Jus de pomme | Kuroko no basket (Murasakibara x OC)

18. Il faut souffrir pour être belle

Youyoouuu! Alors voilà un nouveau chapitre un peu en avance par rapport à ce que j'avais prévu !

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Le réveil fut très difficile. Comme prévu courbature dans les cuisses et les épaules. A peine a-t-elle réussi à ce tenir debout qu'Isabelle s'étala de tout son long. Elle soupira bruyamment et se redressa à l'aide de son lit en serrant les dents. Aller jusqu'à la salle de bain fut l'objectif du jour. Ces jambes étaient l'incarnation de la douleur. Arakii sortit de la suite et fixa l'élève souffrir avant de sortir dans la chambre. Un fois la porte fermait la blonde poussa un crie de guerre et rentra dans la salle de bain. Elle prit un anti-douleur et se lava avec tout la difficulté qu'elle avait à rester debout.

En bas il y avait déjà de l'agitation. Personne de semblait avoir spécialement mal des exercices de la veille et la coach présenta le programme de la journée. La blonde se retint de pousser un crie de désespoir. C'était quoi cet emploie du temps de ministre ? Vu les activités de la journée ça devait être celui du ministre des Sports. Marcher dans la montagne puis redescendre pour midi et entraînement avec ballon derrière le chalet. Et encore, ce n'était que pour aujourd'hui !

La lycéenne ne dit rien et suivit le groupe. Pour la marche, elle était la dernière. Ça lui semblait tellement dur et épuisant les douleurs dans les jambes n'arrangeant rien. Elle essayait de se consolait en disait qu'elle prenait de belles photos mais elle aurait préférer être un peu plus avec les autres.

Elle les voyait lentement s'éloigner alors qu'elle tentait d'accélérer. Ils regardaient devant eux discutant pour contrôler leur respiration. Ils ne la voyaient pas, un peu comme si elle n'existait pas. Ils la fuyaient peut être. Après tout, qui n'avait pas remarqué qu'elle n'était qu'un boulet. Un bon gros boulet dont on veut se débarrasser le plus rapidement possible. Si au moins elle était sportive, si au moins elle était rapide, moins maladroite si seulement elle n'était pas ce qu'elle était à ce moment précis. Être moins grosse et ridicule dans ses vêtements colorés aurait peut être arranger les choses.

Gautier s'arrêta et regarda autour d'elle. Il n'y avait personne, le groupe était vraiment trop rapide. Encore une fois elle était seule dans un lieu qu'elle ne connaissait pas. Son regard se leva vers les sapins, ils étaient immenses, et elle, si petite, on aurait dit qu'il la jugeait. C'est pour ça qu'elle n'aimait pas être petite, cette impression que tout le monde vous regarde pour émettre un commentaire l'oppressait. Même si tout ça n'avait rien avoir avec une histoire de taille ça la rassurer d'être au-dessus. Elle-même refuser de donner des avis sans savoir sur les personnes qu'elle rencontrait. Après tout elle était mal placé pour parler.

La blonde reprit son chemin en regardant le sol. Ouais vraiment mal placé pour parler. Sa mère lui avait pourtant dit de faire attention avec les apparences mais il était trop tard pour reculer maintenant. Isabelle ne savait pas comment perdre autant de poids ni comment s'habiller comme tout le monde, comment faire pour se fondre dans la masse pour ne plus être seule en bref.

La lycéen laissa échapper un grognement de rage et donna un coup de pied dans un cailloux qui n'avait rien demandé. Elle n'avait qu' a s'en prendre à elle-même ! C'était de sa propre faute ! C'était la conséquence de ses actes riens de plus ! Ces conneries de «Rester sois-même » et « Faire ce qui nous semble juste » n'était que des mensonges pour rassurer les gamins trop stupides pour rentrer dans ce putain de moules parfaits pourtant si simple à respecter !

Au final la vie était juste c'est parce qu'on ne lit pas les petites lignes du contrat qu'on ne comprend rien...

Gaultier soupira un nouvelle fois. S'énerver ne changerai rien. Il fallait qu'elle se dépêche de rejoindre les autres sinon elle aurait encore le rôle premier du boulet parfait. Elle poussa sur ses jambes en faisant attention a ne pas glisser. Se casser la figure n'était pas une bonne idée. Elle ne sait pas combien de temps elle prit pour arriver au sommet mais tout le monde était la et reprenaient leur souffle.