Je pars dans la salle de bain, je ne me sens pas prête. Je sais que ce que je viens de faire ce n'est pas bien, enfin je pense que ce n'est pas bien. J'ai pas réfléchi quand il a commencé à me toucher, je n'avais pas le choix que de prendre la fuite, croyait moi ça c'est fait sans que je m'en rende compte.
Je suis enfermé dans la salle de bain adossé à la porte, et je réfléchi en pleurant. Je ne sais même pas pourquoi je pleure, je n'ai pas de raison, si ? Je me sens mal de lui avoir fait ça, surtout que c'est la personne en qui j'ai le plus confiance sur cette terre. Ça fait à peine deux jours qu'on peut affirmer être ensemble. Je ne veux pas faire ma première fois au bout de deux jours de relation. Comme je le dit, ça fait un peu relation cul. Je ne sais pas comment je vais pouvoir le regarder dans les yeux. S'il m'aime vraiment il devrait comprendre, enfin j'espère. Je décide après de longues minutes de réflexion de sortir de cette fichue salle de bain.
Il est encore allonger sur mon lit. Je rentre dans ma chambre et m'assois à côté de lui, enfin plutôt dos à lui. Je n'ai pas le courage de la regarder. Il passe sa main autour de ma taille et acquiesce :
« Je comprends que tu ne sois pas prête, où même que je ne fasse pas envie. Je sais que je suis allé un peu vite. Après tout ça ne fait que deux jours, on a encore le temps. Et puis, je pense que t'es assez intelligente pour me le faire comprendre quand tu seras vraiment prête et quand tu en auras envies, non ? »
Je réponds :
« Bien sur que je te le montrerais quand ça sera le bon moment. Ne crois pas que tu ne me fais pas envie, je ne serais pas avec toi, si tu ne me plaisais pas un minimum. C'est plutôt le fait que ça ne fait que deux jours et que tu veuilles déjà le faire qui me gêne. Et c'est aussi la raison de pourquoi je suis partie. Désolé ! »
Sa réponse se fait par un baiser tendre et simpliste.
Quand il m'embrasse je trouve qu'il est chaud. Je lui demande s'il se sent bien, il me dit qu'il a mal à la tête mais que ce n'est rien de grave. Je lui dis de s'allonger, et je pars lui chercher un thermomètre ainsi qu'un doliprane. Quand je reviens il dort. Je lui glisse le thermomètre sous l'aisselle. Je vois monter le thermomètre monté sans s'arrêter. Ça me fait peur.
Il est à 39.4 °.
Je ne sais pas ce qu'il faut que je fasse. Je vais chercher sa mère. Je la fait rentrer dans ma chambre et elle le voit, blanc comme un cachet, elle le touche, et trouve qu'il est chaud, je lui montre le thermomètre.
On essaye de réveiller Enzo doucement. Une fois les yeux entre-ouvert je lui dis d'ouvrir la bouche (il le fait sans hésitation, je ne suis pas sure qu'il ai vu sa mère) je lui jette le médicament dans la bouche et le fait boire tout doucement. Il voit sa mère, et ouvre encore plus grand ses yeux. Il me fait sourire. Je lui prends discrètement la main, et je vois qu'il commence à se rendormir.
Je m'éclipse de la chambre avec sa maman. Étant sortie de la chambre, je lui demande ce qu'on fait maintenant. Elle me répond qu'on va voir comment ça évolue. Je retourne auprès de mon bien-aimé malade.
Je m'allonge à ses côtés, sens son cœur battre, il est torse nue, mais il est tellement chaud, même son ventre est brûlant. Je ne veux pas lui tenir encore plus chaud, alors je me décale, instinctivement il vient poser sa tête contre ma poitrine. Je lui caresse la tête. Je m'inquiète pour lui, je ne sais pas ce qu'il a mais je sais que ça ne lui ressemble pas d'être malade comme ça.
Il est 15H il n'est toujours pas réveillé, et sa température n'a absolument pas changé. Je descends chercher sa mère, je lui explique le cas, et elle monte directement dans la chambre où je dormais.
On l'emmène à l'hôpital, d'après elle ça peut être grave, voir très grave si le médicament ne fait pas d'effet. J'ai peur, peur de le perdre, cette idée me terrifie. Pourquoi ce genre de chose m'arrive tout le temps ? C'est quand je commence à être bien, heureuse que tout part en vrille.
On part à l'hôpital, je vais avec Enzo et sa mère. Et mon père reste avec sa sœur. Je suis à l'arrière pour « surveiller » Enzo. Il dort toujours sur mes genoux. Il ne s'arrête plus de dormir. On le réveille, il se rendort directement après. Je ne pensais même pas que c'était possible. On arrive ENFIN à l'hôpital !
Je réveille Enzo, il râle un peu, il me fait rire quand il n'est pas content. On arrive à l'accueil et il nous demande de bien vouloir patienter. Nous patientons maintenant depuis 3H. Il est 19H, j'ai faim, j'ai soif, j'ai envie que mon copain soit guéri, je n'ai pas envie qu'il soit hospitalisé où bien même que les médecins lui trouve une grave maladie. Ils vont lui faire passer un scanner du cerveau.J'ai vraiment très peur, je vois que sa mère aussi a peur, elle pleure, j'essaye de la consolé a tout prix.
Je pense que je ne vous ai même pas dit comment elle s'appelait : Marianne. Du coup mon père c'est Kristophe, et la sœur d'Enzo c'est Émilie. Nous n'avons pas le droit d'entré dans la salle du scanner, alors on attend. Quand je vois le médecin sortir, je cours vers lui. Il dit qu'Enzo va être hospitalisé car il a eu grosseur au niveau du cerveau, mais il ne sait pas encore ce que c'est. Je m'effondre en larmes.Je ne sais pas quoi faire ni comment réagir face à Marianne.
Hiii ❤️
Bon cette fois le chapitre est un peu plus long, j'espère qu'il vous plaira.
Bisous !
- Bibi -