Chapitre 19

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Madison Beer - Myk
Taki taki- juste parce que pourquoi pas.
Va relire les dernières phrases !!
Bonne lecture! Xx
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Je n'ai pas résisté, je ne me suis pas fait prier. Juste ma main sur sa joue et mes levres sur les siennes. Juste ça. Et c'était parfait.

Il est doux. Attentionné.
 l'image d'un homme aimant.
Mais je sais qu'il ne m'aime pas.

Il veut juste m'avoir à lui seul.
Ce n'est pas très difficile à voir.

- Myk? Ça va?

- Oui... pourquoi?

- Tu ne bouges plus. Je veux bien que tu me laisses le champ libre pour t'embrasser, mais je m'attends à un minimum de réponse de ta part, ma belle.

- Je ne suis pas ta belle.

- Tu es belle, c'est tout.

Je suis un peu prise de court par son compliment, ne sachant pas vraiment comment aborder la situation. Il se maintient sur un bras et vient repouser une mèche qui se mouvait au rythme de mes souffles. Il me perturbe, je ne veux pas qu'il soit si gentil. Parce que je n'aurai plus de raisons mentales de le repousser. Je me vois déjà qui croit que notre relation pourrait porter quelque part alors que lui, il serait déjà passer à une autre. Je ne veux pas me faire mal avec lui. Et tout est si intense que je ne veux même pas m'imaginer la puissance de cette douleur.

- Mykayla, merde ! T'es où dans ta tête??

- Excuse-moi.

- Je ne veux pas que tu t'excuses, jecherche juste à comprendre.

- Il n'y a rien à comprendre, je suis fatiguée et ma mère me manque.

- Ma présence devrait pourtant te suffir.

Je le regarde dans les yeux en roulant les miens, puis je lui fais dos en me tournant sur le ventre en appuyant ma tête sur mes bras. Ça ne sert à rien que je me batte avec lui ce soir, je suis épuisée et il est plein d'énergie.

Sans un mot, il dépose juste sa main dans mon dos et remonte dans ma nuque délicatement. Je ne me plains pas et ne bouge pas non plus. Le matelas bouge alors qu'il se met sur les genoux, une jambe de chaque côté de mon corps. Il vient prendre mes bras et les dépose le long de mon corps. Ses mains retrouvent leur place sur moi, enchaînant les mouvements ayant pour objectif de me détendre. Sauf que je suis tellement tendue que mon William doit diminuer la force avec laquelle il appuie sur mes noeuds. Les épaules faites, il s'attaque au milieu et au bas du dos.

Je commence à avoir chaud. Il a conservé la même cadence sauf que là, sa poigne joue autour de mes hanches et les souvenirs de la matinée sont très puissants sur mon petit corps.

- Willy, joue dans mes cheveux, s'il te plait.

- D'accord.

Il soupire, prenant appui sur mes hanches pour se mouvoir à ma gauche dans le lit. La pression qu'il a mise me fait frissonner. Et il le remarque. Oh oui, il le remarque. En glissant ses doigts dans mes cheveux humides, il se met à chuchoter.

- Je crois que t'as compris.

- Qu'est ce que j'ai compris?

- L'effet que tu me fais. À chaque regard. (Silence radio de ma part, j'attends qu'il poursuive.) Je t'ai à peine touché le bas du dos que tu me demandais de changer d'endroit. Et avec la chair de poule.

- Je suis chatouilleuse, c'est tout.

- Ne me mens pas, j'ai entendu Charles raconter le contraire aux gars. Et ça ne m'a pas particulièrement plus qu'il sache avant moi comment ton corps réagit...

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 05, 2018 ⏰

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