinemment.

Il détache son corps du mien l'instant d'un regard, comme s'il voulait me sonder et me rassurer.

-    Myk, oublie ce qui te déconcentre.

-    Je suis super concentrée.

-    Allez, continue de te moquer de moi, c'est certain que tu étais présente à 110%. Sûrement que j'ai inventé ton égarement et la quasi absence de mouvements de ta part. Un peu plus et j'ai l'impression que je t'indiffère.

-    Je n'étais peut-être pas toute là, mais au moins je pensais à toi.

-    Tu me rassures presque. C'est vrai que les possibilités de penser à un autre présentement sont très élevées.

-    T'as fini? Les petites piques de jalousie, je peux m'en passer. Embrasse-moi et tais-toi.

À quelques centimètres, il ne tarde à attraper mes lèvres. Je vais finir par croire qu'il est impossible d'être rassasié de baisers. Je ne pourrais décrire combien son contact me manquait. Que ce soit une absence de trente-huit secondes ou bien une question de jours, la puissance demeure la même lorsqu'il est temps de venir combler le manque.

Je peux assurée que ses lèvres sont pleinement menées par un désir plus profond que la simple envie d'un rapprochement, parce que William et moi, ça fait un moment que ce stade est dépassé.

Lorsqu'il débute son petit manège, je commence à entrevoir ma prise de décision imminente. Si je veux l'arrêter, c'est maintenant ou jamais. Littéralement jamais. Puis, je me dis que le moment me le dira.

Ses mains qui me parcourraient légèrement viennent de raffermir leur poigne.

Au revoir les belles ambitions de contrôle.

Il voulait que je participe tout à l'heure; j'arrive.

Une notion de judo me revient à l'esprit et je me laisse tomber sur le dos complètement nous séparant sur le coup. Il suit le mouvement et repose contre moi complètement. Applicant quelques notions, je le débalance pour reprendre le dessus. Ma technique m'offre une position inadéquate que je ne tarde à corriger en passant une jambe de chaque côté de lui. Je crois pouvoir affirmer que la vue lui plait à sentir la fermeté contre mon postérieur. Étendu sous moi, il aborde ce sourire qui me rend folle. Un mélange précis de « je te veux » , « t'attends quoi? » et de « allez vas-y, je te regarde ».

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