Chapitre 20

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Me revoilà (oui déjà XD) !

Afin de souhaiter un bon courage à tous ceux qui reprennent les cours demain (moi j'ai une semaine dédiée aux partiels qui est vide, donc je vous soutiens moralement ^^), je publie ce chap, et je suis donc à jour ^^

N'oubliez pas d'aller voter pour la fic que vous aimeriez que j'écrive après celle-ci dans la partie "conversations" svp ! 

Bonne lecture !




Après une petite dizaine de minute, le feu avait pris l'avantage sur tout ce qu'il y avait dans la pièce, excepté la cage, miraculeusement épargnée.

Mais si le feu ne l'atteignait pas, l'air n'en était pas moins entièrement contaminée, et la température - déjà haute au départ - ne cessait d'augmenter.

Utilisant leur chemise et blazer pour chasser le maximum de fumée possible, Marinette et Adrien s'étaient allongé l'un à côté de l'autre afin de respirer du mieux qu'ils pouvaient. Leur kwamis respectifs, qui étaient jusqu'alors restés bien cachés, se mirent derrière leur porteur pour ne pas inhaler cet air mauvais.

Mais plus le temps passait, plus ils toussaient. Surtout Marinette. Il ne se passait pas vingt secondes sans qu'elle soit prise d'une affreuse quinte de toux. Elles étaient de plus en plus violentes, comme les flammes.

Ils avaient bien entendu essayé de crier, mais avec le boucan infernal que produisaient Lady Wifi et le Bulleur, il était impossible de les entendre. Le téléphone d'Adrien avait également été placé de l'autre côté de la pièce, ce qui expliquait les déplacements magiques de la demoiselle un peu plus tôt mais ce qui le rendait hors d'atteinte. Personne ne viendrait les aider. Et même si les akumatisés se faisaient repérer, ils n'avaient aucune certitude que le second héros de Paris allait les trouver ici.

Adrien commençait à vraiment s'inquiéter. Il toussait, certes, mais Marinette commençait à vouloir cracher tant sa gorge lui causait du tort.

Ils ne pouvaient pas rester ainsi. Chat Noir pouvait utiliser son cataclysme sur les barreaux. Mais comment lui dire ? Comment la mettre en danger ainsi ?

De son côté, Marinette avait beaucoup de mal à réfléchir. Elle avait bien la même idée que son partenaire en tête, mais elle ne voyait pas comment arranger les choses. La fumée s'épaississait, et ce n'était pas le yoyo magique, malgré sa vitesse surhumaine, qui allait changer quoi que ce soit. Le fil était trop fin.

Adrien se décida rapidement et se mit dans la même position que la jeune fille, à plat ventre, pour respirer le peu d'air que le feu n'avait pas intoxiqué. Il était encore hésitant, ce n'était pas la meilleure solution, loin de là, mais le choix ne se présentait plus. Elle allait être asphyxiée très rapidement, elle ne semblait déjà plus respirer autrement qu'en toussant à se déchirer les poumons.

— Marinette, je suis désolé de te demander ça maintenant, commença-t-il en prenant sa veste, mais il va falloir que tu gardes un secret pour moi. Je ne peux pas te voir dans cet état plus longtemps.

Adrien se releva en prononçant ces mots qui allaient créer autour de lui un important halo de lumière verte. Il ne put remarquer que le mouvement de la bleutée qui porta sa main à ses yeux pour ne pas être éblouie, puis il n'osa pas la regarder.

Il ne fit qu'un pas vers elle pour se rapprocher, prendre son bâton, l'allonger et le faire tourner entre ses mains pour repousser la fumée et leur permettre à tous les deux de respirer au moins un peu mieux.

Une semaine et demieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant