Jus de pomme | Kuroko no basket (Murasakibara x OC)

10. Un méchant loup imaginaire

Coucou ! ceci est un chapitre calme où le mal être de l'OC est clairement dit.

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Elle était à deux doigts de se laisser tomber. Encore un peu plus et c'était fini. Un peu plus et elle finissait écraser par le train.

Si cette jolie femme ne lui avait pas demander l'heure, elle l'aurait fait. Sans même l'avoir remarqué !

Gaultier était actuellement dans le dernier wagon seule. Assit sur un siège elle ne pensait à rien. Ou plutôt elle pensait à tout mais rien de clairs apparaissait. Des larmes envahissaient son visage rouge. Ses mains tremblantes tentaient d'étouffer ses pleures. Elle ne savait plus quoi faire ? Comment tout arrêter ?

Le train s'arrêta et elle sortit. Elle enfila sa capuche.

Peut être qu'elle devrait se confier ? A qui ? Elle ne connaissait personne ! Elle n'avait personne ! Ses frères étaient occupés et sa mère jamais à la maison ! La blonde fit quelque pas avant de changer de direction. Son père !

« Papa a toujours toujours raison et a toujours une solution ! » se dit-elle Elle se dirigea vers la boutique mais passa dans la petite ruelle. La blonde tambourina à la porte jusqu'à ce qu'elle s'ouvre. Son père était bien étonné de la voir. Il n'arriver pas à voir son visage mais il reconnaissait bien son allure. Elle ne passait que rarement et souvent elle prévenait. Il se passait quelque chose.

M . Gaultier laissa entrer sa fille. Son silence l'inquiété. Il lui dit de s'asseoir dans le salon et fit du thé. Il posa le breuvage sur la table basse et s'attacha rapidement les cheveux. Son fils aîné était passait il y a quelque jours pour le prévenir qu'Isabelle n'allait pas bien.

Sa fille était recroquevillé sur elle-même et avait les yeux rouges. Elle avait pleuré ?

_Qu'est-ce qui t'as fait pleuré ?

Elle ne répondit rien.

_C'est quelqu'un ?

Elle voulu dire quelque chose mais les mots se bloquèrent dans sa gorge. Remarquant l'hésitation d'Isabelle son père vit rouge. Qui avait osé faire du mal à sa pomme d'amour ? Qui avait osé approché son ange ? Qui avait tenté quoi que se soit sur son bébé ?

Le père répéta sa question plusieurs fois. Chaque fois avec plus d'insistance. Ne supportant plus l'impatience de son père Isa' hurla :

_C'est moi qui me veut du mal !

Le pâtissier se stoppa d'un seul coup et elle continua tandis que ses larmes revenaient:

_Ça a commencé il y a un moins. A chaque fois je ne vois même pas ce que je fais !

_Qu'est-ce que tu as fait exactement ? Demanda le père inquiet.

L'adolescente cacha son visage dans ses bras et se remit a pleurer en fixant le vide. Elle récita comme une poésie et de plus en plus vite :

_J'voulais mourir, claquer, crever, partir, y passer, succomber, clamser, trépasser-

Son père terroriser la prit dans ses bras. Il ne voulait plus rien entendre. Il avait compris.

_A chaque fois que je fait un truc ! Quand j'ouvre la fenêtre, cherche des médicaments, allume de l'encens, utilise un cuter, prend mon bain ramasse la corde à sauter des jumeaux,branche le pistolet à colle, lave avec de la javel, tout le temps papa, j'y pense tout le temps ! (1)

Une nouvelle vague de pleurs l'envahit avant d'ajouté l'histoire du train. Son père la calma avec bien du mal. Il venait de comprendre d'où venait tout se malaise et en était désolé. Sa fille n'a jamais accepter son divorce avec sa mère. Elle n'a pas voulu de ce déménagement. Elle n'a pas voulu aller dans ce lycée. Elle na pas voulu que sa mère soit si absente. Tout lui a été imposé dans l'immédiat et maintenant elle étouffait. Si maintenant elle en était là, c'est parce qu'elle ne voyait pas de porte de sortie. Quand la blonde fut calmé elle prit un peu de thé à présent tiède.