Jus de pomme | Kuroko no basket (Murasakibara x OC)

1. Réveil d'un univers miniature...

Coucou !

Ici c'est le premier chapitre ! Des élément sont mis en place alors pas de panique, ne retenez pas tout les prénoms, retenez surtout l'ambiance et des petits détails par ici par là, okay ?

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Une mélodie qu'elle connaît par cœur. Les sons d'une petite boîte à musique. Les notes semblent parler d'insouciance pour ensuite laisser venir les instruments à cordes pour représenter les choses perdues. Tour à tour les instruments reprennent les mêmes notes imitant la routine qui vers la fin semble tout de même remplie d'espoir. (1)

Ses yeux s'ouvrent lentement quand la musique de son réveil recommence. Elle roule mollement sur le dos et la laisse continuée, se lassait de cette partition lui et impossible. Ses mains sortent de l'antre chaud de sous ses draps défaisant un peu plus ces derniers. Un frisson la traversa quand sa couette glissa de ses épaules, il faisait toujours froid le matin. Lourdement, elle se redresse pour frottait avec la paume de ses mains, ses yeux encore brouillés par le sommeil. D'un mouvement de tête, ses cheveux se poussèrent de son visage : elle regarde autour d'elle et reconnaît avec un pincement au cœur sa nouvelle chambre.

Elle sort prudemment une jambe du tas de tissu à la chaleur agréable et fait glisser sa couverture sur son dos. Précautionneusement, elle lève ses bras en l'air et courbe le dos pour finir par soupirer en entendant son dos craquer. L'air qui lui sembla glacial sur l'instant la fit tressaillir et la décida à enfiler mes chaussons et à se lever pour de bon.

En passant, elle prit son uniforme négligemment posé sur sa chaise de bureau et saisit sa trousse de maquillage délicatement installer à côté de ses livres d'art. Elle choisit rapidement des sous-vêtements et fonce dans la pièce au bout du couloir pour se faire couler un bain bouillant. Ses jambes commandaient par l'habitude se dirigèrent vers le lavabo. Elle grimaça en voyant son visage :

« j'ai vraiment une sale tête ! »

   Elle pioche donc sa brosse dans un bac où des peignes, élastiques, barrettes et autres matériels pour l'entretien des cheveux se côtoyaient. Elle passa l'instrument de torture capillaire sur sa chevelure blonde. Elle pousse presque la seconde d'après un grognement lorsqu'il se coince dans un nœud de mèche. Ses doigts attrapèrent les racines de ses boucles et tire durement pour extirper la brosse du piège que sa crinière lui avait confectionné. Elle serre les dents sous la douleur et se retint de lâcher une larme lorsque le prisonnier fut libéré. Elle ne fit pas le deuil des quelques cheveux qui tombèrent de son crâne et continua sa besogne. Quand sa coiffure fut un peu plus acceptable elle prit un élastique et se fit un rapide chignon lâché. Ses yeux inspectèrent mon reflet :

« C'est mieux... »

Elle installa une serviette sur le chauffage et plongea délicatement dans l'eau fumante du bain. Un soupire de pur bonheur s'échappa de ses lèvres qui s'étirèrent. Elle s'enfonça un peu plus dans la baignoire laissant l'eau dénouer ses épaules tendues. Paresseusement elle chercha le savon à tâtons qui glissa dans l'eau en faisant un gros « plouf ». Un rire lui échappa et elle commença à fredonner une chanson en se savonnant le bras.

Étant lassée de sa propre voix, elle tendit le bras pour ouvrir le meuble à côté d'elle pour saisir la télécommande du lecteur de CD, situé sur l'étagère fixait au mur d'en face. Le voyant bleu s'allume et une chanson enjouée se diffuse dans la salle d'eau. Le savon se retrouva de nouveau dans sa main et elle se met à frotter sa nuque avec. Au fond de l'eau son pied frappe le rythme de la musique créant ainsi comme des petites vagues.