Chapitre 12

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- Cataclysme !

Le hurlement du Dessinateur retentit dans tout l'immeuble. Personne ne savait ce qui s'était passé, personne ne voulait plus bouger. Les deux garçons étaient sur le sol, Ladybug ne sentait plus leur présence sur le petit canapé sur lequel elle était toujours couchée. Elle avait peur, elle ne voulait pas savoir ce que Chat Noir avait touché avec son cataclysme. Le fait que son partenaire n'ait aucune réaction la rendait extrêmement nerveuse. Comment pouvait-il ne rien faire, ne rien dire, par rapport à ce qu'il venait de faire, quoi qu'il ait fait. Mais les seuls mots qui sortirent de sa bouche au bout d'une longue minute ne rassuraient absolument pas la jeune héroïne.

- Et merde...

Le sang de Ladybug se glaça, et elle recommença à pleurer, silencieusement.  Mais les larmes qui s'échappaient de ses yeux étaient cette fois-ci bien réelles. Elle s'attendait au pire. Elle imaginait que l'irréparable s'était produit. Et si son pouvoir ne pouvait guérir cela ? Comment annoncer que Nathanaël...

- Ma Lady, il ne vaut mieux pas que tu allumes la lumière.

- Pourquoi ? Il est ... Enfin, tu l'as touché avec ton pouvoir ? demanda-t-elle avec une profonde émotion dans la voix.

- Quoi ? Mais non, ne t'inquiète pas il va bien. Enfin je crois... Il respire et son coeur bat normalement.

- Alors pourquoi je ne peux pas regarder ?

- J'ai détruit l'écran sur lequel il dessinait. Et apparement, il était compris dans la combinaison...

Marinette ouvrit grands les yeux, rassurée, mais en même temps terriblement gênée. Elle souffla un grand coup pour évacuer son stress, mais ce que Chat Noir venait de lui annoncer la rendait quand même anxieuse. Nathanaël était...

- Bon, dit elle en s'asseyant dos aux garçons, il faut que tu lui mettes les menottes, ensuite tu allumes la lumière pour que je puisse voir... enfin non, mais je veux dire pour...

- Pour purifier l'akuma, ne t'inquiète pas j'avais compris, la coupa-t-il en se moquant de sa gêne.

Une fois tout en place, il donna le stylo magique à Ladybug qui le brisa, purifia l'akuma et utilisa son pouvoir réparateur en lançant les menottes que Chat lui avait rendues. Ils entendirent Nathanaël se lever et Marinette se sentit alors très mal. Elle se rassit sur le canapé et mit ses mains devant ses yeux, pour ne rien voir, et pour tenter de ne pas mourir de honte.

Face à cette réaction qui démontrait encore une fois que ce n'était pas la journée de Ladybug, Chat Noir éclata de rire. Il ne voulait pas se moquer d'elle, mais la pression devait tomber. Il avait d'abord cru qu'il avait utilisé son pouvoir destructeur sur le bras de Nathanaël, c'est pour cela qu'il n'avait pas bougé et qu'il n'avait rien dit, il ne se serait jamais pardonné d'avoir désintégré une personne, qui qu'elle soit. Mais son camarade de classe allait bien et le héros avait très vite entendu, grâce à son ouïe surdéveloppée, la respiration de l'akumatisé. Mais il n'avait réussi à parler que quand il vit ce qu'il avait causé. Il s'était alors demandé comment décrire cette situation à sa coéquipière qui n'aurait sans aucun doute absolument pas envie de voir ça...

Mais le pouvoir de la coccinelle avait tout remis en ordre, et Nathanaël était de nouveau entièrement habillé. Sauf que Ladybug ne le savait pas, et Chat Noir trouvait ça hilarant. Il dit à Ladybug de ne pas bouger et accompagna le jeune homme en bas, où Alya l'attendait pour lui remonter le moral, et surtout, pour lui poser des questions. Chat Noir rejoigna Ladybug dans sa chambre et s'assit à côté d'elle.

- C'est bon tu peux ouvrir les yeux. Mais tu sais, tu n'avais aucune raison de ne pas regarder... dit malicieusement Chat Noir en posant une main sur l'épaule de son amie.

Une semaine et demieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant