Chapitre 17

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Hey tout le monde ! 

Allez voter pour ma prochaine fic svppppppp, je continue à vous embeter mdrr XD.

Sinon, bonne lecture !


Adrien acquiesça. Mais avant qu'il puisse émettre le moindre son, ce fut le bip des boucles d'oreilles qui retentit.

Ladybug se décala, alors que des nuées roses commençaient à l'entourer. Adrien l'aida à vite se retourner, sans pour autant la lâcher, afin qu'elle soit dos à lui. Une fois la détransformation achevée, Marinette s'autorisa à prendre les mains d'Adrien comme pour lui rendre son étreinte et sentit la tête du blond se caler contre son épaule. Ils restèrent ainsi quelques minutes sans rien se dire, juste pour profiter de ce contact agréable.

Marinette avait le coeur qui battait bien trop rapidement, autant parce qu'elle venait de courir que parce que le garçon - l'un des garçons - qu'elle aimait lui montrait toute son affection à cet instant précis. Elle sentait que rien ni personne ne pouvait les défaire, qu'ils étaient fait pour n'être qu'un, de véritables âmes-soeurs.

Et pourtant, c'était Chat Noir son âme-soeur, pas Adrien.

Mais comment avait-elle pu les confondre ?

Elle avait honte, et se sentait mal pour eux.

— Ne refais plus ça, s'il te plait.

Adrien, qui s'était détransformé à peine avant que sa partenaire n'arrive, avait eu le temps de réfléchir à ce que la bleutée avait fait pour lui. Certes, se faire toucher par l'akumatisée du jour n'était pas la chose la plus dangereuse qui soit - sauf pour les vampires et autres créatures maléfiques, mais jamais elle n'aurait été transformée en quelque chose de la sorte. Mais si, à l'avenir, elle recommençait ? Et si le pouvoir en question se révélait être bien plus risqué pour sa vie ? Et si elle courrait un véritable danger juste pour le sauver ?

Non, plus jamais elle ne devait prendre de tels risques.

— De quoi tu parles ? répondit-elle, confuse.

Adrien serra un peu plus l'héroïne de son coeur contre lui.

— Ne prend pas risque aussi dangereux comme ça, juste pour... Ahh, souffla-t-il.

Mettre ses pensées en mots était un exercice bien compliqué, surtout quand il s'agissait plus de Chat Noir que d'Adrien. Un civil aurait bien tort de demander à Ladybug de laisser Chat Noir à terre ou dans une situation difficile pour qu'elle se sauve. Elle n'accepterait ce genre de discours que si c'était le principal concerné qui lui en faisait part, et encore, rien n'était moins sûr.

— Je sais que tu t'es faite toucher pour sauver tout le monde, je t'ai vu. Je me doute que tu n'aurais pas fait ça sans raison, mais ça me fait mal de savoir que tu prends des mesures aussi extrêmes pour cela.

Le garçon aurait volontiers rajouté "ce n'est pas ton rôle", mais il en avait largement assez dit pour l'heure.

Marinette, elle, était touchée par ces mots qui n'étaient là que pour qu'il lui montrer l'intérêt qu'il lui portait, mais quelque chose sonnait faux. Elle ne savait juste pas quoi. Et très honnêtement, elle n'avait aucune envie d'y penser, pas alors qu'elle était dans les bras d'Adrien.

Mais c'était trop risqué de rester ainsi. Si quelqu'un les apercevait, il serait presque obligé de voir le visage qu'elle cachait sous son masque, et il découvrirait son identité. Non, elle devait partir et ne pas jouer avec le feu.

Elle lui répondit simplement, dans un murmure, de fermer les yeux. Elle le sentit acquiescer et se retourna rapidement face à lui. Dieu, qu'il était beau, même dans l'ombre de cette petite rue étroite. Elle se mis sur la pointe des pieds afin de délicatement poser ses lèvres sur celles d'Adrien. Ce n'était qu'une caresse. Une douce caresse dont elle avait besoin et qui lui permettait, sans un mot, de lui faire comprendre tout ce qu'elle voulait.

Une semaine et demieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant