Chapitre 18

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Home with you- Madison Beer.
N'hésite pas à relire le dernier chapitre!
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Bientôt, signifiant dans un avenir proche, me rappelle que nous sommes déjà amplement proche pour ce que je pouvais me permettre aujourd'hui.

Les belles volontés de tout à l'heure qui se sont évanouies, mais qui ont su, au dernier moment, retrouver de leur puissance. Il fallait ensuite trouver la force d'exprimer mon désir de ralentir la cadanse. C'est ainsi que diverses catégories de désirs commencent à s'entretuer, mais j'interviens en offrant un bouclier contre les coups au désir de se lever pour aller manger alors que j'imagine quelqu'un entrer dans la pièce et nous trouver ainsi...

Nous sommes allongés sur le lit, lui sur le dos, moi de côté avec la tête sur son torse. Personne ne parle et c'est sans un geste que nous reprenons nos esprits. Du moins, j'essaie. Aucun ne s'est rhabillé, alors je ne veux même pas tenter de comprendre comment il réussit à demeurer calme et doux. Le gars, il est là à me jouer dans les cheveux avec la main droite, le bras qui se retrouve écrasé sous mon corps et avec l'autre, il flatte ma joue de son pouce. Ce moment me semble trop paisible pour ce que nous avons partagé. Que ce soit dans les dernières minutes ou encore dans toute notre étrange relation.

Willy est en boxer et ne parvient clairement pas à reprendre le dessus sur cette érection. C'est visible et comprenable... je suis toujours quasi à poil et ma poitrine est compressée contre lui. Au fond, je me dis juste qu'il doit apprendre à retenir ses pulsions. J'ai aussi du travail à faire de ce côté, mais au final, on devrait s'en sortir en s'entraidant.

Sans que je n'y sois préparée, un grognement puissant prend vie dans mon ventre. Me séparant de lui et finissant sur le dos, je commence à rire, tout comme mon Willy. Puis, son rire s'éteint et portant mon regard vers le sien, je le vois qui regarde mon corps et il déglutit. La vue de l'effet des secousses de mon rire ne lui fait clairement pas. Sauf que j'en suis à un point où pour les petites idées coquines, il faut les mettre de côté et revenir à nos moutons, soit le fait d'être à la résidence et que l'absence de bruit est troublante pour cette heure.

Si mon ventre gargouille, je peine imaginer celui des gars. Soit je suis réellement paranoïaque, soit j'ai raison de me questionner sur ma facilité à entendre le souffle rapide de mon très cher compagnon de lit. Je préfère aller voir ce qui se passe à l'extérieur de cette chambre avant de me retrouver prise entre Mykparano et Myksenfout.

Prenant appui sur le lit et une main sur le torse de Will, je me relève pour vrai cette fois. Sauf que le petit joueur à mes côtés semble mécontent et ne se gêne pas de garder mon poignet entre ses doigts et de me tirer vers lui en grognant. Me collant contre son corps, il me chuchote à l'oreille.

- Tu vas où?

- Je ne sais pas, mais je sors de cette chambre. Tu ne trouves pas étrange que la maison semble vide?

- Peut-être, mais je m'en fous royalement, mes couilles ne sont pas vident elles.

- D'accord... Bravo petit con. Je ne pensais pas te quitter aussi sèchement, mais ta stupidité me fait fuir presqu'autant qu'à quel point ta situation est déplorable.

- Tu te calmes avec le petit con.

- Commence par calmer ton érection, petit con.

Je ne l'entends pas répliquer alors que j'use d'une rapidité qui m'est rare pour m'éloigner de William et j'enfile mon soutien-gorge tout aussi furtivement. Son silence est probablement dû à son regard sur mon postérieur, mais pour une fois qu'il ne me casse pas la tête, je ne me plaindrai pas. Maintenant toute habillée, environ 8.4 secondes plus tard, je m'approche de lui et l'attrape par la mâchoire. Je veux mon baiser même si ce gars est narquois.

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