2. Le chemin du savoir est ennuyeux

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Coucou ! Suite de la discutions tendu et comme l'indique le titre, chemin sans rebondissement mais avec de nombreuses informations concernant l'OC, promis après je décentre la "caméra" !

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Il soupira devant le comportement de sa petite sœur mais la serra tout de même dans ses bras. Depuis qu'ils avaient emménagé ici, elle était triste : elle qui riait avec ses amis tout le temps se retrouve tout le temps seul dans ces pensées. La famille savait,qu'elle subissait une sorte de mal du pays, les aînés craignaient un décrochage scolaire voir une dépression. Les cadets restaient dans une inquiètes incompréhension devant se soudain besoin de s'occuper d'eux car pour se tromper elle-même, elle passait un maximum son temps libre avec eux. Eux au moins, ils n'avaient pas changé, tout aller très bien !

Alain soupira, lâcha sa sœur et partit bosser. La fille nettoya délicatement la bouille d'Hugo et partit l'habiller à l'étage en criant au reste de la maison qu'ils partaient dans peu de temps.Elle le taquina, le lava, le chatouilla, souffla sur son ventre, joua avec lui avant de bien l'habiller. Elle confia le plus jeune à Lilian et fonça dans la salle de bain. Elle se fixa dans le miroir,se jugea et se condamna à cacher ses taches de rousseurs comme tous les matins. Ses doigts couverts de fond de teint s'agitèrent sur son visage jusqu'à ce qu'on ne voit plus rien, plus une seule tache. Un coup de gloss transparent et un trais d'eyeliner et le tour est joué !

La demoiselle se dépêcha de saisir son sac de cour, sa pochette de dessin, enfila un paire de chaussure, descendit en manquant de tomber (normale quand on essaye de faire ses lacets en même temps), chopa un blouson posé sur le canapé, retourna dans la cuisine pour attraper en vol le sac d'Hugo et arriva dans l'entré en souriant.

Elle déposa Hugo chez sa nouvelle nourrice accompagné par ses deux autres petits frères. Ils soupirèrent après que leurs unique sœur est donné des centaines de conseils et d'explications.

Elle les emmena vite-fait a l'école primaire et attendis que tout les enfants de cette dernière disparaissent derrière les portes pour regarder sa montre.

Elle peut prendre son temps.

Lentement la blonde traversa le centre ville en s'arrêtant dans une supérette pour acheter son déjeuné. Le brouhaha de la gare la déconcerta comme tout les matins. C'était des petits rires et des chuchotements brisaient par les braillements des jeunes enfants.Visuellement c'était triste, uniforme scolaire pour les étudiants(ou collégiens) et couleurs sombres pour les adultes. Rien d'exceptionnel en sommes. La jeune fille traversa la foule avec du mal les gens autour d'elle prenaient de nombreux coups de pochette non intentionnel. Elle ne regardait personne et s'excusait lorsqu'elle sentait une gène sur son passage continuant son chemin d'un pas lassé.

La demoiselle expira une fois sorti de cet océan humain. Son corps se dirigea vers les passages souterrains pour ensuite se poser sur un banc du quai 7. Ses mains sortirent un casque de son sac et le branchèrent à son téléphone : la musique se lança d'elle-même (*1). Ses yeux fixèrent ses chaussures légèrement extravagantes.

Elle laissa son esprit s'attarder sur des sujets sans importances ou sur des questions sans réponse : les pingouins ont-ils des genoux ? (*2) Comment s'en sortent Basile et Bastien ? Le magenta est-il vraiment un rouge ? Qu'allait-elle faire ce soir ? Passer prendre un truc chez son père ou préparer à manger . Qu'est-ce que sera la chose la plus importante à ses 80 ans ? Quel résultat donnerait un mélange de pastel et d'aquarelle ?

Un souffle plus puissant que les autres arrêta complètement toutes ses réflexions. La blonde entra dans le wagon le plus proche. Elle resta debout adossée à une vitre et organisa mentalement sa journée en regardant défiler le paysage urbain. Son emploi du temps ressemblait à ceux de tous les lundis à l'exception qu'elle doit déposer des papiers au bureau du conseiller d'éducation pour terminer complètement son inscription. Sa gorge se noua tout aussi fort que son cœur et son ventre vide fut rempli de papillons noirs déchaînés: cette pensée la rendis soudainement morose. Sa vie d'avant lui manquait tellement...

Une secousse brusque bouscula tout le monde sauf elle (, et ses jambes bien ancré dans le sol,) qui descendit immédiatement pour suivre le même chemin que de nombreuse personnes et sortir de la gare. Ses pas accélérèrent quand la musique prit un tempos plus rapide, elle ne regarda pas devant elle lassé de voir les mêmes gens, les mêmes décores et d'entendre les même voix et les mêmes bruits. En un rien de temps elle arriva devant le lycée et traversa la cour à grande enjambé.

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Oui je coupe ici, car l'action est terminé ! C'est même pas par cruauté mais parce que je prépare le chapitre suivant et que je ne veux pas faire OOC et respecter une certaine idiosyncrasie (et je trouve toujours que sur wattpad les longs chapitres ne sont pas agréable à lire !).

Vous voulez plus d'info. Sur un passage ou un personnage ou une action, dite le moi je me ferais un plaisir de décrire plus précisément dans un autre chapitre.

Voici quelques petites notes :

_1) J'écoute énormément de musique lorsque j'écris et cette fois ci on peu dire que c'était Adieu à jamais d'Yves Jamait (oui j'écoute des trucs très gais (vous inquiétez pas ch'uis pas dépressive (sans amis mais fière de l'être (comment ça je recommence ? je ne vois pas de quoi vous parlez (bon, okay...)))))

_2) Pour ce qui se pose vraiment la question : oui, ils sont placé particulièrement haut !

Jus de pomme | Kuroko no basket (Murasakibara x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant