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Awena.
28 Juillet.
14h30.
Bateau.
On était aujourd'hui arrivé sur les côtes Espagnoles, c'était magnifique. Antoine, n'était toujours pas venu me parler et ni moi d'ailleurs. Ma fierté. Ouais, il me manque un peu, mais je commence limite à m'y faire. Je n'ai juste pas cette présence masculine attachante, drôle, gentille (quand ile le veut) à mes côtés, et c'est dommage de ne pas profiter des quelques semaines qui nous restent. Car on sait tous inconsciemment qu'on risque de ne plus se revoir après cette croisière.
Nous avions accostés sur une petite ville espagnole, très charmante. On se baladait en ville Ana, Théo et moi. Je marchais tranquillement avec Ana, devant Théo, lorsque je reçu de l'eau dans mes cheveux. Je me retournai violemment, j'aperçu Théo une bouteille à la main fier de lui.
-T'as vraiment 19 ans ? Putain, on dirait que t'en as 8, m'exclamai-je en ébouriffant mes cheveux trempés.
Il couru en direction de moi et Ana, et sauta sur mon dos.
-Ouais j'en ai peut-être 8 enfin de compte.
-T'es intenable.
-C'est ce qui fait mon charme,dit il en hotant mes lunettes de soleil qu'il plaça sur son nez.
-T'es lourd dans tout les sens du termes, sort d'ici.
-Ah, d'accord merci Wen,dit il en descendant de mon dos.
Oui surnom débile, je vous l'accorde. Mais venant de Théo vous vous attendiez à quoi ?
Je retrouve beaucoup Antoine en Théo (mdr sans blague ils sont frère en meme temps). Ça me fait penser à lui de plus en plus.
3h (matin).
J'ai du me retourne 1298 dans mon lit, et je ne trouvais toujours pas le sommeil. Je décidai donc, de faire un tour sur le plage. J'enfilai un jogging, et ma paire de superstar. J'attachai mes cheveux bruns en un chignon, plutôt moche, mais je vais pas me faire belle pour ça. Je devais ressembler à un zombie démaquillé, mais on fait avec. Je glissai mon iphone dans ma poche, et prit soin de ne pas faire de bruit en sortant de la chambre.
J'étais à présent dans les escaliers du bateau menant à la terre ferme. Je m'assis dans le sable pas très loin de l'eau. Il y'avait quelques lumières éclairant la ville, mais malgré ça j'étais pas rassuré d'être ici. J'enfonçai mes écouteurs dans mes oreilles, et j'enclenchai ma playlist de dépressive. Je sortis le paquet de clope se trouvant dans ma poche, que je sors plutôt rarement, seulement quand j'en ai besoin.
J'en avais marre de cette croisière à vrai dire, les jours se ressemblaient, les heures passaient lentement. Ça passait beaucoup plus vite avec Antoine et Paul. Ce n'est pas contre Ana et Théo, mais juste que nous étions bien à 5. Ce soir là au restaurant en Italie, j'ai passé une magnifique soirée, ce genre de soirée que je n'aime pas habituellement. Mais celle ci je l'ai trouvé géniale et j'ai fais de magnifique rencontre.
Dans l'affaire ce qui doit me rendre le plus triste, c'est le fait que je n'ai toujours reçu aucun coup de file de mes parents. J'ai toujours étais complice avec eux, jusqu'au jour où je suis partis du domicile familiale. On l'est resté, mais juste un peu. On se voit plus que dans les repas de famille, ou à peine 1 fois par mois et je commence à m'y faire. Mais je tenterais des les appelle dans la semaine, on verra bien comment ils réagiront. Oui, car je les appelle rarement, et je regrette à présent.
Puis le froid qui s'est installé entre moi et Antoine n'arrange rien. Ma première cigarette finis, je m'en pris une deuxième, je n'aime pas ça, mais malgré tout cela me fait du bien.
-Lâche cette merde Awena,dit une voix sortant de nul part.
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