Ultimement.

Chapitre 12

On retrouve High for this de The Weeknd! Le video est explicite je crois alors je préfère prévenir.
Une petite photo de Myk légèrement floue, mais je la trouvais "cute".
Je tiens à préciser que le chapitre continent un passage légèrement plus osé, alors celles qui ne veulent pas lire ce passage, sautez la partie en italique!
Bonne lecture à tous.
Ps: peut-être relire la fin du chapitre précédent pour se remettre dans l'ambiance un peu...
PS2 : je m'excuse d'avance pour la possibilité de fautes sûrement présentes un peu plus dans ce chapitre, mais je l'ai lu deux fois et mon cerveau refuse toute collaboration avec la section grammaire donc c'est pas l'idéal...
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Mon coeur bat tellement vite. Je me laisse tomber sur mon lit, épuisée et essoufflée, mentalement comme physiquement. Je n'ai pas besoin d'un miroir pour être consciente que mes joues sont d'un rouge éclatant.  Le sang m'est monté à la tête.

Je revois sans arrêt les dernières minutes dans ma tête. La scène se rejoue encore et encore, me laissant chaque fois sous le choc (ou sous le charme selon la seconde qui s'écoule) et dans un état purement confusionnel. Le petit nuage sur lequel je flotte commence lentement à se dissiper pour laisser place aux multiples questions.

Est-ce que j'aurais dû attendre quelques temps encore avant d'aller plus loin? Je connais– si on peut dire connaître considérant que du côté « informations personnelles » je suis peu renseignée– cet homme depuis moins de 48 heures. Pourtant on dirait que je suis aussi à l'aise avec lui qu'avec n'importe lequel de mes amis d'enfance. Tant soit-il de parler d'amis alors qu'il n'est pas seulement qu'un ami...

Dormir me semble impossible, je sens encore son corps contre le mien, son odeur. La douceur de ses lèvres lorsqu'elles exploraient mon être. La poigne de ses mains fermes qui encadraient mes hanches comme s'il avait peur que je ne me sauve en courant.

Ce que j'ai d'ailleurs voulu faire au moins dix fois. Mais j'ai résisté à la tentation de le laisser seul, encore une fois, le plus longtemps qu'il m'en était possible.  Je me suis laissée tenter autrement... J'ai tenté certains gestes que je n'avais jamais essayé. J'ai bien fait de partir, trop c'est comme pas assez. Au moins, ça semblait lui plaire si je me fie aux légers gémissements qu'il échappait, le plus discrètement possible, et à son rythme cardiaque.

Encore et encore, je revois la scène, d'abord en croyant que je ne pourrai jamais m'endormir, puis en sombrant peu à peu vers ce monde où le rêve n'est que le souvenir de la réalité.

J'ai ce besoin de proximité, il le sent. Il dégage cette étrange aura tant attirante. Peut-être involontairement sensuel, le mouvement de sa langue sur ses lèvres alors qu'il scrute chacun de mes gestes me provoque.  Mes yeux rencontrant les siens, il m'offre un clin d'œil. Effet renversant à l'intérieur de ma personne.

Il veut jouer, on va jouer.

Je viens me mettre dos à lui, accoudée sur le piano. Je ferme les yeux pour Juste sentir sa présence. 

Cette position est encline à tous types de rapprochements. Ses mains me tiennent les hanches avec autant de douceur que de fermeté. Mes bras qui longeaient simplement mon corps entament une nouvelle destination.  Lentement, je les fais glisser le long de son corps à lui, derrière moi.

Toujours collés, j'accroche mes bras derrière sa tête pour la faire descendre dans mon cou. J'ai ses cheveux entre les doigts. Il comprend le message et entreprend ses baisers. Ses lèvres chaudes sur ma peau chaude. Son souffle entrecoupé fait bouger quelques mèches égarées de mes cheveux.

Je ressers notre proximité et sens sa joue s'étirer comme s'il souriait face à mon audace.

Ses doigts quittent mes hanches pour venir s'arrêter à la bordure de ma chemise. Il joue avec le tissu qui se mouve. Je suis pertinemment au courant qu'il ne désire que la retirer, m'exposant donc presque totalement nue à lui. Je décide donc de lui changer les idées, un peu. Le bas de mon corps est sollicité. Je debute une lente et sensuelle danse de bassin contre lui. Mes fesses se frottent à son entre-jambe. Ma culotte laisse entrevoir une très grande partie de peau. Je suis fesses nues contre son jeans et je commence à avoir hâte de lui retirer.  Je sais que bientôt, il ne sera plus en mesure de conserver le contrôle de son être. Mais d'ici là, aussi bien tester sa résistance. Je poursuis mes mouvements jusqu'à ce que je sente une certaine tension contre moi. Je l'ai eu à l'usure mon William. Difficile de résister plus longtemps quand il sait que ça ne s'arrête pas de si tôt...